jeudi 31 mars 2005

Euh...de quessé?

Lu sur le site d'Alex Lauzon, le mot aggrégateur...

C'est quoi? Ça aggrégate, j'en suis certain, mais en termes simples, de pas plus de trois syllabes, ne faisant aucunement allusion à NTI...de quessé?

HYPOTHÈSE #1:

C'est un compactage des informations, une sorte de Google qui fait le travail automatiquement, sans que l'utilisateur aie à taper des mots et des transfo* à toutes les fois qu'il veut de l'info sur un sujet qu'il aime.

HYPOTHÈSE #2:

C'est quelqu'un qui fabrique ou installe de l'agrégat, d'où: un aggrégateur.

HYPOTHÈSE #3: (la plus plausible selon moi)

Alex à ciblé quelques sites/blogs/carnets. Un espion virtuel l'averti CHAQUE FOIS qu'un update est fait. Des scintillements fluorescents (rose et vert, c'est beau le contraste) des pixels en bordure de l'écran lui annoncent la nouveauté à aller regarder.

Éclairez ma lanterne, mais ne la prenez pas pour une vessie.

mercredi 30 mars 2005

Clarification

Des fois, je peux paraître incompréhensible parce que je fais de coquilles (sur le blog) ou parce que je cafouille (en parlant...ma bouche est pareille que mes doigts: les mots s'y bousculent et veulent tous sortir en même temps).

D'autre fois, je peux paraître incompréhensible parce que...

ça me fait penser, j'ai un cousin qui est correcteur des épreuves uniformes de français, celles qu'on doit réussir pour sauter du secondaire au cégep ou du cégep à l'université. J'lui faisais des lifts mtl-3rivières dans l'temps, et il me racontait les perles qui constellaient ses journées longues et pénibles dans les bureaux du ministère de l'Éduc'action. Ma préférée, phrase d'introduction par-dessus le marché, est sans contredit la phrase suivante:

Pendant que j'étais à Montréal.


QUOIIIIIIIII?? quessé qui c'est passé??? On veut l'savoir! Dans cette phrase-là, pas dans la suivante!

On s'envoie des réformes pour accentuer l'implication de l'élève dans le processus d'apprentissage...HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA! (je ne repartirai pas sur le sujet, je pourrais passer pour un jeune-vieux facho qui souhaite le retour de la strap et du battage d'enfants systématique, ce qui est loin d'être le cas. Mais y'a des affaires qui ne s'apprennent pas en faisant pousser des fleurs et en respectant les courbes d'apprentissage. Y'a pas plus concret que des règles de grammaires.) (ish que j'ai passé proche de déraper ici)

Une autre perle, mais belle cette fois...

Hier soir, match d'impro. On s'tape une impro de tueurs à gages ayant tous un contrat sur la tête du même type. Nous sommes trois cachés (mais le public nous voit quand même, parce que ce n'est pas un vrai appartement, mais une scène...) dans l'appartement du type, l'attendant pour le liquider. Il entre, avec une pitoune ramassée pour finir la soirée au lit. Nous attendons quelques secondes et sortons de nos cachettes respectives simultanément. S'ensuit une brève esclandre, où le mec, et les tueurs à gages, ne savent plus où donner de la tête.

On s'la joue cool, façon Vincent Véga, relax les tueurs, quand, même pas provoqué, un des tueurs, joué par Bouillon, tire en pleine face de la pétasse. (c'était de l'impro, donc pas une vraie balle...Émilie a pas eu mal). Elle s'écroule au sol, morte (pas pour vrai!). Interloqué, le type sur qui on a un contrat nous regarde et bafouille: mais, dfhsjfh , mais...et bouillon de répondre:

- le fait qu'on aie tué ta chienne, c'est juste l'acte un. (sur un ton nonchalant)

Habituellement, je suis un pro pour ne pas décrocher, mais là, c'était trop! Je retourne dans ma cachette et je ris. mathieu se prend un décrochage et Sti beaupré se mord les lèvres. résultat: Zéro crédibilité.

:O)

Un phénomène déconcertant

Je parle bien entendu des moustaches d'ados...

ce mini agglomérat de poils duveteux, coquins et sveltes! (???)

ce poème à la masculinité naissante, ce chemins de Damas entre l'enfance et l'âge adulte, cette transition entre le ti-cul et l'homme, ce rite de passage incontournable, cette 8ème merveille du monde. Qu'un mot, qu'une expression, qu'une onomatopée pour décrire cette étape: WOW!

que ce soit le petit pinch à la hitler ou les deux bouts qui un jour se rejoindront, tous les adolescents (et certaines adolescentes) ont arboré la moustache de lait (dents de lait...moustache de lait...faut tout expliquer!) avec fierté. Moi-même, j'ai commis pendant des années cette crinière de lèvre supérieure, léchant de temps en temps les commissures de mes lèvres pour m'assurer que ma virilité était encore là.

Ah! Comme ces jeunes hommes sont fiers de pouvoir enfin se raser, mais ils ne le font pas, ça non. Trop heureux de pouvoir claironner à la face de la planète que la testostérone les habite, ils évitent comme la peste le rasoir. Les malheureux. Ils connaîtraient alors les sensations plutôt agréables que procure une peau douce et rasée de près. Et en bonus, leur duvet s'épaissirait pour devenir poil.

Mais, à cause du force surnaturelle, les jeunes pubères font fi du bon sens et entretiennent leur(s) poil(s) facial (aux) avec toute la patience et l'acharnement d'un maître bonsaïste (ça existe peut-être pas comme mot, mais j'le trouve beau), comme des monsieur Miyagi de la petite moustache laide (tiens, une tautologie!).

Ce fléau existera tant que nos gènes récessifs contiendront des informations quant à notre pilosité. Et nos générations futures connaîtront elles aussi les joies de la première moustache.

mardi 29 mars 2005

La petite (grosse...elle a mangé trop de blé dans le train) La GROSSE bête poilue

résumé: un hamster doté d'aptitudes physiques surhumaines (il nage! il court! il fait des karate chops!) s'est enfui des griffes du méchant DOC MAILLOUX qui voulait le castrer. Il a fait tourner la Grande Roue de la Ronde, est toujours sans nouvelles de sa presque pitoune (pour l'instant, même qu'il s'en contrefiche). Il vient de bouffer la moitié du contenu d'un wagon de blé ( ou de maïs, je ne m'en souviens plus pis c'est pas important) et il roule dans la nuit avec le Vagabond comme unique compagnon. Le tsunami nouveau ne l'affecte pas pantoute. Je tiens à préciser que cette histoire a commencé par un reportage de la mutuelle d'Omaha et que le vieux monsieur fumait du crack. du...crack...DU CRAAAAAACK!

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Sous-titre: L'enfer et le calvaire de Rosaire sur le chemin de fer. (parce que ça fait beau et qu'il faut faire travailler les sous-titreurs)

* Une masse poilue et presqu'inerte occupe beaucoup plus d'espace qu'elle ne devrait dans le wagon de marchandise qui file dans la nuit. Un chien, à l'air penaud et un peu tarla, regarde les poils monter et redescendre au rythme de la respiration difficile du rongeur. Une petite musique quétaine joue en background. Je veux des sons de criquets. TRES IMPORTANT qu'il y aie des sons de criquets, ok!*

VAGABOND: Voyons Rosaire, t'as mangé comme un humain!
ROSAIRE: Ouin pis, je mange mes émotions, et j'en ai beaucoup d'émotions en ce moment...
VAGABOND: Je sais, je sais: le bar, les rats, la dérive, le studio de télé, le doc, cité 2000, le fleuve, les gardes, la roue, les hélicos...Mais c'est pas une raison de te détruire, ça.
ROSAIRE: Lâche-moi avec ton optimisme de Dollorama! J'suis heureux de manger comme ça. J'vais me faire respecter maintenant.
VAGABOND: Mais tu sais, le respect ne passe pas par l'apparence physique, rosaire. Il passe par la confiance que tu dégages et le respect que tu te portes à toi-même. Les gens auront de la diffculté à respecter un gros crisse de hamster obèse! Regarde! Même moi, symbole et modèle de la perfection canine, je suis trash avec toi.
ROSAIRE: FUCK YOU le demeuré! C'est juste parce que le golden retriever était malade la journée de l'audition que t'as eu le rôle! Lassie, c'est un prix Nobel de physique à côté de toi.
VAGABOND: Rosaire! Tu n'as pas à me lancer des insultes parce que tu ne t'aimes pas! On est à peine en Ontario que t'as mangé presque toutes nos réserves. Qu'est-ce qu'on va faire pour traverser l'ALSAMA...ou, vu notre direction, l'AMASLA???
ROSAIRE: Ta gueule! Je me suis mis des réserves dans les bajoues! Tu penses que j'imites Louis Armstrong...
VAGABOND: - pleurer-
ROSAIRE: Quessé qu'ya? (ton bourru)
VAGABOND: - sanglote - Rien...
ROSAIRE: Enweye!
VAGABOND: C'est que...Louis...Armstrong...ça me rappelle..Quand Benji a fait son coming out...Il chantait ça tout le temps...I see trees of green...sky of blue...Pis un moment donné...il est mort!
ROSAIRE: Mort...mort?
VAGABOND: Oui...il s'est...(votre choix, anyway, ça influence pas l'histoire...)
a) fait frapper par un gros SUV dans Rosemont.
b) fait battre et bouffer par des Dobermans caninhomophobes (ouf!)
c) tuer, peler et accessoriser par une fofolle du Village (lire - il est devenu une sacoche)

ROSAIRE: ben là....j'm'excuse. C'est pas une raison pour brailler...C'était comme une moppe!
VAGABOND: Eille chose! (ton qui monte) C'est pas parce que t'as vécu une déception amoureuse que t'es obligé de faire chier tout l'monde! Pis à part de ça, tu fais de la sublimation en le traitant de moppe!
ROSAIRE: Oussé tu t'en vas avec tes griffes sur le sofa? C'est pas ça pantoute! J'suis heureux gros comme je suis...
VAGABOND: Non, je le vois, quand tu me traites comme de la merde, quand tu ris de Benji, c'est de la médiatisation que tu fais!
ROSAIRE: oussé que tu vas chercher ça l'twit!
VAGABOND: J'ai lu tout Guy Corneau tu sauras! Pis ton alphabétisation, je le vois. Pis j'vais user de psychologie inversée pour te ramener sur le droit chemin...ou de la psychologie droite pour te faire dévier de tes déviances, ou de psychanalyse pour te retrouver en enfance...Oh, une queue! Elle est à qui la queue? Je vais t'attraper queue poilue! gnnnn...Tu vas vite grosse queue! (15 minutes passent...) Je t'aurai bien un jour, saleté!
Donc, ta sublimation de me dire que je ne suis pas bien parce que toi tu n'es pas bien, c'est pas correct
DOC MAILLOUX (oui, DOc mailloux s'était caché dans le train au départ de Montréal et vous l'aviez oublié parce que je suis un fin manipulateur d'intrigue...la chicane entre rosaire et le vagabond (ainsi que le délai entre les histoires) vous aura fait oublier sa présence! hahahahahahahah!)

DOC MAILLOUX DONC: ON DIT DE LA PROJECTION! Pas de la sublimation! Sublimer, c'est refouler ses pulsions par une autre activité! Comme péter la gueule à des gardes armés lorsqu'on a les blue balls!
ROSAIRE: Oui, c'est ça...NON! le barbu coupeur de couilles!
DOC MAILLOUX: (il clopine jusqu'au vagabond, le soulève et le lance par-dessus bord...)
VAGABOND: je dois poursuivre mon chemiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin.
DOC: à nous deux, hamster de mes deux.
ROSAIRE: C'est pas parce que je suis gros que je ne te péterai pas la gueule...
DOC: On est en terrain neutre ici...Au coeur des prairies...Choisis les armes, petit, enfin, gros tas rongeur.
ROSAIRE (IN PETTO): shuriken? non. Sai? Non...Bo? Non...Blé...NON...Je sais...
DOC MAILLOUX (qui tape de la jambe de bois plus courte que l'autre...) Alors...?
ROSAIRE: On s'insultera...
DOC: Ok...tu dégaines le premier...
ROSAIRE: Couenne de lard...
DOC: amateur...à mon tour:amateur...
ROSAIRE: Pffff....Frecklé au quick!
DOC: Pipe à hasch de yuppie
ROSAIRE: tarte au kleenex
DOC: bajoues de cajun!
ROSAIRE: Éclopé salace
DOC: Rongeur édenté
ROSAIRE: Moumoute feuilletée!
DOC: petite queue raide!
ROSAIRE: Solarium défiguré
DOC: Bras de tyranosaure
ROSAIRE: espèce de....espèce de....BARBU!
DOC: NOOOOOOOOOON! tu gagnes! J'ai jamais voulu être barbu! Ce n'est que pour coller aux clichés récurrents des psychiatres barbus et un peu zinzins que j'ai décidé d'entretenir mes poils faciaux! Je préfère de loin être glabre comme un ventre de porc que d'avoir cet amas de follicules déverser leur merde capillaire au visage! Je rends les armes, valeureux petit rongeur. Va! poursuis ton chemin et trouve le bonheur. Peut-être t'attend-il dans la vallé de l'Okanagan, chez les Aidas, à l'entrepôt Nike ou tout simplement, sous un sapin de Douglas, près du PAcifique.

