vendredi 30 décembre 2005

Je n'ai pas eu à Noel

- Une troisième jambe
- la chance de péter la gueule à Roger
- Un moteur de cessna
- la dysentrie (pour une fois!)
- le coffret dvd "ma petite pouliche" en hongrois
- un cable Ethernet de 600 pieds (toujours pratique!)
- l'extrême-onction
- La coupe Stanley
- la viste de Nessie
- de temps pour écrire
- une illumination
- une transfusion sanguine
- un casse-tête
- et une souris verte

la liste est là...j'attends avec impatience Nowel 2006

mercredi 28 décembre 2005

dénonciation

Sur le bord de la route, un policier approche d'une voiture, demande les papiers de la conductrice et balaie le faisceau de sa lampe-torche dans le visage de la suspecte, question de vérifier subtilement la rapidité de dilation des pupilles. Il retourne à sa auto-patrouille, déballe l'appareil à alcoo-test et revient vers la fautive.

- Soufflez là-dedans svp...
- Je refuse.
- Toutes les raisons me portent à croire que vous êtes saoule madame Richard.
- C'est pour dénoncer la convergence!

(sont folles crisse!)

mardi 27 décembre 2005

Crier

Crier Pingooooooooooooooooooooooo pendant le souper de Noël en famille provoque l'arrêt subi des conversations, suscite des regards inquisiteurs ainsi que des réflexions in petto du genre: calice, Frédéric y prends-tu d'la drogue et, pour moi du moins, est ben ben ben ben , ben drôle!

J'suis pomal certain que...

Hitler aurait aimé Bing Crosby...

"I'm dreaming of a white christmas...."

(mais dans l'fond, j'suis pas certain...compte tenu de l'état imprépuçal de Bing...)

(wow...Imprépuçal...si un jour j'ai un hit sur le blog à cause de ça (et pas de qqn qui a lu ce post ou toute personne habitant sous le même toit...) je deviens officiellement son ami, juré! (à moins que ça ne soit un néo-nazi qui invente des mots pour pouvoir propager la haine sur le net sans s'faire harceler par le MOSSAD!!!!) )

Je déteste le Boxing Day

Je sais, ce n'est pas très original de détester le Boxing Day, mais quand un vendeur, tel un oiseau de proie, t'aperçoit au loin reluquer l'objet de ta convoitise et fonce vers toi avec toute la subtilité d'un 10 roues sur une plaque de glace noire dans le trafic, pour te dire: " l'imprimante photo, j'te la fais à 100$, c'est un bon deal!", j'hayis ça.


J'EXIGE le droit de pouvoir négocier. C'est la moitié du fun!

(mais pogner une imprimante photo KODAK pictbridge ET une carte CF kingston de 1024 Mo pour 149'97$, c'est pas pire!)

samedi 24 décembre 2005

Joyeux Noel


Le Hamster Albinos vous souhaite Joyeux Noël!

Y'a de tout sur le web

en faisant une recherche sur le web pour mes farces favorites (clin d'oeil à mariko) j'suis tombé là-dessus. peut-être qu'un jour ça me servira...

http://www.anencephalie-info.org/conseils_photo.htm

vendredi 23 décembre 2005

OYEZ OYEZ OYEZ!

Le festival des inepties est sur le point de commencer sur ce blogue (parce qu'avant, tout ce qui s'y retrouvait n'était que finesse intellectuelle.)

J'ai finalement gossé plus que deux minutes pour insérer une photo et ça fonctionne...

Dans l'ordi, y'a plusieurs photos de hamsters...

J'vais polluer le web encore plus!

Enfin, une photo de rosaire!

Enfin,le GSL sera vu de tous!

Yé!

pfff....y'a rien là!


Ceux qui sont impressionnés par King Kong n'ont jamais vu mon père fâché...

Presque aussi gros, autant poilu, mais combien de fois plus rusé...