* Le doc mailloux ouvre la porte du wagon tout en parlant. Il se tient sur sa jambe de bois et par une main. Il balance son autre bras et sa jambe valide, son corps fouetté par le vent des Prairies.*

DOC: Va, soit heureux, tourne dans des films, rencontre une hamster asiatique à Vancouver...pars à la conquête de l'Amérique (comme Tzvetan Tedorov...(me semble que c'est ça, tedorov...)

SPLAT! Le train passe dans un tunnel...Le doc est pris en étau entre la paroi cimentée et le train. (je sais, un tunnel dans les prairies, mais c'est drôle bon!) Il crie. Fort. Très Fort!

DOC: AH! AH AH! JE SOUUUFFRE!

Rosaire, lui, mange du blé.

Le train sort du tunnel. Doc Mailloux s'affale au sol. Sa jambe valide, enfin, ce qui était sa jambe valide, pendouille, près de sa main, qui pendouille aussi. Il saigne. Pas abondamment, mais pas un ti-peu non plus. Rosaire le regarde, triste.

ROSAIRE: T'as gaspillé du blé en saignant d'ssus!

Rosaire roule jusqu'au doc, le pousse par la porte encore ouverte. Il la referme, parce que ça fait du bruit, un psychiatre émembré qui tombe sur le bord d'un chemin de fer. Satisfait du silence, il se roule en (grosse) boule en s'endort. Il traine. (c'est comme hiberner, mais dans un train). Il traine, sans savoir que les cheveux du Doc se sont empêtrés dans les roues du wagon de queue et qu'il suit, bien malgré lui, la destinée de Rosaire. C'est sûr, il est inconscient.

Le train fend la nuit et file à toute vitesse vers Vancouver. (lorsque ce train roule, c'est toujours la nuit, parce que j'aime écrire: fend la nuit)

Un beau lundi

Un beau lundi que celui d'hier, même s'il ne faisait pas beau (mardi se reprend très bien pour lui d'ailleurs).

J'ai commencé la journée en lavant la vaisselle, dernière touche de ménage à faire pour l'appartement, qui reluisait comme un sou neuf après. PLus de vêtements par terre, plus de disques éparpillés (ça, c'est pas moi!), plus de moutons qui roulent sur le plancher (merci Catherine). J'ai ensuite fait des coquineries de Pâques avec Catherine (c'était le carême les quarante jours précédents, et comme on est des cathos qui pratiquent avec une ferveur incommensurables, pas de galipettes pendant un mois et un tiers, ça tirait dans l'bas-ventre! ;O) ) pour me retrouve ensuite dans mon ti-studio du char qui passe. (devinez pourquoi il s'nomme comme ça....)

J'ai tenté d'enregistrer des trucs, mais le coeur n'y était pas. J'ai donc planifié les sessions d'enregistrement pour l'album du marmelade trio (sujet d'un post précédent) avant de quitter la ville pour la banlieue exotique qu'est Ste-Dorothée, sur l'Île Jésus. (nommée ainsi parce qu'elle marche sur l'eau????)

Après-midi Xbox avec Dan et Mathieu, en s'bourrant d'un mélange hétéroclite de: réglisse, doritos, werthers et oh henry. Miraculeusement, personne a été malade, mais bon...soyons scato: mes selles sont pas ben belles aujourd'hui :O) (pouhahahahah, j'suis rendu que je parle de mon caca! C'est normal, c'est ma phase anale!---OKAY! ON S'REPREND EN MAINS!)

Nous étions supposés aller au cinéma pour Pâques, Catherine et moi. On s'apprête à quitter notre chenous, je dis à catherine: faut que je passe au guichet. Elle répond: quoi, 20 $ c'est pas assez? moi de rétorquer: 12$ par personne, plus les cochonneries...ça fait entre 30 et 40$ Catherine, décue: ça vaut pas 40 piasses! On va prendre un café et un dessert! Moi: parfait.

On s'en va au presse-café (parce que le LUBU fermait à 20h au lieu de 21h) on commande on mange on est heureux. Catherine me dit qu'elle veut s'abonner à la bibliothèque, on jase...Elle propose qu'on aille chez Archambault, s'acheter des bouquins. On saute dans la voiture, il est 20h30.

On arrive au archambault, je me garroche sur douce moitié en accrocher au passage dernier continent. Catherine se promène, indécise comme d'habitude. Moi, je sais trop ce que je veux. Je ramasse des livres, des cd...un peu trop j'dirais. J'échange "j'irai cracher sur vos tombes" pour " un petit pas pour l'homme", j'arpente des doigts les rangées de disques, questionne la disquaire pour des découvertes musicales, bref, j'en promets à mes yeux et à mes oreilles.

Subtil et rusé, je me dirige vers Catherine, mon butin bien caché entre une revue et mon bedon. Elle n'y verra que du feu! Nooooooooooooooooooooooooooooon! Fine limière, elle a mis mon stratagème au grand jour, s'indignant avec force de la haute concentration de médias imprimés et laserisés que je portais en mes mains.

- Y'en a au moins pour 200$ !
- Ben non, avec tes livres, ça fera même pas ça!

J'avais pris soin, inconsciemment, de la mettre au courant des mes habitudes de consommation de livres, disques et DVD en entrant dans le magasin. Lorsque je travaillais pour le Groupe Atel, il m'arrivait parfois de me taper des 20-25 jours sans congé. (3 jours du 20 juillet au 15 septembre une année...une journée complète et 4 demi-journée...ish) J'avais seulement le temps de déposer mes chèques, de faire une épicerie une fois de temps en temps. Mes seules dépenses: de l'essence pour me rendre au bureau et en revenir, de la bouffe, à l'épicerie ou au resto! Quand je sortais de ces "binges" de travail, j'vais quelques centaines de dollars en trop dans mon compte, que je m'empressais d'aller donner aux caissières du archambault ou, quand le nombre avait quatre chiffres, à Marc-André de chez Italmélodie!

Donc, je me pointe à la caisse et le scan commence, catherine le nez planté dans mon épaule qui essaie de lui cacher la vue.
résultat du scan: (juste les titres)

Magazine:

EQ

Romans:

Dernier Continent de François Avard
Un petit pas pour l'homme de Dompierre
Deux livres pour Catherine (me souviens pus des titres)

CD:
Intégrale Claude Dubois - 1959-1970 (3 CDS)
Arcade Fire - Funeral (ça torche! je m'attendais à plus calme...mais c'est bon!)
LE nouveau jack Johnson (toujours cool!)
Benabar (Couche-tard et lève-tôt...me semble)
Doves (me souviens pas du titre mais trop paresseux...un mélange de Coldplay-the dears-eelsééé)

le tout pour moins de 183$....une aubaine...et la dernière folie qu'on fait pour un bout....

tout ça...parce que 40$ pour le cinéma, c'était trop cher (mais au moins, les cd et les livres vont rester)

On est revenus à la maison, on a foutu Arcade Fire dans le lecteur. Catherine s'est lovée dans son papasan de fête, j'me suis étendu sur le divan. Y'avait des chandelles, de la lumière feutrée, une bonne musique en background et on a lu. Heureux comme c'est pas permis de l'être.

Le Marmelade Trio

L'aventure est officiellement lancée.

Samedi dernier, j'ai traîné tout mon bardas életronique semi-pro à notre local sur le bord du fleuve (mais pas cité 2000, non) et on a commencé l'enregistrement officiel du premier "vrai" disque du Marmelade Trio nouvelle mouture.

je dis premier "vrai" disque parce que:

- avec Carl-François, on avait enregistré plein de fois nos pratiques et j'avais même loué un 8 pistes digital pour enregistrer lamentablement 4 chansons. J'aurais du être pendu pour ça.

- j'ai moi-même enregistré tout seul quelques uns de mes succès, sans succès. J'ai donc Icare (pas trop mal, sauf la batterie programmée), L'éponge (pas trop mal sauf les voix inégales et le reverb caverneux) Des Continents (plutôt réussie...sauf la batterie!) et Conséquences (une merde totale!)

- J'ai enregistré des chansons ici et là avec d'autres personnes...

Le marmelade trio en est à sa cinquième incarnation (carl-françois et moi; yves et moi; Nik, pierre-léon, Éric et moi; le reste du temps juste moi) et je crois que c'est la bonne. manque juste un BASSISTE! Pour l'instant, j'occupe cette fonction (quand même bien, ça fait qunize ans que j'en joue, de la basse!)

Donc...On a placé judicieusement les micros, calibrés les preamps, testées les entrées, recalibrés les preamps...Et on a enregistré.

Neuf pistes de batteries en un après-midi! Pourquoi tant que ça?

Parce que mathieu est préparé et qu'il joue avec un click! Voilà pourquoi! (point d'exclamation!)

Et on avait déjà ton superman (qui va changer de titre)

Les temps libres entre l'impro, les piges, le boulot, la blonde et les pratiques seront donc consacrés à l'enregistrement. Ce soir, je fais le ménage du studio et je place le matériel de façon à, lorsque je suis inspiré, je puisse enregistrer rapidement.

JF Tremblay, dit Souris Jazz, mixera et masterisera le tout.

J'assume la prise de son et la réalisation.

Tout musicien intéressé peut participer à l'album, tant que ça fitte. On essaie de donner une orientation weezero-becko-desjardino-bélangeresque ordonnée à cette première galette.

J'ai hâte. Je suis excité. J'ai du travail par dessus la tête partout. Mais c'est pas grave. J'écris des courtes phrases. Ça se lit mieux. Et plus rapidement.

Je suis comme ça. Plus j'ai de travail. Plus je suis efficace. J'me donne à fond. Dans tout. Ce que je fais. Quarante-deux. Projets de front. C'est bien.

dimanche 27 mars 2005

Pâques

Depuis ce matin, c'est Pâques...


J'ai mal au coeur.

vendredi 25 mars 2005

les tounes parfaites

Y'a des chansons qui, à mo avis, sont parfaites. pas qu'elles soient meilleures que d'autres, non. Elles sont complètes, sans failles. Il serait impossible de les améliorer. Y'en a plusieurs, et elle sont différentes selon qui on est, hein, parce que je ne détiens pas la vérité absolue.

- disease de matchobox twenty
- désert d'Émilie Simon
- jardin d,hiver de Henri Salvador
- Chocolate Jesus, rain dogs, tango till they're sore et bieeeeeen d'autres de tom waits
- Am I the only one you love de Rufus Wainwright
- take me out franz ferdinand
- i miss you blink 182

y'a the killers qui sont 2 en 2 avec leurs singles, somebody told me et mr. brightside....

y'a les étoiles filantes des cowboys qui est pas loin d'être parfaite...

j'espère que les chansons que j'enregistre demain s'approcheront de celles que je viens de nommer ;)

oui, demain on tracke la batterie, la basse et la guitare électrique.

En plus, y'a mathieu qui m'est arrivé avec trois musique finie...faut juste que j'écrive des textes! On va avoir le site en ligne dans quelques semaines!

Si qqn connaît un bon bassiste disponible dans la région de montréal, svp m'en aviser!

(et non carl, je peux pas l'faire, je joue déjà de la guitare!)

jeudi 24 mars 2005

Yé!

Mon congé de cinq jours est commencé!

Comment ça cinq jours?

7H45, au téléphone: Ouin, j'ai passé la nuit entre le divan et la toilette. J'ai pas dormi. J'rentrerai pas aujourd'hui, j'vais prendre la journée pour me remettre d'aplomb; j'ai été malade toute la nuit. Si y'a quoi que ce soit, appelez-moi, sinon, on s'voit...euh..mardi, c'est ça, mardi.


Ma boss y croit autant que c'est vrai, mais bon, j'vais perdre un de mes seuls acquis sinon: les heures de maladie....

anyway, il m'en reste maintenant 40.5 :O)

j'reviens plus tard.

mercredi 23 mars 2005

le post mimé, ou le mime qui poste....

(move de mime)

(regard de mime)

(move de mime) (move de mime rapide) (move de mime)

(mime statique)

(exclamation de mime) (move de mime leeeeeeeeeeeeent)

(silence)

(move de mime) (move de mimve) (move de mime) (exclamation de mime) (mime fâché!)


(mive de mime) (mime joyeux) (move de mime)

(salut de mime)

J'ai jamais vu un bon mime de même! Fuck you Marcel Marceau!

Petit questionnaire m'étant relayé par Schizo-Cath

Combien lisez-vous de livres par an?

Beaucoup moins qu'avant (secondaire 2: 225 livres différents lus...Oui, 225. J'lisais pendant les cours., deux, trois ou quatre livres de front. C'est plus qu'un livre par jour de l'année scolaire.) maintenant, je ne prends pas le temps de lire, malheureusement. Si je gagnais à la loto, mes matinées seraient dédiées à la lecture (parce que j'abosrbe mieux l'information le matin et ne suis "productif" qu'après le dîner, voire même en soirée.) J'essaie d'en lire au moins deux par mois.

Quel est le dernier livre que vous ayez acheté?

Que j 'ai acheté pour moi, c'est Échecs amoureux et autres niaiseries de Matthieu Simard. Sur un coup de tête, pendant mon magasinage de Nowell. J'ai vu le titre, j'ai feuilleté, ai lu quelques lignes, quelques paragraphes tout au plus et j'ai ajouté dans le panier. J'l'l'ai lu en une journée. Du bonbon.

Quel est le dernier livre que vous ayez lu?

Le manuel d'opération de notre nouvelle cuisinière. D'un côté moins pragmatique, Dédé de Raymond Paquin, et pour la 136ème fois, Chercher le vent de Guillaume Vigneault.

Listez 5 livres qui comptent beaucoup pour vous ou que vous avez particulièrement appréciés. (sans ordre particulier)

1. L'avaleur de sable, de Bourguignon. Parce que c'étais moi, Julien.
2. Le monde selon garp de John Irving, le premier vrai gros roman sérieux que j'ai lu. J'ai cherché le sens du mot concupiscence dans le dico.
3. La série complète des Tintin, d'où je tiens mon amour de la lecture.
4. Le dictionnaire, parce que j'suis curieux et j'aime les mots.)
5. les autres livres que j'ai lu. (ok, la série du seigneur des anneaux, mes livres d'été de 12 à 19 ans)

Les livres, contrairement à la musique, ne sont pas "consommés" rapidement. Je ne peux donc pas choisir un ou l'autre. J'ai aimé Nothomb, adoré Vigneault, bouffé le principe du Geyser la nuit de Nowell, fait de même avec Un peu de fatigue, lu presque tout Ludlum, Irving, beigbeder, Alexandre Jardin (que je trouve crissement redondant soit dit en passant..) ADORÉ la série des Malaussène de Pennac, lu les contes de 1001 nuits...un peu de tout donc...

J'peux pas dire qu'un tel ou un tel m'a plus marqué qu'un autre, sauf les 5 d'en haut, parce que lorsque j'écoute de la musique, c'est contextuel: je suis dans un mood X que je complémente avec un artiste. Lorsque je lis, c'est le contraire: j'entre dans l'univers de quelqu'un d'autre, mes portes grandes ouvertes pour tout saisir.

chaque livre que j'ai lu, du nul au sublime, m'a apporté quelque chose.

À qui je passerai le relais?

À qui le voudra bien. J'ai jamais été fan des lettres à la chaîne où on fait des voeux, à forwarder toutes les cossins qu'on reçoit. Habituellement, ces immondicités (néologisme!) meurent dans mes rebuts de courriels!

Mariko est officiellement une freak!

J'suis allé voir un site qu'elle m'a suggéré. La série salad fingers.

Comme j'suis occupé, j'ai pris le temps d'regarder qu'un seul épisode, le premier.

En gros, c'est une animation flash d'un freak avec une face inexpressive (c'est ça qui est le plus dérangeant je crois) et qui a des doigts en salade...(la musique aussi est spéciale)

mais bon, jusque là, c'est pas pire, j'invente des histoires pomal plus épaisses que ça...

Non, le gars a une fascination morbide pour tout ce qui est...rouillé...surtout les cuillères (j'hayis cuillers...). Il trippe à caresser les cuillères rouillées, parce qu'il aime le feeling sur ses doigts de salade.

Mariko...c'est ton grand cousin qui te parle: tu devrais étudier au lieu de regarder des sites comme ça! (mais si t'en as d'autres, envoie-les moi! hé hé hé!)

PS: dans l'fond, j'suis fâché de pas avoir pensé en premier à inventer un gars qui a des doigts de salade et qui trippe à caresser des ustensiles rouillés...Crisse, me semble que c'est mon genre penser à des affaires de même!

Le métro

J'aime bien le métro (et l'auto aussi, mais ça, c'est parce que je suis musicien!)

Je me souviens de mon premier voyage en métro. J'étais fasciné par ce train souterrain, qui nous transportait rapidement d'un endroit à un autre. On entre dans le train près d'un grand stationnement et on en ressort, c'est La Ronde!

Wow! J'en voulais à Trois-Rivières! Mais l'Exposition venait juste deux semaines par été...

Donc, nous sommes dans le métro, papa, maman et moi. Il faut débarquer et je reste dans le métro...Ma maman me tire par le bras. je crie à m'en fendre l'âme: tu m'as arraché le bras, ça fait mal!, j'ai le bras cassé! la totale quoi!

On passe une belle journée à la Ronde. Je trippais...c'était pas Disneyworld (où j'suis jamais allé) mais presque! (parlant de disneyworld, mes parents avaient gagné un voyage de deux semaines en Floride et je n'y étais pas allé. En plein milieu du voyage, y'avait ma fête. Ma maman m'appelle. Voici un résumé de la conversation dans cette parenthèse.

TANTE NOELLA: Téléphone pour toi Frédéric
MOI: Allô?
MAMAN: allô mon grand! Bonne Fête..T'es grand là! T'as trois ans!

(j'brode un peu, j'me souviens pas exactement de la conversation....)

MOI: Oui....
PAPA, DE LOIN: Bonne fête!
MOI: C'est ma fête
MAMAN: papa pis maman s'ennuient beaucoup de toi!
MOI: T'as-tu dit allô à Mickey pour moi?
MAMAN: OUi
MOI: T'as-tu dit bonjour à Goofy pour moi?
MAMAN: Oui, et à Donald Duck aussi
MOI: Okay, j'm'en vais fêter ma fête.

Et je raccroche.

Ma mère a braillé comme une madeleine en Floride. Elle s'ennuyait à mourir de moi et s'en voulait de pas m'avoir emmené visiter DisneyWorld, mais à trois ans, c'était pas vraiment l'idéal pour que j'en profite. Moi, j'avais un gâteau pour m'empiffrer et des bougies à souffler. Et surtout, des cadeaux à déballer!)

Donc...on passe la journée à la ronde et on prend le métro pour retourner à la voiture. je ne me souviens pas vraiment où papa l'avait garée, mais compte tenu de ce que je vais écrire, ce devait être dans le coin de crémazie, parce que...y'a des détails de l'histoire qui font que ça pouvait pas être sur la ligne verte, bon!

On est dans le métro et sur le banc devant moi, y'a un p'tit gars d'à peu près mon âge, d'à peu près ma grosseur. Un ti-gars de 6 ans quoi. Il est avec son papa.

Je dévisage, que dis-je, je scrute le ti-gars. Mon regard se promène. Ti-gars, ma mère, ti-gars, ma mère. Mère qui ne souhaite qu'une chose: que je garde ma gueule hermétiquement close. C'est que je suis curieux depuis mon plus jeune âge. J'aime bien tout savoir, le pourquoi du comment du parce que...J'ai besoin de réponses précises et exhaustives. Même si je ne sais pas encore la définition d'exhaustive. Je regarde attentivement le petit gars. Et ma mère redoute ce qui s'en vient. Parce que le papa du ti-gars regarde la scène, et il a pas l'air de trouver ça drôle.

- Maman?
- Oui? (elle le sait, oh qu'elle le sait!)
- Pourquoi le ti-gars à une tite-calotte?

Moi, jeune de région, j'étais devant mon premier ti-gars juif orthodoxe.

- Parce c'est comme ça dans sa religion

L'oreille du papa est bien tendue.

- POurquoi il a des frisoux?
- Parce c'est comme ça dans sa religion...Les gens ont des manières différentes de croire en Dieu.
- J'peux-tu en avoir une tite-calotte moi aussi?
- Non, parce que tu n'es pas de sa religion...

à deux pieds du ti-gars et de son papa, en me foutant royalement de ce qu'il pouvait penser. je DEVAIS savoir immédiatement.

Si jamais vous trouvez une dignité dans l'métro, rapportez-la svp...c'est à ma mère!`:O)

Mais j'lui ai jamais fait honte une autre fois en public...Jamais! ;O)

De belles choses

J'ai un peu voyagé...pas assez à mon goût par contre. J'observe autour de moi et j'vois, j'Absorbe mon environnement.

J'ai plein de souvenirs qui font que, si je devenais aveugle demain matin, j'pourrais m'passer des films en n'en plus finir dans ma tête. Je sais, ce serait bête de faire ça, de ne pas accepter ma condition, de ne pas développer mes autres sens. Ok, je le ferais seulement avant de m'endormir, à l'instant où je sens mon corps basculer d'un état à l'autre. Et j'ramènerais ces souvenirs...

- Ma barbotte dans son seau dans ma brouette. Toutes les nuances de brun réunies ;O)

- Une autoroute au Mexique. Tout le monde dort dans l'autobus, enfin, presque tout le monde. Je suis éveillé et heureusement, le chauffeur aussi. Un gaillard ventru et moustachu qui me parle en espagnol. Je réponds du mieux que je peux, mais le silence occupe plus de place que nos mots. Une cassette tourne dans le lecteur. SA chanson joue. Il me regarde, lâche le volant et danse en me disant: Bailar, bailar! Il rie, mais pas trop fort: les passagers dorment. Je lui souris. Je suis assis sur le strapontin qui se déplie dans l'escalier de l'autobus. On est à traverser un désert. 24 heures de route, entre mexico et chihuahua. Au loin, les montagnes, de chaque côté, du sable, et dans le ciel, un soleil rose.

peu à peu, la lumière inonde chaque parcelle de sable. On baigne dans un aura rosé. C'est lumineux et doux à la fois. Je m'endors parce que je n'ai pas dormi de la nuit, les yeux ecarquillés devant cet environnement nouveau. Je cogne des clous et passe près de tomber dans l'escalier. Le chauffeur me parle, je ne comprends rien. La fatigue gagne son combat. Je me lève, replie le siège et retourne à ma place. Je me colle le nez à la fenêtre et j'm'endors au levant, en plein milieu du désert.

- ça fait quelques heures que je marche. Je suis le chemin des Hâleurs, qui relie la petite ville de Lannion, en bretagne, à la mer. Les bateaux devaient se faire tirer par des cheveaux pour négocier les méandres de la petite rivière, sinon ils risquaient de s'échouer. Je gravis une pente abrupte, parce que le chemin disparaît et que je devine une route en haut de la côte. Je parviens à la route et je continue ma marche en direction de la mer. C'est en dénivellation, mais j'suis fait fort. J'arrive en haut, où y'a une place, entourée de belles maisons bourgeoises. Je vais au bout de cette petite place. En contrebas, y'a une baie qui s'élargie pour devenir la mer. Je prends des photos dans ma tête.

- J'suis à quiberon, un village sur une presqu'île. Il a plu toute la journée, ce qui m'a obligé à rester à l'intérieur. J'viens à peine de souper, j'ai des fourmis dans les jambes. Je me promène et naturellement, j'me retrouve sur la plage. PAs une plage de touriste, non. Une plage de sable compacté, pleine de roches saillantes, où nos pas laissent des empreintes nettes. Je saute de roche en roche, en m'avançant dans la mer. J'ai un but: un gros rocher solitaire à quelques dizaines de mètres de la rive. Les vagues sont quand même grosses, mais pas assez pour recouvrir les rochers. c'est comme un jeu de marelle marin. J'arrive au gros rocher, où y'a assez d'place pour 5-6 personnes assises. J'm'écrase sur le bout de ce rocher. Un peu plus loin, les vagues sont encore qu'une houle, persistante certes, mais une houle. Un vieux rafiot avance péniblement sur l'eau. à part cet incongruité, y'a que de l'eau et des rochers dans mon champ de vision. à l'horizon, la mer et le ciel se fondent. Je plisse les yeux, rien à faire. Ma vision ne porte pas à des milliers de kilomètres. je ne vois pas le québec. ça fait une semaine que je suis en france et je me rends compte que je suis loin de chez moi. ça dure 2 secondes et je retourne à ma contemplation.

- j'sonne à la porte. Oui, je l'ai vue en photos, mais là, on s'rencontre. Le téléphone sonne, j'entends des pas, la porte s'ouvre "rentre, rentre, ce sera pas long." pendant qu'elle parle, je la détaille. Cheveux bruns foncés avec des reflets roux, un visage infiniment mignon, bien roulée, des lunettes comme j'aime, un sourire d'enfer et surtout, des yeux qui pétillent.

je me dis "bon ben, mon homme, tu viens de te faire une amie, parce que no way que cette fille-là va vouloir de toi!"

quelques heures plus tard, nous regardons les étoiles filantes, sur le bord d'un lac. Enfin, elle, pas moi. J'suis trop occupé à la regarder elle. Je suis revenu chez-nous à 6h du matin, je travaillais à 7h. J'étais fatigué et pas fatigué en même temps.

Son sourire. Si j'étais aveugle, c'est ce qui me manquerait l'plus. Mais j'aurais encore son odeur, sa peau et sa voix.

mardi 22 mars 2005

La grève prise II

Moizaussi, j'ai fait partie d'un mouvement de grève étudiante.

Je me souviens comme c'était romantique et beau et grand! On avait bloqué la Ville pendant au moins une semaine, l'UQAM et lUdeM étaient fermées...Même la télé en était bouleversée!