(ok, il ressemble pomal plus au propriétaire des Canadiens sur cette photo...ce qui veut dire que dans 30 ans, j'vais ressembler au propriétaire des Canadiens aussi. Pas celui qui va être propriétaire des Canadiens dans 30 ans, celui qui EST propriétaire des Canadiens maintenant...)

jeudi 22 décembre 2005

Impasse temporelle

J'viens de passer six heures là-dessus...

www.jaune2005.com section concours

j'ai faim là...

si vous voyez

un p'tit gros chauve de presque trente ans au milieu des jeunes nymphettes habillées années 80 et des jeunes hommes effeminés au cheveux savamment asymétriques, trippant autant sinon plus qu'eux sur la musique dans les salles de spectacles en 2006, c'est moi...

à voir à montréal en 2006 (s'ils passent par ici)

Fall out boys
taking back sunday
DEATH CAB FOR CUTIE!


et plusieurs autres!

j'sais pu combien...

j'ai écrit de posts...

sûrement trop :O)


plusieurs étaient tellement pas pertinents.

comme celui-ci.

lundi 19 décembre 2005

pis un autre...tant qu'à y etre

- 16 -

Ça fait quatre jours que je me sèvre de JP. Il n’est plus qu’à moi maintenant. Je sais, c’est très enfantin comme comportement, mais je suis jaloux de Maude. Avant elle, quand il rencontrait une fille, je savais qu’elle ne prendrait pas beaucoup de place dans sa vie, mais là j’ai des doutes sur l’indéfectibilité de notre amitié. Il passe en coup de vent à l’appart’, ne m’appelle plus pour annôner des conneries sur la boîte vocale, déconne de moins en moins quand Maude est là. Monsieur se “responsabilise” qu’il me dit. Si Maude s’intéresse à toi JP, c’est bien parce que t’es un peu fêlé. Oublie pas ça, JP. Oublie pas Frisou surtout.

Au moins, l’appartement est propre. Comme j’ai rien à faire de mes journées ou presque, j’en ai profité pour tout nettoyer de fond en comble. Eloi est en retraite chez les moines (allons savoir pourquoi!), Émilie et Marc sont partis en voyage d’amoureux, mes parents à Trois-Rivières et Sophie à Québec et je suis trop timide pour aller voir Julie et lui demander le numéro de téléphone de sa cousine. Je suis seul au coeur de l’été. J’ai envie de passer du temps avec un ami. J’ai besoin d’un contact humain autre que professionnel. Il m’est impératif de combler tous les besoins de la pyramide de Maslow.

Le processus décisionnel est rapide: j’enfourche mon vélo et je vais me mêler à la foule urbaine qui peuple le parc Lafontaine. Un peu de verdure et la proximité d’autres spécimens de ma race me fera le plus grand bien. Je pédale jusqu’au parc, où je cadenasse mon vélo. Il a beau être vieux, mais j’y suis attaché. Je m’installe sur un banc et sors un bouquin de mon vieux sac de toile qui ne me quitte jamais. Ça fait à peine dix minutes que je lézarde au soleil que j’entends une voix qui m’interpelle derrière moi. J’essaye de la replacer en une fraction de seconde, mais j’en suis incapable. Je me résigne à tourner la tête pour découvrir qui vient troubler ma sainte paix. Mon corps devient du chiffon à la seconde que mon cerveau reconnaît Evelyne. Elle vient s’asseoir à côté de moi, sur le banc.




- Ça va? qu’elle me demande.
- Oui oui, toi? J’ai une occasion en or de l’inviter à partager quelques moments avec moi, peut-être pas aujourd’hui, mais un de ces quatre, le “ je t’appelle, tu m’appelles, on s’appelle” classique et “oui oui, toi?” est tout ce qui sort de ma bouche!. Je vais lui donner mon adresse électronique également, ce serait tellement plus pratique pour développer une belle relation.
- Je vais bien aussi. J’étais pas mal amochée le lendemain de ton party. Disons que y’a des découpages de peinture qui sont pas droits!
- Ouin, ça doit.

Hey, l’affable, parle un peu plus! Ce n’est évidemment pas en restant de marbre devant elle que tu vas réussir à la séduire.