J'passais mon temps dans l'appart' de ma blonde du temps. On écoutait des films à longueur de journée, on bouffait quand on avait faim et quand on sortait, c'était l'anarchie dans les rues...

Janvier 1998, le Québec entier était paralysé par notre grève étudiante!

Quoi? C'était le verglas?

Pourquoi j'suis toujours le dernier informé?

histoires de bonhomme

Des fois, des petites fois, j'ai des pensées vraiment, mais alors là vraiment, vraiment connes. C'est rare! (pffff!)

Ce qui est le plus drôle, c'est que je prends le temps des écrire, des les paufiner, d'en faire des histoires plus ou moins cohérentes. J'suis parti sur un trip d'écrire les histoires des "bonhommes..." m'enfin...

En v'là quelques unes!

Sa distraction l’ayant détourné de son chemin habituel, le bonhomme en pain eu très peur quand il s’est rendu compte qu’il était au milieu d’un parc. Les oiseaux sont gros maintenant.

L’homme invisible a besoin de beaucoup d’attention. Il se rend au parc et ouvre son paletot invisible devant tous les passants. Personne n’est choqué.


L’homme-grenouille ne fume qu’une fois, mais il en profite.

Des fois, l’inspiration sur un sujet donné ne vient pas du premier coup, ou les farces faciles et évidentes clignotent incessamment devant mes yeux.

L’homme-éléphant a trompé sa femme…

C’est le cas ici; pas besoin, ni l’envie, de continuer.

L’homme-cochon d’inde venait de commencer sa journée dans les portes tournantes…
Voir l’histoire de l’homme éléphant…


Peu de gens connaissent l'existence du Bonhomme Pantoufle, cet être abject qui vient manger les pieds des enfants qui ne rangent pas adéquatement leurs pantoufles. C’est peut-être parce que j’étais le seul enfant au monde à savoir qui c’était et que j’avais vu mon père, deux pantoufles aux mains, essayer de me faire peur par la fenêtre de ma chambre…Peut-être…

Le Bonhomme Carnaval était vraiment fâché quand il a su que quelqu’un d’autre de sa famille voulait le supplanter dans l’imaginaire collectif. L’adaptation cinématographique japonaise rappellera sans aucun doute les grandes batailles opposant Godzilla et King Kong. Bientôt, ou beaucoup plus tard si on est chanceux, sur les écrans des moins bons cinémas : La guerre intestine des Carnaval : Bonhomme contre Super.

Bon...assez de stupidités pour tusuite!

Le post dont le titre est pomal plus long et intéressant que l'histoire qui va être écrite dedans

C'était une fois une grosse madame pis son four marchait pas.

rat des villes, rat des champs

Bientôt, dans m0ins d'un an, va falloir trouver une maison à nous.

Mon idéal, c'est ça, mais bon, avec des enfants, notre propension à pas vraiment nous ramasser (même si on est ordonnés!) et notre besoin d'intimité, on biffe cette option.

Reste le choix de l'endroit de notre implantation!

Montréal - banlieue - campagne

ouff...pas facile...Moi, j'aimerais bien montréal passque j'adore la ville et j'hayis le trafic...sauf que les unifamiliales sont hors de prix. Moi un plex, ça ne me dérange pas. Va juste falloir réveiller le castor bricoleur qui hiberne, ou est mort, en moi. Le hic, pour Catherine, c'est le terrain. Elle veut un terrain. Un bon compromis serait d'acheter un chalet. Qui dit chalet dit coûts et....trafic!

la banlieue...Faudrait qu'on habite pas trop loin du train et que je n'aie pas 4534-98640968 transferts à faire pour aller au boulot parce que je ne veux pas prendre l'auto et être pris dans le (tout le monde ensemble) trafic. Mais là...faut avoir deux autos, tous nos amis sont en ville, nos activités aussi, faut toujours aller reconduire les enfants partout et les maisons sont quand même chères.

reste la campagne, où on peut trouver une centenaire avec un terrain au coeur du village pour 70 000$. mais là faut prendre le char pour aller au train....les mêmes inconvénients de la banlieue mais en pluxe gros. PIs ça sent la vache.

JE SAIS! Moi en ville dans un loft la semaine et je vais rejoindre la famille à la campagne le week-end...pas sûr que catherine serait d'accord par contre. S'occuper seule des marmots à la semaine longue...

JE SAIS! je fais du télé-travail et on habite à la campagne...mais non, va falloir que je me tape quand même plein d'heures de route pour les pratiques de musique et pour l'impro...Et Catherine aussi...

JE SAIS! on habite en banlieue, mais dans un plex...mais les plex de banlieue sont lettes...

AH...je SAIS! je retourne me coucher...J'suis au bureau...FUCK!

L'histoire de Jo

C'est mon ami, Jo.

mais depuis un an et demi, il reste loin. D'abord Val D'Or, puis Rouyn et là Amos. Si ça continue, il va bientôt habiter à Kuujuaq. Ou Chisasibi.

J'pense qu'il s'en va loin comme ça pour fuir ses démons. Parce que Jo en a des démons. Mais Jo, dans l'fond, c'est pas un gars qui aime les démons. Il est loin d'être sataniste, Jo. Même qu'il est humaniste.

Il a eu une drôle de vie, mon ami. Il a frayé avec des gens louches, qu'on pourrait même qualifier de "provenant du milieu interlope". C'est suspect le mot interlope. Longtemps qu'il a frayé avec eux, mais en même temps, avec une certaine impunité. C'est qu'il était un bon businessman mon ami. Il rapportait beaucoup d'argent.

Mais il en a eu assez. Il voulait vivre de sa passion, le théâtre. S'partir une compagnie de théâtre et écrire et jouer. Jouer, ça faisait un bout qu'il ne le faisait plus. Ah, il était sur scène, mais il laissait la place aux autres. Comme moi. "Vas-y Fred, c'est toi qui fait l'équipe!" qu'il me disait lors de nos matches d'impro. Moi, naïf et content, je le croyais. Dans le fond, c'est tout ce que ça me prenait pour réaliser mon potentiel: quelqu'un qui croit en moi. Et Jo, assis sur le banc, me regardait avec un petit sourire énigmatique accroché aux lèvres.

J'ai été le dernier de la bande à connaître la vraie nature de son travail, le seul qui n'a pas été impliqué dans des histoires, mais j'en ai profité d'une manière ou d'une autre. Bouffe au resto, whisky à gogo, soirée cinoche et j'en passe. P't'être que dans l'fond, Jo était heureux de faire du bien.

Une fois, j'voulais participer à une combine, question de faire un peu d'argent. Jo a jamais voulu...T'es pur toé, qu'il me disait, on changera pas ça.

Le 12 août 2003 au matin, j'ai appelé Jo pour lui conter une belle histoire. La veille, j'étais allé voir des étoiles filantes sur le bord d'un lac, pis j'en avais ramené une avec moi. Pas juste une, en fait. La seule. Ben, celle pour moi. J'ai jasé 20 minutes avec lui au téléphone; il repartait le lendemain pour l'Abitibi.

le 15 août, je suis au boulot, mon téléphone sonne. Jo. Je jase avec lui. Il tergiverse, tourne autour du pot...Abouti que je me dis...Il m'annonce que lui et sa blonde (une amie à moi dans le temps...longue histoire) vont avoir un enfant et que je suis le meilleur choix pour être le parrain.
Quelle marque d'amitié.

Fast-forward au mois d'octobre. On est en tournoi d'impro à Québec, une fin de semaine tous ensembles pour ce qui s'avèrera le dernier tournoi des Psychos. C'est le samedi soir et j'attends Jo pour aller souper. Lui est au téléphone avec sa blonde, à essayer de connaître les résultats.

Elle devait passer des tests pour voir si le petit allait être normal. Elle avait emmené ses démons avec elle en Abitibi. Depuis qu'elle se savait enceinte, elle couchait à gauche et à droite, prenait de la drogue (méchante drogue!)...bref, elle ne faisait rien de bon pour la petite bébitte qui s'battait dans son ventre.

Je suis assis face à lui et j'écoute plus ou moins ce qu'il dit. Je suis concentré sur sa face qui s'défait. Il raccroche avec un bye plaintif, poussé de sa voix de ti-cul, celle qu'il prend quand ça va mal. Il me regarde, la tristesse du monde au fond des yeux.

Il me fixe et me dit, en phrases détachées:

"Elle s'est fait avorter. Sans m'en parler. Elle avait tout prévu. J'aurai pas mon petit bébé."

Quoi répondre? Quoi dire.

J'l'ai juste pris dans mes bras. J'suis sorti et j'suis allé souper. J'lui ai rapporté un frite de chez Fusée.

lundi 21 mars 2005

si j'avais un cabot

Cath est allergique, snautazusse...

mais si j'en avais un, ce serait un de ces trois-là

jack russell terrier: les chiens les plus intelligents et les plus cuuuuuuuuuuuuuuute au monde...une boule d'énergie!

hush puppy: le genre de chien que lorsque tu lui montres la laisse tout enjoué, en disant "vient pitou, on va s'promener", il lève un seul sourcil, l'air de dire;" encore?!?! on est allé HIER!"

un dach...deashu...daschu...Un chien-saucisse!: le deuxième plus cute! Partage certaines caractéristiques physiques avec le doberman (la robe...pas la corpulence!) mais est doux doux doux...

dans l'fond, ces chiens-là, c'est un peu moi...

cute et intelligent (pas le plus, mais pas le moins non plus!) Mon prof d'administration, le vénérable Charlie Huang, disait: "je suis le plus petit des grands, mais le plus grands des petits!" et quand j'ai une idée en tête ou que je participe à une activité que j'aime, je suis infatiguable.

le hush puppy: ben, je suis nonchalant, un roger bon temps quelque peu casanier qui aime ses habitudes, son petit confort...

pis le daschund...parce que souvent, en me côtoyant les gens disent: what the fuck! comment un gars peut-il être hyper sloppy un matin et habillé dandiesquement le lendemain? Comment peut-on faire cohabiter dans la même personne un utilisateur numéro de plusieurs logiciels complexes qui ne sait même pas faire du HTML (à part des liens!)? Comment peut-il aimer autant The Mars Volta que tomber d'Annie Villeneuve (une bonne toune, c'est bon! Quelle tautologie!)?

Mais j'aurai pas de chien(S)...Peut-être un furet ou un cochon! et sûrement des petits démons!

un peu plus léger

L'humour que j'aime:

- l'humour trash (bébés morts, rire des handicapés...punches pas fins)
- le cynisme et le sarcasme et l'ironie (en vrai, que je manipule avec aisance)
- l'humour intelligent (j'parle pas de pierre légaré...plus deschamps, lemire, sol, meunier)
- l'humour absurde (Denis drolet, meunier encore, Martin petit et toutte c'te gang-là
- Martin matte, louis-josé houde

CHUS tanné des maudits cossins de relations homme-femme, pis de la société de consommation! EURK! y'a pas trop d'humour au québec, y'a juste trop d'humoristes qui font les mêmes jokes plates! Quand c'est rendu que je dis les punches avant l'humoriste...

Une joke que j'aime beaucoup:

Une fille passe à la caisse au supermaché. Le caissier scanne les articles: une pomme de laitue, de l'assaisonnement de laitue en boîte, 3 repas congelés, une tomate, 4 patates, 6 yogourts, deux litres de lait, 3 steaks emballés individuellement, 6 croissants, un petit pot de beurre d'arachides.

le caissier regarde la fille: "toi, t'es célibaitaire, hein?"
la fille: "Oui! t'es capable de voir ça juste en regardant mon épicerie!!!??
caissier: "Non, t'es laide en tabarnak!"

ça, c'est une joke qui me fait mourir de rire!

Les premiers super-héros

J'parle pas de superman, batman, spiderman.

Mais de papa-man et de ma-man

Nos premiers héros, ceux qu'on essaie d'émuler de notre mieux toute notre vie (des fois, ils peuvent être nos nemesis, mais dans mon univers, ce sont des héros gentils (dieu que ce que je regarde comme film influence mes posts (j'ai écouté les incredibles vendredi)) passque je veux faire comme eux)

sauf qu'à un moment donné, on voit le trucage. Papa-man et ma-man sont des gens normaux, pas juste les personnes qui tuent les monstres dans nos cauchemars, qui s'battent plus fort que nous contre l'otite, qui s'fendraient en quatre juste pour qu'on soit heureux.

Quand on voit le trucage, on s'rend compte que nos parents sont mortels.

Pour maman, c'est simple, c'est quand j'ai eu mon accident, parce que sinon, ma maman elle est toujours forte devant les autres (mais elle se tape de ses migraines parce que sa tête est plus capable de contenir toutes ses émotions je pense) et ne montre jamais qu'elle peut avoir mal. C'est quelque chose que je garde d'elle. C'est bon pis c'est pas bon en même temps.

Donc, quand j'ai eu mon accident, (voir le post sur les regrets) mes parents étaient partis en voyage. C'était la première fois qu'ils partaient pendant que j'étais en colonie de vacances. La première! à 12 heures de route. Ils sont revenus le lendemain matin (ils ont su à 23h), à 5h. Avoir écouté ma mère, mon papa serait remonté dans la voiture illico et ils se seraient tapé les 900km de nuit. Ils sont arrivés vers 14h à mon chevet et ma mère était dans tous ses états.

POur papa, c'est allé un peu plus loin, dans le temps et dans le constat.

première fois:

Je devais aller chez le dentiste, et comme j'étais pensionnaire, mon père venait me chercher le soir pour y aller. C'est l'hiver, je suis habillé et j'attends au poste habituel. Pas de papa. Je suis au bout du grand corridor du 3ème étage, près de la chapelle et de la bibliothèque. Papa apparaît au bout du corridor, près des classes. Je cours vers lui mais je stoppe ma course à mi-chemin. Y'a quelque chose d'étrange, une lourdeur dans ses pas. On s'rejoint au deux-tiers du chemin. Il reste muet. Sa figure est toute rouge, ses yeux gonflés. Il met sa main sur mon épaule et me dit: "vient, on va aller à la chapelle." En marchant, il ramasse toutes les miettes de son courage pour me dire que son père est décédé. "Grand-papa Mailloux est mort, on va aller prier." J'étais là, ti-cul de 12 ans, à côté de mon héros, un grand et gros monsieur, qui pleurait comme un p'tit gars, incapable de faire ou de dire quoi que ce soit. Ce jour là, j'ai compris que mon père était pas fait d'acier.

Deuxième fois:

Je reviens du cégep, j'ai une lettre que j'attendais depuis quelques semaines qui m'attend sur le comptoir. La réponse pour mes auditions à Up with people. Y'a personne à la maison: normal, y'est même pas 18h. Je patiente 5 minutes et j'ouvre. Je suis accepté. Plus de 10 000 personnes dans le monde font une demande et seulement 500 sont sélectionnés. Je suis un de ceux-là. Je vais attendre une année avant d'aller à l'université, mais cette année, je la passerai en tournée, à faire de la musique avec une centaine d'autres jeunes de partout dans le monde. WOW! 19h...toujours personne. 20h...téléphone qui sonne. C'est ma tante qui veut me parler. Elle me dit de ne pas m'inquiéter que tout est correct...QUOI! Juste le fait que tu m'appeles ça m'inquiète. Elle me dit que tout va bien, que ma mère va m'appeler. Je raccroche et je fais les dix millions de pas. les minutes s'égrènent, l'horloge ne révolutionne pas assez vite pour moi.

re-téléphone. Maman qui me parle. J'suis plus ou moins présent. Papa...crise cardiaque, soins intensifs, miracle...j'griffonne le numéro de la chambre et je saute dans ma voiture. J'ai 18 ans, bientôt 19. J'évite 14 accidents en me rendant à l'hôpital. je stationne la voiture du mieux que je peux et je me propulse vers l'unité des soins intensifs. Rendu là, je n'ai plus envie d'avancer; je suis soudé au sol.

Ma mère vient me voir, me résume la situation. J'entre dans la chambre. Au milieu des toiles d'araignée de tubes, au milieu des bips-bips assourdissants, au milieu d'un petit lit d'hôpital, sous le drap blanc et les perfusions, y'a mon père. enfin, la coquille de mon père. Ses yeux se tournent vers moi. Je le le regarde, sans dire un mot. Il me fait signe d'approcher. Je fais quelques pas vers le lit, je m'asseois sur une chaise et je prends sa main. Il me dit que tout va être correct, qu'ils s'occupent bien de lui.

Je me retiens pour ne pas pleurer devant lui. Son fiston est fort, il le sait. Je reste quelques minutes, parce qu'il doit se reposer. Je prends un de mes bracelets tressés et je le mets à son poignet. "pour que tu penses à moi, pour te donner ma force papa, pour te montrer que je pense à toi." Je suis sorti, je l'ai regardé une dernière fois et ne suis retourné à l'hôpital qu'à une seule occasion. J'étais incapable de le voir comme ça.

Cette journée-là, je me suis rendu compte que mon papa était mortel.

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ça fesse comme un dix-roues cette constatation, oh oui. Voir ses parents vieillir.

pis c'est encore plus vrai maintenant que j'entre dans un nouveau cycle de vie.

J'ai des cheveux blancs aussi (ce qui fait capoter ma mère) je me marie dans moins de 6 mois et mon père m'a fait un compliment détourné l'autre soir, une manière bien à lui de me montrer sa fierté.

cath, papa, Jean-jean (un ami de la famille) et moi étions ensemble, à discuter de plein de trucs. On parle de job et jean-jean fait une remarque sur ce que coûte un mariage, la vie à montréal. Mon père le regarde et, avec un ton de papa fier, lui dit: "uh, y gagne plus que moi!".

Ok vieux singe, tu me l'as pas dit directement, mais je sais que t'es content de voir que "j'vivrai pas dans la misère", que t'es content de me voir devenir un homme.

Je sais qu'il ne lira probablement jamais mon blog (passqu'avec internent, les gens s'parlent pus selon lui) mais j'pense qu'il le sait. Lui et maman sont encore mes héros. Pis ils le resteront toujours

dimanche 20 mars 2005

Je n'aimerais pas rencontrer dans la rue...

- Youppi en feu (pas au figuré, au propre...)

- Le bonhomme sept heures (au secours)

- Un coelacanthe (techniquement, dans la rue, il serait mort, mais disons qu'il ne l'est pas...pis qu'en plusse il parle!)

- La peste

- Eric Salvail (quoique j'lui botterais le cul deux fois...pour chaque saison d'occupation double)

- Jacques Godin, Gilbert Sicotte et Jean L'Italien...Le trio infernal de la pas-belle-peau du visage

- Un pneu d'autobus encore accroché sur l'autobus


Par contre, j'aimerais bien:

- jaser avec yvon deschamps
- gratter la guitare avec Daniel Bélanger (entre autres)
- boire un whisky avec Tom Waits
- refaire de l'impro avec Réal
- jouer une petite partie de basket avec

mon équipe
C: Dirk Nowitzki
PF: Kevin Garnett
SF: LeBron James
SG: Manu Ginobili
PG: Steve Nash
BENCH: Moi
BENCH: Shawn MArion (qu'y'attende son tour!)

L'autre bord (mais on peut s'mélanger des fois!)

C: Big Z (passque Manute est plus là!)
PF: Amare Stoudemire
SF: Andrei Kirilenko
SG: Kobe Bryant
PG: Jason Kidd
BENCH: Charest !
BENCH:Dwyane wade

Mais faudrait pas que charest et moi on soit dans la même équipe: on s'rait ben trop fort!


Ouin...il m'faudrait un pied de plus! avec le même poids....ou quelques kilos en moins (j'reste convaincu qu'avec l'impulsion que j'ai, à 190-200 lbs, je touche le panier...)

c'est surprenant, j'suis rond et j'saute haut..Une super balle!

Je suis une super balle!

JE

SUIS

Une

suuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuper-baaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaalle!

ça fait mal, être une super-balle.

la cuisine

Je me demande si la recette de sauce à spag' du papa de Mara est bonne? J'ai jamais osé essayer (oser une recette de sauce à spag! Whouhou!)

Même chose pour mon plateau IKEA qui nous révèle une recette de gâteau au fromage.

Information inutile: IKEA s'écrit toujours en majuscule et sans accent.

j'vais maintenant lier les deux informations ensemble (cuisine et IKEA j'veux dire)

Y'a le monsieur qui monte les meubles IKEA qui m'a dit que les cuisines que le magasin offre sont pas vargeuses.

Voilà, c'est dit.

Je sens que vais me faire poursuivre pour diffamation moi.

IKEA contre Frédéric

J'm'asseois sur mon Nikkala brun pis j'attends l'subpeona...

Top cinq des doigts

voici mon très pertinent top 5 de mes doigts préférés, sans ordre et sans égard à la dextritude desdits doigts...

1- auriculaire
2- majeur
3- annulaire
4- pouce
5- index

c'est important, topcinqer nos doigts.

samedi 19 mars 2005

le monde de l'homme, le monde de la femme

Hier, j'ai eu la confirmation que certaines sphères de la vie sont réservées aux hommes.

Cath et moi, on écoutait "The incredibles". Au début, je remarque que Lucas est impliqué dans le film. Mon coco roule à fond et fait des liens entre Star Wars et le film...Sam Jackson en Frozone, les corridors ronds du repère de Syndrome et surtout, les bruits de pas dans les corridors...c'est le même son que font les stormtroopers! Y'a d'autres trucs aussi, mais c'est assez commun: les archétypes, le méchant qui veut s'venger passqu'il peut pas être dans les bons, l'excentrique qui donne un coup de main, les jeunots qui découvrent leurs pouvoirs et qui pètent la yeule aux méchants (la scène de la course de Dash sur l'île m'a fait penser à celle des bikers sur Endor ET à la course de Pods dans the phantom menace...anyway)

Donc, je relève le fait suivant: ça paraît que Lucas est impliqué dans c'film (avec l'accent anglais, lucas...)

CATH: Eric Lucas? (avec l'accent anglais itou)
MOI: Qui ça?
CATH: Ben, Eric Lucas (re-accent anglais), le lutteur...
MOI: Le boxeur...Non, George Lucas, le gars de Star Wars
CATH: Ok...Tu dis ça à personne!
MOI: J'vais en parler à mes amis pis on va rire de toi.

Et c'est là que j'ai remarqué une autre différence entre le monde du gars et des filles...

CATH: Tu vas tellement mettre ça sur ton blog!
MOI: Maintenant que tu en parles, oui!
CATH: - petite face contrite -

Avant qu'elle ne mentionne le blog, j'y avais pas pensé du tout! Voici le constat:

1- la plupart (passque j'hayis généralisé (en passant, je sais que ça s'écrit "j'hais", mais j'hayis sonne mieux) donc, la plupart) des femmes ne connaissent pas les univers des hommes: sports, ciné fantastico cool (les star wars, dune et cie).

2- les gars pensent pas nécessairement à colmater les brèches quand ils font une gaffe...cath a tout de suite pensé à: il va l'écrire sur son blog pis j'vais avoir l'air folle. Un gars trouve une justification à son erreur ou encore pire, insiste pour dire que son erreur, s'en est pas une...surtout le deuxième:O)

Mais bon, les incredibles...That was wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiicked!

:O)

vendredi 18 mars 2005

de retour

J'étais parti gambader pour fêter les liens nouveaux

cueillir des pâquerettes précoces et les épétaler en chantant des tounes de Walt Disney, embrasser les bébés dans des landaus, donner des high-five aux gamins sur la rue, répandre le bonheur d'avoir des LIENS....juste à droite...des LIENS!

J'imagine la gueule des web-pros, hyper-blasés...Ouais, des liens, pis?

Ce ne sont pas n'importe quels liens, ce sont les miens!

Y va y avoir hyper-abondance bientôt! Le décompte dans mon coco est commencé (Apple, partitions 101, vertige, plein de groupes de musique...whouahou!)

Merci spécial à Carl

Un grand merci à Carl pour ses connaissances incroyables en HTMl (normal, il travaille dans le web!) pour...taratatatatatatatatatattaa

la section LIENS!

passque moi et le html...pffff....(si je m'y mettais par contre, je torcherais!)

mais comme je m'y mets pas, je torche pas.

merci Carl!

Y'a des liens...Je reviens dans deux minutes...

j'suis menteur

L'autre avant c'était pas l'dernier!

C'est vendredi
Je m'ennuie
ça fait 9 mois que je travaille dans un bureau, seul, quand j'suis une bête des relations. Les seules communications que j'ai sont: blog, courriels, téléphones de Catherine, demandes de rush des collègues (j'peux être deux semaines sans en avoir de ça par contre).

j'ai été pendant 5 ans coordo d'événements spéciaux. je travaillais avec plein plein plein de gens, à la journée longue. Là, c'est le contraire. Depuis deux semaines, je m'emmerde royalement.

J'aimerais ça connaître mes collègues...là, je suis le weirdo qui implante la nouvelle technologie, c'est tout.

J'aimerais ça lire aussi. Écouter plein de musique, jouer au XBOX, faire plus de pesstaks...être sur scène...écrire plus aussi. Prendre le temps de faire tout ça

Y'at-i un mécène du bonheur en quelque part?

Je demande pas grand chose, juste assez pour bien vivre (j'suis doudou un peu) et pouvoir faire ce que j'aime. Rien de plus. C'est sûr que ça deviendrait payant: j'écrirais des best-sellers et des films à succès, peut-être même une série télé, qui sait. Et des chansons d'amour et des chansons tristes aussi. Le mécène, y pourrait faire des sous, moi aussi. Pis en prime, je serais heureux.

Là, j'fais juste des sous. (mais j'ai ma catherine, alors ça apaise les bobos...)

Je retombe dans ma zone mauve
Entre les bleus
et les rouges.

Ouin. Vivement Pâques et ses cocos!

un dernier pour le week-end

J'parle musique souvent et y'a deux bonhommes que j'admire particulièrement...Tom Waits (j'y reviendrai) et Stephen Faulkner.

Faulkner, c'est LE grand oublié de la musique au québec. Pourtant, y'a joué longtemps avec Plume (avec qui il chante Jonquière et autres belles chansons) et il a connu un très grand succès avec Si j'avais un char.