- Je faisais juste passer dans le parc, j’m’en allais rejoindre des amis.
- Ah ok.

Bravo, belle réplique! Tu es la finesse de la conversation incarnée mon homme!

- Ben j’y vais.

Je me lève pour la saluer et quand vient le temps de l’embrasser, je détourne ma bouche vers ses lèvres. Elle prend ce baiser léger, sans renchérir. Je ferme les yeux, pour savourer cet instant.

- Bye Evelyne.
- Bye, à la prochaine.

Je me délecte de chacun de ses pas, les gravant dans ma mémoire. Elle prends deux bonnes minutes pour traverser l’étendue qui la séparait de la rue. Quand elle tourne le coin de la rue, je me rends compte que j’ai complètement oublié de lui demander son numéro de téléphone.


Une voix qui vient d’environ vingt pas derrière moi me fait sursauter. Décidément, c’est mon jour de surprises. “Hey, Frisou, mon p’tit chéri!”. Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir que c’est Manu. Pourquoi elle, maintenant que tout baigne dans l’huile? Par quel hasard quelqu’un avait décidé de prendre une revanche cosmique sur moi aujourd’hui? Prenant soin d’afficher mon sourire le plus artificiel, je me lève et pivote pour me retrouver face à face avec ma démone personnelle. En la voyant, toutes mes intentions d’être froid et distant foutent le camp. Dieu qu’elle est belle, encore plus belle qu’avant! Un visage de lune, des lunettes en écailles, des yeux de mer, la moue facile, comment rester de marbre devant une telle beauté, même immédiatement après avoir été refoudroyé par Evelyne?

Elle m’embrasse sur les joues. Son parfum achève de me faire chavirer. Vas-y Manu, demande-moi n’importe quoi, tu l’auras.

- On va prendre une glace ?

Juste ça Manu? J’étais prêt à me taper Montréal-Vancouver aller-retour sur les mains juste pour passer quelques minutes avec toi.

- Ok, allons-y.

Je la suis, comme j’ai toujours fait. Manu, c’est une leader-née, pas tant par ses capacités de rassembleuse que par son charisme. Les plus forts résistent trois minutes, les autres sont ensorcelés après deux ou trois battements de cils. C’est son activité favorite, la séduction. Je devais être le quatrième ou cinquième qu’elle attrapait l’année où on s’est rencontrés. Un petit quelque chose avait du l’accrocher car elle a décidé de rester un peu plus longtemps avec moi. Manu la croqueuse d’hommes s’était plus ou moins mise à la diète parce qu’elle m’aimait. Elle avait eu des fringales, refoulées la majorité du temps. J’étais au courant de ses activités , euh, culinaires, mais je laissais passer. J’étais amoureux et content du fait qu’elle daigne m’accorder plus d’importance qu’à ses cuistots de passage.

Nous nous arrêtons à une petit échope où les glaces sont faites maison. Manu passe sa commande et me cède la place devant le comptoir. je choisis une glace citron/chocolat. La commis me tend les cornets. Manu est hors de mon champ de vision. Ça va Manu, j’ai compris. Je paie et vais la rejoindre quelque mètres plus loin. Elle prend sa glace et la lèche, sans me dire merci. Pour Manu, tout est dû; une vraie princesse. Nous marchons en dégustant nos glaces. Elle me regarde en souriant et m’écrase mon cornet sur le nez. Elle se trouve drôle et ri.

- Ah, Manu!
- Bon, le p’tit Frisou est fâché!
- C’est pas ça...c’est juste pas drôle.
- Tut tut tut, qu’elle me dit en m’essuyant le visage. Faut pas prendre ça mal, qu’elle continue, c’était juste pour s’amuser.
- Ben moi, ça m’amuse pas.

C’est ce qu’elle m’avait dit aussi, quand elle avait avoué ses infidélités: “C’est juste pour m’amuser.”, énoncé le plus innocemment du monde. Jongler avec mon coeur et mon âme, ça t’amuse? C’est la goutte qui avait fait déborder le vase. J’avais compris à ce moment exact tout ce que mes amis me répétaient depuis des mois: Manu, elle n’est pas pour toi, elle est égoïste.