Sa musique, bien influencée du country, du boogie, du blues et du folk-rock, appuie des textes bien écrits, touchants, simples et percutants. La dérive, la musique, les chums, les rêves et les amours brisés, la nostalagie de l'enfance, la marginalité sont des thèmes récurrents dans ses tounes.

J'adore, en bloc, ce qu'il a fait et ce qu'il continue de faire.

J'laisse les paroles de Cajuns de l'an 2000, pour ceux que ça intéresse.

Les verrons-nous un beau jour à l'aube, s'avancer à l'horizon
Les bateaux qui nous emporteront
Entendrons-nous les cloches du villages annoncer qu'il est trop tard
Sonner l'heure du départ

Ou serons-nous tout simplement
déportés du petit écran
victimes et artisans du prochain grand dérangement
Nos campagnes seront-elles nos bayous, notre pays d'exil
Un beau matin nous réveillerons-nous, cajuns de l'an 2000

Quand tous nos poètes se seront tus et que seront partis nos aïeux
et que nous aussi, nous nous ferons vieux
quand on changera le nom de nos rues pour ceux du pays des angles
et que nos enfants ne parleront plus la langue

Irons-nous manger du gumbo, le samedi chez les thibouthot
danser le two step au Fait Dodo, écouter les zydecos
Chanter ti-gui-digue-dye, tui-gui-digue-do Jumbalaya, souvenez-vous
Y'a pas longtemps pas loin d'ici, à Sault-Ste-Marie

Anne ma soeur Anne, n'a jamais rien vu venir
et les bateaux l'ont emportée
pour une autre Louisiane, une autre swamp aux souvenirs
une autre île sous le vent, abandonnée

Irons-nous manger du gumbo, le samedi chez les thibouthot
danser le two step au Fait Dodo, écouter les zydecos
Chanter ti-gui-digue-dye, tui-gui-digue-do Jumbalaya, souvenez-vous
Son of a gun, aurons-nous du fun, dans le bayou


Anne ma soeur Anne, entends-tu les goddams qui viennent

(faulkner)

J'peux juste rajouter...WOW...pis c'est toutte de même!

top 10 tounes de JP, tounes de Claude

mon top 10 des tounes de JP Ferland

1- maman, ton fils passe un mauvais moment
2 - monsieur gobeil
3- la route 11
4 - si je savais parler aux femmes
5 - ton visage
6 - qu'êtes-vous devenues mes femmes
7 - god is an american
8 - le soleil emmène au soleil
9 - le petit roi
10 - télégramme à une folle

top 10 tounes de claude

1 - partir avec le vent
2 - la chasse-galerie
3 - femmes de rêves
4 - besoin pour vivre
5 - j'ai souvenir encore (même si j'l'ai entendu qu'une fois!)
6 - un prince en avignon
7- pas question d'aventure
8 - l'infidèle (1010101010204392957329573947582345798257 de fois meilleure que star ah! que des crottes!
9 - si dieu existe
10 - en voyage

pis j'mets pas le Blues du businessman, passque y fait jsute la chanter!

L'écriture automatique

Des fois, moins souvent qu'avant, je m'adonne à l'écriture automatique. Les aventures rocambolesques de Rosaire en sont un exemple presque parfait...ben euh...pas vraiment en fait, mais ça ressemble. Quand j'écris les péripéties de Rosaire, je n'ai aucune idée de ce qui s'en vient. J'écris et les imbécilités s'imposent d'elles-même.

Y'a quelques années, je me suis donné un objectif, qui en soit n'était pas difficile à atteindre: pendant 7 jours consécutifs, écrire. J'ai posé des balises bien définies: pas le droit de relire et decorriger, écrire tant que l'inspiration est là et finalement, chaque texte de la journée correspond à une division d'un tout, appelé "L'Octologue de l'immédiat". Pour la huitième et dernière partie, j'ai choisi des textes que j'avais écrits auparavant et qui s'inscrivaient bien dans la démarche artistique.

Le résultat est bien sûr inégal et semble décousu, mais il s'en dégage une ligne directrice assez forte, qui représente ce que je suis (pas ce que je projete ni ce que les autres pensent de moi) et ce que je vivais à cette période. C'est un exercice que je recommande à tous. Dans mon cas, ça donne une prose poétique à tendance jeux de mots et alitérations...Un exemple, que je fais de ce pas. (étant donnée ma propension à l'épanchement verbal, ça pourrait être long, parce que je n'arrête que lorsque la source est tarie et que les phrases tardent à me sortir des doigts.)
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L'apache de fin de saison
dans l'escalier en colimaçon
dans l'colimateur du percepteur et de l'impôt
gravit les échelons des échevelés
sans poser de questions

pas qu'il se surprenne de comprendre
les méandres d'un monde aquatique
hermétique de l'intérieur
sans câble ni reality-tivi

En détection de mouvements
qui guette les proies sur le trottoir salé
juxtaposition des éléments de la charte des droits et libertés
des hommes et des animaux

"Où es-tu?"
c'est la question qu'on s'pose
à chaque matin d'vant l'miroir
"Où vas-tu?" celle qui suit derechef
et on s'rase en diagonale
faut pas trop bien paraître, faut rester un p'tit peu sale

Le comble de l'amertume c'est de pas croire son instinct
quand il te dit que les loups ont encore faim
quand il te fait croire que t'as l'pied marin
pour naviguer sur les eaux troubles
et qu'en bout d'ligne, tu l'maudis ton instinct
pourtant, y t'l'avait dit.

reste pas là branché sans rien faire
Quand dehors y'a des tonnes cubiques d'air
dans ta tête aussi, des tonnes cubiques d'air
qui demandent juste à être chantés

ta partition à été rebiffée
les rondes remplacées par des doubles croches
y'a pus de silence au coeur de l'apache
que des staccatos troublés et des coups de hache
un tambour sourd percutant
des débours inquétants
une suite de cèdre
et un coutelas d'ivoire
un fromage de chèvre et deux billes noires

Une chance qu'y'a ses mers et ses baies
l'eau calme du printemps juste après les crûes
quand l'niveau est à son plus haut et chantent les engoulvents
la barque amarrée et la marée basse

des hâvres dont seul l'indien connaît les chemins
une proue qui fend l'eau et détourne l'écume
indigo et vert lime pour les intimes
un lite-brite show juste pour lui
le sauvage qui regarde les lumières et reste pantois
qui caresse la crinière et l'crie sur les toits

"Au diable les sbires de l'empire mal-léché
et les scribes qui veulent m'attacher
les harnais ne me feront plus jamais peur
les cordes qui m'attachent me mangeront jamais l'coeur
si demain le soleil oublie d'se lever
j'irai dans la clairière et j'en ferai brûler un
le mien
qui sera haut dans mon ciel
et juste dans ma tête
comme une neige au mois de mai
qui r'fait vivre mes tempêtes."

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c'est ça...pis j'assume le fait d'avoir transgressée une de lois que j'm'étaits données: pas écrire de poésie sur mon blog ;O)

Frédéric qui s'assume en s'mordant les lèvres :O)

Le Petite bête Poilue

résumé (si une telle chose est possible)

Rosaire arrive sur la grande Roue de la Ronde. C'est un ancien élève de Splinter (le rat de TMNT) et il a pété la yeule à des gardes armés. Sa presque blonde est partie avec un rat et le Doc Mailloux n'a plus sa jambe de bois. Max Headroom a joué dans l'émission pis le vieux de la mutuelle d'Ohaman fume du crack. France Beaudoin n'apparaîtra jamais dans ce roman-web: elle coûte trop cher...

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Rosaire tourne et tourne dans la grande Roue. Il a eu beaucoup de difficultés à la faire partir, mais depuis 583 rotations, le momentum l'aide énormément.

Des hélicoptères tournoient dans le ciel, encerclant la Roue. Des spots (sans logo de batman) balaient le ciel, Longueuil et le quartier centre-sud sont évacués, la milice assiège la Roue..Rosaire est cerné.

- Rends-toi, Rosaire, c'est sans issue, crie le Colonel Trautman...(pas bonne référence à Rambo ici...)

Rosaire ne répond pas, tout en transe qu'il est. Il vit l'extase totale pour un hamster, encore mieux que les pages centrales du catalogue Hagen.

"Je vais devoir donner l'ordre d'attaquer" pense le Colonel. "Dommage, car il eut été un très bon soldat..."

- Rosaire, entends la raison...ben, pas celle de Laurence Jalbert, mais la raison raisonnable...Si tu continue, va falloir appeler Frédérick DeGrandpré pour négocier avec toi, pis tu sais...ben...y'est poche! Allez Rosaire...tu n'as pas le choix...tu es fait comme un rat!

* Zoom in rapide sur Rosaire, jusque dans son oreille..on pénètre à l'intérieur et on voit le chemin que fait le son pour devenir une pensée: les osselets, le nerf auditif, le sinflux nerveux qui passent d'un synapse à l'autre et qui finalement sont analysés. une image floue apparaît au milieu de tout ça, avec le mot rat qui résonne (tap delay, 200 ms + reverb long decay): la belle qui quitte le bar au bras du rat.. Zoom ou rapide avec un "NON!" du fond de la gorge de Rosaire*

Rosaire profite de l'élan de la roue et saute dans la airs à l'apogée de la révolution. Il évite les balles de m-60. Les tirs croisés font que 3 hélicos se font abattre. bravo soldats canadiens. Pour un instant, rosaire expérimente la vie de polatouche. Il plane par-dessus le fleuve, en direction du port. Son instinct de survie le dirige vers un train de marchandises qui s'ébranle.

Rosaire atterit doucement dans un wagon emplit de blé (ok, d'habitude, ça arrive des Prairies, ça y va pas, mais pour mon histoire, c'est mieux comme ça, bon!) qui part pour l'Ouest. Il a des provisions à profusion.

Une ombre se détache du coin du wagon. Un berger allemand s'approche de lui. "Bonjour" dit-il, "je suis un vagabond...enfin..LE Vagabond...Je poursuis mon chemin...J'viens d'aider un brave homme aux gros cheveux et à qui il manque une jambe...je poursuis mon chemin. T'as besoin d'aide?"

- Plus tard de répondre Rosaire, qui s'endort d'un sommeil réparateur.

Le chien se couche près de lui, et l'entoure de ses pattes. "Tiens, tu seras au chaud ici..."

Ni l'un ni l'autre n'a remarqué une autre forme qui s'est glissée furtivement sur le train, dans le dernier wagon...Une forme menaçante et poilue à souhait, lunettée et surtout, éclopée...Menace et mystère (vous avez deviné, c'est le Doc qui veut s'venger d'avoir rienqu'une jambe encore...pas moyen de garder des punches icitte!)

le train fend la nuit et entame son voyage vers le BC (ou pourquoi pas le Yukon? (mauvaise blague de Kevin Parent...)

jeudi 17 mars 2005

On est 5 en 6

Pour le mariage, faut faire une profession de foi...

ish....(un skidoo on peut-tu mettre ça dans cour!)

mais on est 5 en 6 catherine et moi

Cath à Dieu = Ok
CAth à Frédéric = Ok
Frédéric à Cath = ok
Frédéric à Dieu = pas ok
Dieu à CAth = ok
Dieu à Frédéric = ok itou

j'pense qu'on va avoir un beau mariage (pis j'entends pas journée de mariage, j'veux dire mariage mariage...la vie à deux (mais pas celle de Manu Chao) là) pareil.

Beau-papa, un homme distingué sur qui on commence à avoir une drôle d'ascendance, a dit que j'étais plus catho que certaines personnes qui vont à la messe et qui fourrent les autres le reste de la semaine...

peut-être pas: je crois aux valeurs de base de l'Eglise Catholique (altruisme, respect...) mais j'abhorre les dogmes issus des pratiques et de l'interpréation de l'Homme.

Quand j'étais au Cégep, un soir de beuverie, une soirée comme les autres quoi, j'ai éructé la phrase suivante: Dieu, c'est comme un ami imaginaire que l'homme s'invente pour passer à travers les mauvaises passes.

Plus j'y pense, plus j'adhère à ma réflexion (j'srais vraiment toton de pas l'faire...Ouin...ce que je dis, ça vaut pas d'la schnoutte finalement! Quelle constance et quelle cohérence...Aucune crédibilité).

Dieu, c'est une béquille, du moins je crois, pour contrer la fatalité de notre existence. Besoin d'un remontant dans une situation difficile? Et hop, on remet ça dans les mains de Dieu. Un coup dur a été surmonté? Merci Jésus-Marie-Joseph...On n'est pas capable de conceptualiser que notre existence est infiniment ephémère et quand on crève, tout arrête? Dieu et l'After-life.

(after-life, les chocolotas à la menthe de l'Éternité...)

Mon grand chum Tom (tom waits...pour ceux qui savent pas) a écrit une toune vraiment hot par rapport à ça (peut-être pas non plus...mais je l'aime cette chanson!) C'est Chocolate Jesus.
Son beau père lui avait dit que qqn avait sorti les Testa-mints (QUELQU'UN QUELQUE PART FAIT DES PIRES JEUX DE MOTS QUE LES MIENS!) et la femme de Tom de répondre: "well, there's gotta be a chocolate Jesus..."

Chacun on trouve notre consolation et notre hâvre dans quelque chose: y'a juste les hypercyniques qui vivent sans avoir une ancre pour les retenir de dériver.

Y'en a, c'est la religion, d'autres la boisson, certains l'écriture, le choco, la bouffe, la drogue...la musique, le sexe.

ça dépend de ce que tu fais pour sublimer le méchant, transcender touttes les pas belles affaires qui dépendent pas nécessairement de toi.

Une chose est certaine: JE suis responsable de la direction que je donne à ma vie. JE décide où je vais.

J'partage ma vie avec une femme merveilleuse. C'est pas Dieu qui l'a mise sur mon chemin (y'a charest qui a aidé un peu, mais bon...)

Si y'a des obstacles, JE choisis de les surmonter ou d'abandonner (ce qui n'est pas une option)

Quand j'arrive de l'autre côté, j'peux me féliciter de l'avoir fait seul.

Si ça peut aider des gens de croire qu'y'a une force supérieure pour les aider, tant mieux. Moi, j'fais cavalier seul ou avec du vrai monde. à la fin de la journée (belle traduction de l'anglais...at the end of the day...) ok je reprends: en bout de ligne, j'serai fier de ce que J'aurai accompli et j'mourrai avec un beau sourire, capotant pas si Dieu va m'accepter ou non dans son Royaume.

Anyway, vu qu'il est superfin, que je crois ou non en lui, il va m'prendre. Situation gagnant-gagnant pour moi.

PS: pour faire chier les Témoins de Jéhova, y'a deux bonnes méthodes

1- directe; Vous dites que vous êtes un exclus. Ils vont vous calisser la paix à jamais. Y'a rien de pire qu'un Témoin radié des Témoins pour un Témoin qui veut rester Témoin. T'es moins content de me lire là (crime que j'peux être pas drôle et drôle en même temps...moi j'ris!)

2 - Tu les invites et tu feins l'exaltation. Dans ta transe, tu vois Dieu qui te dis que les deux Témoins qui sont chez-vous sont les 144 000ème et 144 001ème à être acceptés au paradis (c'est contingenté à 144 000, le Paradis des Témoins...moins pire que Communications à l'UQAM) mais qu'il ne sait pas lequel est lequel...Watch out la marde que ça va faire! Pomal plus ludique que le premier.

mercredi 16 mars 2005

Super important

C'est quoi la moyenne mondiale au Freecell, ce jeu gratuit et très créateur de dépendance?

après 800 parties, j'suis à 67% de réussite...environ 536 parties complétées...

j'veux être meilleur que les autres à Freecell, sivouplait! ça f'rait ça.

C'est pas que j'peux pas
c'est juste que j'veux pas
sortir de mon confort ouaté
de peur de m'planter

J'ai pourtant toujours été
l'meilleur partout où j'suis passé
faudrait que ça continue
faudrait qu'j'me trouve un but...

FM - C'que ça m'prends...

Orzewei

c'était dans un post précédent,

ça l'air que j'étais le seul auditeur de cette émission. Un jeune Boer se faisait enlever, ou sauver, par une famille africaine et il était élevé selon leurs coutumes...Y'avait une tribu habillée en bleu et l'autre en rouge...pis là, le rouquin (parqu'il était très roux) se faisait ostraciser par sa gang adoptive et devait s'prouver deux fois plus que les autres, tout en étant intrigué par les blancs du coin. ça jouait à radio-can' et, à la même époque, y'avait l'émission avec une grange du far-west remplie d'orphelins (avec un qui s'appelait ephrem) et l'histoire des deux p'tits canadiens qui traversaient le pays avec un coureur des bois pas fin pour retrouver leurs parents.

Orzewei, c'était italien à l'origine. Sachant cela, j'comprends bien des choses. Comme pourquoi je comprenais pas la chanson-thème.

en réponse à Mariko et..qui c'est ça Mariko?

Le démo devrait (et doit mautadine) être prêt pour le 30 avril (coïncidence, je pense pas..ça me fera un beau cadeau!) passque c'est la date limite d'inscription pour Granby. Comme j'ai (et mathieu aussi) investi beaucoup d'argent dans mon studio maison (semi-pro avancé dixit Souris Jazz), ça va sonner comme un album plus qu'un démo. Pour l'instant, va y avoir que 4 chansons, mais on va enregistrer mon répertoire en entier, soit + ou - 25 tounes.

ce qui va s'retrouver sur le premier cd:

- ton superman
- c'que ça m'prends
- diète
- mais qu'est-ce que t'avais

pis j'aimerais bien ajouter Icare et des continents...mais bon, faut que je me limite à 4 tounes grrr!

Mariko, c'est qui?

C'est ma tite cousine, qui a été pendant quelques années la plus jeune de la famille (titre qui revient maintenant à sa soeur). Elle a 11 ans de moins que moi, mais on est du même âge! :O) On a pomal les mêmes goûts musicaux et le même sens de l'humour, qui n'est pas toujours bien compris dans les soirées familiales. Qu'à cela ne tienne, je l'aime beaucoup et, même si elle reste toujours au Cap (HAHAHAHAHAHAHAHAHAH!!!!), ben, on s'tient au courant.

Elle a l'insigne honneur d'avoir laissé Carl bouche bée (crime que je me roulais à terre), me souviens pus exactement quessé qu'elle a dit, mais ça avait rapport avec un trou noir... et d'avoir pas vu les feux d'artifice avec moi (mais la jasette était l'fun!) L'an prochain, elle sera majeure (wouhou!) on va donc pouvoir la sortir dans les bars et elle viendra voir mes pesstaks! (oui oui!)
C'est une fille super intelligente qui a eu une dérogation (fallait la voir expliquer "dérogation" à 5 ans!) et qui a fait Études Internationales au secondaire. Comme quoi le génie est dans les gênes de la famille! (pouhahahahahahaha!)

Son papou est barbu beaucoup et c'est mon parrain-musicien! C'est un peu beaucoup grâce à lui (sûrement pas grâce à mon papa à moi) que je fais de la musique aujourd'hui. Il m'a accompagné et soutenu dans mes démarches auprès des unités parentales pour que je puisse avoir une basse et un ampli. J'espère que ma maman ne lui en veut pas trop...C'est drôle, parce qu'aujourd'hui, Mariko joue de la guitare, zing aling, zing aling a ling!

Sa maman, c'est ma tante préférée, avec qui je vois du vin à Nowell et à qui je fais faire des cowboys (prendre un shooter de fort quelconque, bouger le liquide dans la bouche pendant 30 secondes - les moumounes - ou 60 secondes - les tough, avaler et inspirer entre les dents...). Ses parents sont des férus de scrabble et UNE fois, je les ai battus!

Y'a aussi sa tite soeur, qui est la filleule de mes parents à moi, qui a déjà 12 ans et qui est le béb de la famille. Elle aussi est une artiste (elle fait des plus beaux dessins que moi...mais bon, j'suis pas un exemple, un chien aveugle fait des plus beaux dessins que moi...) et tombe parfois sur les nerfs de sa grande soeur, comme toutes les petites soeurs je crois. C'est pour ça que des fois (ok, une fois) Mariko vient passer du temps chez nous. C'est platte, parce que si elle restait pluxe proche, on s'verrait plus souvent et j'pourrais être une plusse mauvaise influence sur elle encore...Oh oui, sa soeur, c'est la tite fille la plus aaaaaaaaaaaaaaaaffffffectueuse au monde! Au point où mon ex (un peu folle sué bord!) était jalouse d'elle! Mais c'est cool, parce que Catherine s'entend super bien avec mes deux tites cousines!

Faque, ma cousine mariko, c'est une fille cool, bon! Pis j'espère qu'elle écoute du system of a down fort à la maison pour que son papa paie de m'avoir donné une batterie quand j'avais 3 ans! :O)

J'voulais juste expliquer vite vite c'est qui, Mariko...

J'viens de me rendre compte de quelque chose. Autant j'peux faire preuve d'un incroyable esprit de synthèse et de vulgarisation (ça me fait penser, j'ai revu le numéro de JT Jobin sur les restaurants hier soir à la télé...) ,autant j'suis pus capable de m'arrêter quand j'commence à écrire!

J'viens tout juste de me rendre compte de ça...:o) J'pense que j'ai toujours eu, ou pensé avoir, quelque chose d'intéressant (ou pas) à dire.

Harmonium doit regretter d'avoir chanté: on a mis quelqu'un au monde faudrait peut-être l'écouter...(j'paraphrase, ça sert à rien de me corriger)

mais serge fiori est pas mon père, alors il s'en tape!

revenir 600 ans en arrière

Hier, je déambulais sur l'avenue Atwater et j'ai passé sous l'autoroute 720. J'étais émerveillé par les miracles de l'ingénierie et en mêm temps, dégoûté de l'adaptation outrancière que l'homme a fait de son environnement.

on extrait des minerais du sol, on les transforme par de multiples procédés, on les assemble d'une manière et d'une autre...on force des réactions chimiques entre des produits eux aussi modifiés et raffinés...et on se déplace sans faire travailler nos muscles à une vitesse beaucoup plus élevée que notre corps peut le faire naturellement. Je parle des autos et des routes. Y'a un but, ça s'en vient, patience!

Je marchais donc sous l'autoroute et je me disais qu'il y a plusieurs années, y'avait rien de tout ça, que si je remontais précipitamment dans le temps, ben, un arbre me transpercerait sûrement net frette sec où j'étais arrêté pour réfléchir. Peut-être pas non plus, y'avait des clairières dans l'temps aussi.

J'ai eu un petit fantasme de quelques instants: j'étais un indien!

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- Ugh Épervier Noble (c'est moi ça, Épervier Noble). Toi revenir avec bon tribut de chasse! Wow! T'es vraiment le chasseur le plus hot!
- De rien Lapin Fébrile, Je vais aller voir notre chaman (shaman en anglais...) pour guérir mes blessures.

*clameurs venant du village* "Épervier Noble a attrapé des gnous (dans mon québec d'autrefois, y'a des gnous...c'est le fantasme à qui, hein? C'est ça! le mien!) Nous pourrons manger pendant des mois!"

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J'préfère quand même vivre aujourd'hui...j'tripperais pas trop avoir le scorbut pis mourir avant mes 30 ans. J'ai une question qui vient de m'exploser en tête....D'où viennent le cunni et la pipe?

Non mais, c'est vrai...Quelle civilisation a découvert que c'était l'fun s'lécher les parties? C'est weird, non? L'instinct animal nous dicte les étapes des ébats sexuels...Mais en quelque part à un moment donné, y'a quelqu'un qui a mis sa langue là...et l'autre a aimé ça..et ça s'est répandu...

On sait quand le feu est apparu, quand la roue a été inventée, l'âge de bronze, l'âge de fer...mais les caresses orales-génitales elles?

Bon, le lien que je fais dans ma tête pour arriver là, c'est la sexualité des indiens, circa Robe Noire.

Y'a des questions comme ça que je me pose un mercredi matin comme les autres.

Où et quand la première pipe/cunni?

En passant, qui que ce soit, merci! :O)

PS: rosaire reviendra sous peu, l'UDA ayant des règles trèèèèèèèès strictes concernant les animaux, j'ai été OBLIGÉ de ralentir ses activités!

mardi 15 mars 2005

top 10 tounes de char

DISCLAIMER: mes tops 10 changent tout le temps...dans 20 minutes ce sera plus la même chose, parce que j'vais m'être souvenu d'une autre chanson...et comme j'ai pas mon ordi ou mes cd's devant, c'est pas facile de me rappeler de tout bon!

pas d'ordre

1. ground on down - ben harper
2. soundtrack to mary - soul coughing
3. add it up - violent femmes
4. la route 11 - JP ferland
5. 66 - the afghan whigs
6. got my own thing now - squirrel nut zippers
7. galaxie - blind melon
8. le colombarium - pierre lapointe
9. somebody told me - the killers
10. can't stand me now - the libertines

et LA toune de char de la vie du monde entier y'en a pas une meilleure surtout quand t'es en mautadine:

REARVIEWMIRROR de Pearl Jam. 4min 44 secondes (pareil que fell on black days de soundgarden et add it up de violent femmes...un bon triumvirat de tounes de 4m44sec) donc 4min44 secondes de pur déchaînement émotif...surtout les trois mélodies de voix sur la coda...ça défonce...tu ne peux qu'appuyer sur le champignon et gueuler: saw things, saw things, clearer, clearer, once you, were in my rearviewmirror...

le kiss off ultime à une personne qui nous pompe l'air!

Déchargement de fiel dirigé

ça ne me ressemble pas, le bitchage méchant (le bitchage gentil et drôle et anonyme oui, mais pas ce que je me prépare à faire)

Les voisins d'en haut...

Pas capable!

ça fait quoi, 10 ans que je suis en appart, mon 3ème logement déjà (1 an au premier, 2 ans au deuxième et le reste ici.) et je n'ai jamais eu de voisins désagréables comme eux!

ce sont les cinquièmes voisins qu'on a en haut et mon dieu qu'ils ne savent pas vivre!