Nous nous promenons dans le quartier, jasant de nos vies respectives. Malgré la rupture, nous étions restés en bons termes, plus que cordiaux mais moins qu’amicaux.

- C’était qui la fille au parc? Je savais que cela viendrait sur le sujet.
- C’est une amie, la cousine de Julie en haut.
- Une bonne amie on dirait, à te voir l’embrasser.
- Ouin, peut-être. Pourquoi je m’obstine à rester vague sur le sujet, ça me dépasse. Lui montrer clairement que je peux m’intéresser à quelqu’un d’autre nous aiderait à clore définitivement la portion amoureuse de notre relation, ça aiderai qui? Bon, ça m’aiderait moi.
- Tu viens regarder des films? Nous étions rendus à deux coins de rue de chez elle.
- Pourquoi pas? Pourquoi pas, en effet?
- Youppi!

Nous arrêtons au club vidéo de son quartier. “Y’a un film écoeurant que ça fait longemps que je veux voir!”. Tout pour toi Manu, encore une fois.

- Frisou, j’ai pas d’argent sur moi, j’vais t’rembourser...
- C’est correct. Des fois, ma gentillesse frôle dangereusement la naiveté.

En sortant du club, ça me frappe de plein fouet: elle est une coquille vide, Belle certes, mais vide. Je n’avais jamais mesuré l’ampleur de sa vacuité. Essayer de l’emplir, de la métamorphoser en quelqu’un d’agréable à fréquenter, en autre chose qu’une séduisante enveloppe corporelle relève de l’inutilité. J’arrête de la fixer, du coup qu’elle croit que je la reluque. Pourquoi m’en faire, cela lui ferait extrêmement plaisir de le croire, même qu’elle trouverait normal le fait que je soit encore attiré par elle.

Arrivés à son appartement, nous nous installons confortablement sur son divan. Je suis assis raide comme une traverse de chemin de fer, un peu mal à l’aise de revenir dans cet endroit où nous avions vécu plein euh, “d’émotions”.

- Voyons Frisou, relaxe un peu!
- Oui oui, je suis relax.
- J’te mangerai pas!

Elle active le lecteur DVD et y insère le disque . Après avoir programmé tous les paramètres, elle appuie sur la touche lecture. Elle dépose la télécommande sur la table à café et s’accote sur moi, comme si de rien n’était.

- Euh, Manu?
- Quoi? J’te sauterai pas d’ssus Frisou! C’est plus confortable, c’est tout.
- Ok.


Nous regardons le film, sans histoire. J’essaie de me concentrer sur l’action à l’écran, mais la chevelure de Manu dégage une odeur de pommes qu’il m’est impossible d’ignorer. De temps en temps, j’inspire plus profondément que nécessaire, pour m’enivrer un brin.

Le générique apparaît à l’écran. Manu se dégage de mon étreinte molle et s’empare de la télécommande.

- C’était poche, j’suis pas mal déçue.
- C’était pas si pire que ça.
- J’ai pas aimé du tout. Ennuyant à mourir.
- Si tu le dis.

J’avais presqu’oubié: Manu ne s’émerveille pas devant les petites choses simples de la vie. J’ai jamais réussi à lui faire apprécier les levers et les couchers de soleil. Déjà que le camping était limite pour elle.

Je me lève, fier d’avoir contenu une érection naissante pendant près de deux heures, de ne pas avoir flanché devant Manu. Bravo Frisou! Elle me reconduit jusqu’à la sortie.

- Bye Manu, à la prochaine.
- Bye Frisou qu’elle me dit avant de me fourrer la langue dans l’oreille.

Toute résistance est inutile. Elle connaît mon corps comme pas une et elle sait pertinemment que je flanche automatiquement lorsqu’on me titille les oreilles. Elle retire sa lange de mon oreille pour me l’enfoncer dans la bouche. Dis moi Manu, pourquoi j’ai la nette et claire impression que tu me prépares un guet-apens? Je la suis jusqu’au divan, où nous baisons comme des bêtes. C’est bon, très bon même, à des années-lumières de mon expérience avec Brigitte, mais ce n’est plus comme avant. Notre complicité physique a perdu l’urgence animale et la tendresse féroce des premiers ébats. À la limite, nos actions sont machinales et chirurgicales. Je touche là, elle jouit; elle me touche comme ça, je gémis. Hey, Manu, ton corps me chuchote plein de secrets mais je n’écoute pas.

un essai.. un chapitre

- 14 -

Tu me regardes et souris. On dirait qu’il n’y a que nous dans le salon. T’as de belles jambes. Tu masses ma cuisse; je pétris doucement ta nuque. Tu fermes les yeux et apprécies. Un petit mmmm s’échappe de ta bouche. Je me laisse glisser dans cette douceur moelleuse.

On quitte le groupe subrepticement. On se retrouve seuls, dans ma chambre. J’ai sûrement un peu aidé le hasard. La lumière de la veilleuse lèche le mur sans nous assaillir les yeux: intime, mais pas intimidant. Nos corps se moulent. J’ai peine à croire que t’es présente, mais oui, t’es bel et bien là, dans mes bras.

Je palpe et dans ton cou je perçois ton pouls sous ma bouche. Tu sens bon. Tes mains me prennent d’assaut; on danse sans bouger. Des murmures nous parviennent du reste de l’appart’ mais je n’entends que ta respiration. Tes cheveux glissent entre mes doigts. C’est ça que ça goûte le bonheur?

T’en as assez des mes mains sur tes hanches; tu les guides vers d’autres hâvres. Je reste un peu surpris. Un long baiser m’aurait suffi ce soir. On ne s’aime même pas. Du moins pas encore, peut-être jamais. Je sens que tu n’es pas prête à ça et je ne cherche pas le grand amour, pas encore. C’est juste doux, cette connivence instantanée.

Quand tu me touches, je me sens beau. Je le garde pour moi, c’est superflu pour toi de le savoir. Je ne veux pas gâcher le moment. Tu touches bien, tu goûtes bon, t’es belle. Je ne te le dis pas; beaucoup avant moi l’ont fait, je suis certain. Je te regarde et tu comprends. Je t’embrasse. Pour un instant, y’a plus rien autour de nous. Pas de musique, pas de fumée, rien. Toi. Moi. Nous. Nos langues qui se taquinent, nos mains qui tracent des chemins sur nos corps. Trop vite ce débroussaillage s’arrête. Je suis triste et heureux à la fois. Tu es gênée, pudique pour être précis. C’est ce que tu me dis en rougissant. On est comme des amants qui se cachent des mots d’amour, qui s’inventent des petits secrets.


Tes yeux sont incomparables. Deux soleils qui montent la garde, qui défient la nuit. Tu prends ma main et on quitte ma chambre.

Tu me diras plus tard que tu gardes un souvenir inoubliable de cette nuit. Tu souriras en me le disant, des pépites dans les yeux. Je le prendrai. Je te regarderai avec un sourire en coin en te répétant la même chose. Seuls toi et moi savons de quoi nous parlons.

Quand je mourrai et défilera devant moi le film de ma vie, j’aimerais que ces instants passent au ralenti. Ceux qui seront à mes côtés verront les commissures de mes lèvres retrousser. Je mourrai heureux.

samedi 17 décembre 2005

"live" from Longueuil

voici un échantillon des chansons demandées sur les papiers de demandes spéciales...c'est un nouveau sommet...

frootloose: qqn a hâte de déjeûner

toxity: par SystemDown

John and Jane....des relents de cours d'anglais?

Ass old...va voir des sites pornos, y'en a plein de ça!
Stay oway to heaven...still trying to figure out this on...

Mumbo 5 ....Un spinoff de Maroon5?

forest Gum....Une toune sur un forêt de gencives.,...les Denis Drolet n'ont plus le monopole du weird!