Je suis musicien et chaque fois qu'un nouveau voisin arrive, que ce soit à côté ou en haut, je leur dis: je fais du bruit des fois, si ça dérange, ne vous gênez à venir me le dire. me semble que c'est clair. Comme j'habite dans un immeuble où d'autres personnes ont leur maison, je m'arrange pour pas les faire chier. Quand y'a qqn qui vient me dire (comme le proprio des fois) que la musique est forte ou que je fais du bruit avec ma laveuse pis il est tard, ben je m'arrange pour rendre son existence agréable le plus rapidement possible. Me semble que c'est logique et civil, non?

Bon, les voisins d'en haut ont un gentil et mignon petit garçon qui doit bouffer 48 piles energizers le matin....Il court toute la journée (en souliers!) joue au ballon et crie à tue-tête...LA fois que nous avons gentiment sonné à leur porte, nous nous sommes faits répondre: "je ne veux pas brimer mon enfant..." FUCK YOU, tu cohabite avec plusieurs personnes...SORT, va dans un centre de loisirs, dans un parc...APPREND À TON GARÇON À VIVRE EN SOCIÉTÉ BORDEL!

le respect de l'autre...la considération.

si t'es pas capable de vivre avec le fait que des voisins te disent que ton enfant les dérange, va vivre dans un rez-de-chaussée ou encore, dans une maison, chez vous. Oui, vous payez pour jouir de votre appartement, mais nous aussi on paye pour profiter de la quiétude que nous offre notre logis...crisse!

Tout ça pour en venir à: samedi soir, 19h50, party de fête de mon namoureuse.

On est 12 verbomoteurs dans la même pièce, forcément ça parle et ça parle fort. Les voisins s'arrogent le droit de tapocher sur leur plancher pour nous exprimer leur mécontentement. Eille, j'habite juste en bas, une volée de marches à descendre pour venir me demander EN PERSONNE de baisser le ton. Me semble que c'est pas trop compliqué à faire...descendre l'escalier, ouvrir la porte, deux pas sur le perron, sonner chez nous, attendre que j'arrive, formuler la demande et remonter avec l'assurance que nous allons baisser le ton.

2 choses:

1- on me manque de respect en me tapochant sur la tête: je ne changerai pas ce que je fais. Montre moi que t'es capable de civilités, j'en ferai autant. A l'hiver, nous sommes allés voir le proprio qui faisait un party en bas. Il faisait jouer la musique dans la cuisine (déjà un bon point, c'était pour pas nous déranger) mais on l'entendait pareil. Il avait invité une quinzaine d'amis, mais ils ont écouté nos doléances et ont baissé le volume. J'crois pas qu'en piochant sur le plancher le résultat aurait été le même. Deux jours plus tard, il s'excusait encore de nous avoir dérangés.

2- SI un jour les voisins d'en haut sont capables de montrer un tant soit peu de respect en venant nous demander de vive voix de faire moins de bruit, je le ferai avec plaisir, non sans rajouter une intervention du genre: je me souviens qui tu m'avais dit que tu ne voulais pas brimer ton enfant lorsqu'il faisait du bruit, bien en me demandant de contenir mes exubérances sonores, tu m'ouvres grande la porte pour qu'à CHAQUE OSTIE DE FOIS que vous nous dérangez, j'aille sonner à votre porte en attendant que vous diminuiez le niveau sonore.

voilà...Jamais eu de problèmes de ce genre avant...quand les gens étaient moins égoïstes, fuck, ma deuxième voisine montait mon courrier et le déposait devant ma porte! Mon proprio m'avertit que l'auto n'est pas du bon côté de la rue!

Suis-je à côté de la proverbiale track en pensant comme ça?

Moi, j'pense pas...

lundi 14 mars 2005

J'vais changer la conception que l'Homme a de l'Univers

Ok...

L'espace dans lequel nous vivons est un trou de beigne.

Au propre, pas au figuré.

Oui oui, un trou de beigne.

J'explique:

Un trou de beigne, de par sa nature, est défini par les rebords du beigne qui l'entoure.

Lorsque le beigne est consommé, le mangeur n'avale pas le trou car c'est du vide...mais ce vide doit se retrouver en quelque part parce que "rien ne se perd, rien ne se crée"...

dès que les rebords disparaissent, le trou prend de l'expansion à une vitesse fulgurante et n'est arrêté que par les obstacles qu'il rencontre. Le trou emplit chaque espace, chaque interstice qui se trouve sur son chemin.

Il s'amalgame également avec tous les autres trous de beigne. (j'ai eu un hamster qui s'appelait comme ça...en fait, c'est moi qui l'appelait comme ça parce que lui s'en foutait pas mal, mais bon, c'était mieux que Moton et grumeau, les premiers choix, mais je digresse...) Un peu comme un Léviathan exclusif aux trous de beigne.

Le trou de beigne, étant inodore, incolore, insipide (c'était ça le mot pour dire ingustatif...merci Thomas!) et surtout invisible, 8 milliards d'êtres humains sont totalement dans l'ignorance que leur existence se déroule dans un trou de beigne...

un jour, je serai reconnu comme étant un des plus grands physiciens au MONDE!

ou peut-être pas non plus...

Une de mes tounes

C'est un de mes textes favoris (avec des continents)
Bon ok, y'a pas d'air mais pour les musiciens, voilà la run d'accords

Bm - A/Bm - Gmaj7 - A/Bm (pis un bridge ben fucké:O)

Conséquences (paroles et musique: FM)

Et si jamais le temps brisait les poètes
et si jamais j'étais l'amant de tes exégètes
et si jamais l'amour nous surprenait dans un dernier sursaut

Faudra m'écrire une lettre
faudra m'apposer ton sceau

Et si jamais l'aurore ne se pointait
et si jamais en moi le cri ne montait
et si jamais mon fleuve de mots de ses flots t'engloutissait

Faudra lancer la bouée
ou faudra te regarder couler

Dégringole demain, rigole le matin
soufflé de tes mains grandes ouvertes
Parti le monde entier, parti le monde entier

Et si jamais je devenais un ange déchu
et si jamais tu étais celle dont j'ai peur, ma bête cornue
et si jamais l'amour nous surprenait dans un dernier sursaut

Faudra brûler maison
Faudra brûler maison
Faudra brûler maison
Faudra brûler maison

Conseils de la vie

Choses à ne pas faire à l'urgence d'un hôpital...

- Je sais pas c'qui s'passe, mais ma poule tousse depuis une couple de jours...
- Changer les sacs de colostomie des patients qui dorment
- carter les gens
- du trampoline
- sauter à la corde avec le fil de soluté de madame Bérubé
- demander le forfait 5 nuits fesses à l'air à la répartitrice
- cacher des oeufs de pâques dans les plaies ouvertes des accidentés de la route
- s'promener avec une chainsaw en disant qu'on est du gouvernement et qu'on vient faire les coupures
- envoyer les prélévements de département en département sur des autos téléguidées (quoi que...)
- de l'équitation
- écrire "de ton ami du groupe néo-nazi" sur le plâtre de qqn qui regarde pas...avec des swastikas partout!
- Crier "le ministre de la santé vient de passer avant tout l'monde!"

A FAIRE

- changer le poste de la télé à chaque fois que qqn tousse
- cirer le plancher pour que les ti-vieux s'rendent plus vite à leur salle de consultation
- avoir un calleur de courses de chevaux qui commentent les actions des médecins en consultation.
- imposer une pénalité aux médecins en cas de mauvais diagnostic
- renouveler le stock de revues.


BON!

ça va faire les niaiseries!

Faut pas rire du système de santé québécois, même s'il est malade...toton-tsss!

ByeuH!

note

Je ne fais pas de fautes; je commets des coquillles

Je n'ai jamais, ou presque, relu un texte (académique ou ludique) de ma vie. Les textes professionnels, oui, mais pas les autres.

à l'université, certains se plaignaient des points enlevés pour la qualité du français. ALLÔ! vous êtes à l'université, si vous ne savez pas écrire, y'a un problème, si tu ne connais pas l'orthographe d'un mot, utilise un synonyme, construis ta phrase d'une autre manière bordel!

J'ai des amis PROFS qui font des fautes...ciboire! Moi, la réforme scolaire, j'y crois pas trop. J'ai eu la chance de faire mon primaire dans une école où les nouvelles méthodes pédagogiques d'enseignement de la langue maternelle n'ont pas été appliquées. Résultat: j'n'écris pas au son et je sais que vous allé me le payez, c'est pas bien orthographié.

Avant, si t'étais pas bon à l'école, tu ne pouvais pas aller bien loin dans le système scolaire. Aujourd'hui, il faut bâtir l'estime des enfants en ne les faisant pas redoubler et en ouvrant grands les portes du savoir. Quand t'as pas l'nécessaire pour te promener dans le temple, le fait que les portes soient ouvertes est, well, stupide!

C'est pas obligatoire que tous aillent à l'université ou au cégep. Les études supérieures ne sont pas pour tout le monde! Baby boomers dirigeant le pays, rentrez-vous ça dans le cabochon.

Malgré mon ardent désir d'égalité sociale, les hommes ne sont pas égaux! J'serai jamais un athlète d'élite, comme certains athlètes d'élite ne seront jamais des intellos ou des créateurs. je ne suis pas manuel pour deux cennes, mais un whiz de la menuiserie ne serait peut-être pas capable d'écrire des chansons...

On devrait tous avoir les mêmes chances d'être heureux, de réussir notre vie, ça c'est un fait indéniable, mais de là à dire que tout le monde est égal, je m'excuse.

Je suis bien meilleur que des gens dans certaines sphères de la vie (comme pour être totalement cave et l'assumer à fond, ça oui!) et le dernier des nuls ailleurs (la couture et la menuiserie pour n'en nommer que deux...et les arts plastiques...oh, les arts plastiques)

La seule chose à garder en tête, c'est pas parce que t'es meilleur que tu vaux plus. nuance.

J'parlais de coquilles moi...on peut appeler ça une digression!

Comme un chiot

Hier, j'étais tout énervé, comme un chiot...un de mes posts contenait CINQ commentaires...

j'ouvre la page des commentaires...tous de la même personne...Schizo cath...qui me dit que mon système de commentaire chie...

J'ai eu un regain de joie...C'est à cause de ça que personne ne commente (pas que ce soit important pour moi, au contraire...j'aime avoir un public, mais le fait de ne pas en avoir ne m'empêchera JAMAIS de faire ce que j'ai envie. On pourrait comparer ça à qqn qui va à la messe pour Jésus et qqn qui va à la messe pour flasher...un flasheux d'messe, je ne suis pas.)

(en passant, merci Schizo cath pour les commentaires sur mon blog et l'apologie que tu en fais sur le tien)

J'trouve ça drôle, le phénomène blog. J'étais plus ou moins au courant de ce que c'était, j'en lisais quelques uns de temps en temps (celui du proprio des mavericks de dallas, mark cuban est vraiment cool, je reviendrai plus tard avec l'adresse) et je me suis dis, pourquoi pas? J'ai besoin d'un exutoire ces temps-ci parce que je travaille foutrement trop, faut que la steam passe en kekpart merde!

ce que je trouve intéressant, c'est que des gens que je ne connais pas commencent à me lire. ÇA c'est spécial, parce qu'eux, ne connaissent que cette facette-là de moi, ne m'ont jamais vu, n'ont jamais entendu ma voix, ne connaissent pas mes expressions faciales, ma démarche et pourtant, ils se sont fait une idée de qui je suis.

Bon, ok, ma photo est sur le site de vertige, mais y'a quatre gars et on est pas identifiés...j'pourrais être n'importe lequel:O)

Le blog, ça me fait penser (un peu) au phénomène des penpals qu'il y avait quand j'étais ado. J'avais des correspondants un peu partout dans l'monde et la seule chose que je savais d'eux, c'est où ils habitaient et ce qu'ils me disaient dans leurs lettres. Des fois, j'avais une photo.

C'est drôle, parce que mon roman fini-mais-en-correction-pour-essayer-de-le-faire-éditer parle de la fragmentation de l'identité, comment les personnes de l'entourage de quelqu'un le perçoivent de manières différentes et comment le personnage central fait pour se retrouver et se définir dans ça.

Une chose est certaine, je suis entier et intègre. Ce qu'on trouve sur ce blog, je le dis dans la vie (mes amis qui me lisent peuvent le confirmer): j'aime les hamsters, je suis le dernier des romantiques, je suis intello-cave, j'aime autant le Yellow Label que le Coke diète, mais pas le styrofoam, tom waits me fait tripper et je suis une pute à chansons pop.

Tout ça dans la même personne
tout ça dans le même gars
qui n'arrêtera jamais de s'poser des questions
d'en poser aussi
qui fait tout pour garder un coeur d'enfants
pis en même temps faire partie du monde des grands
ouin
c'est moi ça

Frédéric
29 ans bientôt
amoureux
heureux
indésabusé
révolté
sûr de lui
pas sûr de lui
musicien
écrivain?
trippeux
léger
intense
rondouillard
joyeux
profond
sociable
pas social
farouchement lui

C'est moi, content de l'être
content de vous connaître