(en passant, la trame sonore de Forrest Gump est sur un CD double...laquelle maudite toune tu veux?)

I can't dace...Me neither...and so nobody cause we doin't know what dace means!

vive le sans-fil!

Je parle bien entendu des réseaux sans-fils

j'ai une carte airport sur le Ibook..et là, je travaille dans un holiday inn qui donne une journée d'internet gratuit à ses clients...

j'me nomme Fred Popovich... (fils de l'entraîneur des Spurs! ;O) )

Bon, y'a pas vraiment place aux réjouissances, je n'aurai pas le temps d'en profiter...mais le fait reste que je pourrais!


pourquoi j'me suis débarassé de limewire moi?


tant de bandwidth au bout des doigts!

tu sais qu'il a beaucoup neigé quand...

- les marques de calcium sur tes pantalons vont jusque sous les fesses.

- les écoles sont fermées...et ce n'est pas à cause d'une grève.

- ton voisin te parle...pour que tu l'aides à déneiger son auto.

- vous abandonnez après la troisième auto déneigée qui n'est pas la sienne...

- t'arrives au travail en retard et le boss te dit que c'est mieux que tu repartes parce qu'anyway, ça va te prendre un autre quatre heures pour revenir chez toi.

- tu tombes de ton blacon en déneigeant, mais ça ne te fait pas mal. (gros max du 3ème étage par contre)

- tu ne vois plus rien par les fenêtres...et t'habites au deuxième.

- en calant dans la neige, tu marches sur les toits d'auto.

- le vendeur de ski-doo du coin salive tellement qu'il y a une patinoire en avant de son commerce.

- l'autoroute décarie devient un gigantesque half-pipe pour les autos.

- l'échangeur l'acadie déborde (non, ça c'est quand il pleut...)

- il a beaucoup neigé...(ouin...ok...)

Les pensées du DJ

- Si ta demande super spéciale crache dans les speakers, les chances que je t'en fasse jouer une deuxième sont inversement proportionnelles à la distance entre tes pieds et la piste de danse pour la durée de ta toune.

- Si tu trouves ça poche qu'il n'y aie pas de prix pour les jeux, ça ne sert à rien de me crier chou! Va donc plutôt voir l'organisateur de la soirée pour ton entreprise, ou encore mieux, le boss. Les DJ ne traînent pas une valise pleine de prix.

- Demandes spéciales prise deux: les pitounes qui viennent se montrer la craque en faisant leur séductrice pour avoir une toune, plus longtemps vous jouez à l'agace, moins de chances d'entendre votre toune. Votre prostitution légère pour entendre un bout de musique, ça m'écoeure: vous me manquez de respect en pensant m'influencer et vous vous manquez de respect en vous "vendant", Juste un s'il-vous-plaît, ça fait l'affaire. 5$ c'est pas pire aussi.

- demandes spéciales prise deux: la personne qui veut sincèrement sa toune, qui trippe pendant qu'elle joue (et qui choisi des tounes qui rendent mes danseurs heureux)...j'vais lui en faire jouer toute la soirée....

- Les serveurs...si tu me sers en dernier pendant le repas, comment veux-tu que je mange convenablement si je fais de l'animation entre les services? Pas le premier, ok, mais pas le dernier non plus. Ah oui, c'est poche quand vous m'oubliez totalement et qu'il me faut rappeler ma présence constamment. C'est pas parce que je suis gros que j'ai pas faim.

- Les organisateurs: quand le party est dans un deuxième étage, ou qu'il n'y a pas de stationnement ou plein de trucs du genre...dites-le moi. Ça enlève du stress et des sueurs. Un DJ en forme et de bonne humeur va être meilleur.

- Si tu commences ta phrase par: enlève ça c'te maudite musique plate là, mes oreilles se déconnectent automatiquement de mon cerveau. tout ce que tu dis par la suite c'est: bla bla bla bla bla...Moi je réponds invariablement: j'vais voir ce que je peux faire. tu as maintenant un gros X sur toi.

- Quand tu aimes ma job, fais-moi signe...C'est toujours apprécié.

- Si je mets des feuillets "demandes spéciales" sur les tables avant le repas, c'est que j'espère secrètement que vous les remplissiez et que vous me les rapportiez avant que la danse commence. Ça m'aide beaucoup à jauger les gens, à savoir quelles musiques fitteront avec vous. Y'a des lignes titres et artistes...faut les utiliser: salsa merengue, du rock et quetchose qui s'danse ne sont pas des demandes spéciales.

- J'ai à peu près 20 000 chansons avec moi. Un titre s'il-vous-plaît.

- même si j'ai 20 000 chansons avec moi, ça s'peut que je n'aie pas la tienne. Reviens-en.

- faire des jeux pendant la soirée, si les gens dansent, ça brise le rythme. Écoutez-moi si j'vous dis que c'est pas une bonne idée.

- Génération et Tout est chaos, c'est pas le titre de la toune. C'est Désenchantée...

- Non, je ne ferai pas jouer november rain...

- Les slows, c'est pour la fin (à part dans les mariages, ou y'en a juste avant le lancer du bouquet et de la jarretière, parce qu'il faut que je vide la piste de danse sans faire chier)

- Disons que dans la vie, t'es "jurteur" (métier inventé)...T'haïs ça quand quelqu'un qui jurte pas vient te dire à toi, jurteur d'expérience, comment jurter, hein? C'est pas cool qu'au cinq minutes, quelqu'un vienne te voir en te disant: heille, c'est pas comme ça qu'on jurte! Tu le sais toi, comment jurter, ça fait des années que tu fais ça. T'as vu pas mal toutes les situations possibles au jurtage. Remplace Jurte par DJ, pis tu vas m'comprendre...

- faut parler proche du micro, crisse. pis pas devant les speakers. Si ça feed, regardez-moi pas. Si c'est pas assez fort, regardez-moi pas. J'vous l'ai dit.

- Faut pas avoir peur du micro: il ne mord pas, ne vous attaquera pas. Il ne fait que transformer votre voix en impulsions électriques qui seront amplifiées et répliquées en ondes à la sortie des hauts-parleurs. Voilà, c'est démystifié.

- Bon service = pourboire. J'suis payé plus ou moins 12$ de l'heure. la facture de 700$, j'en vois à peu près le sixième, faque...

j'pourrais continuer...mais j'dois me préparer, j'ai mon dernier party de noël ce soir!

jeudi 15 décembre 2005

Je suis Zen

à une semaine de mes deux (ouin, c'est vite dit, deux) semaines de vacances...

j'dois sortir au moins 2 épisodes pendant les fêtes (+ ou - 3 jours de travail)....

pis y'a les 4 jours de festins en famille!

et la pratique chez seb

et la soirée des cousins...

donc, sur deux semaines, j'ai 9 jours qui ne seront pas des jours de repos...

il m'en reste 5 pour écrire mon scénario...

J'vais revenir au boulot PLUS fatigué qu'avant mes vacances!
Y'avait une vache dans le pré du voisin. Une bonne nuitte, ti-Phonse pis moi on s'est greyés de linge foncé pis de bottes qui font pas squick squick quand on marche. C'était même pas une veilllée spéciale, on voulait faire des peurs à personne, non non. On avait un plan ben accroché dans l'cabochon.

TI-Phonse y'a aiguisé sa fourche préférée, pis moi j'ai rempli un seau de vieux linges qui servent pus. On était prêt pour notre quête.

On est passés par le boisé, question de pas éveiller les soupçons de personne, que personne nous weye marcher vers chez l'voisin. On est pas fous, t'sé! Arrivé à la lisière du boisé, ti-Phonse a sali les pics de sa fourche, pour pas qu'y reluisent à lune. moi, j'ai attaché le seau à ma cheville. On s'est mis à ramper dans l'pré, vers la vache. Des fois, on mettait la main dans des surprises, mais c'était pas trop grave.

Rendu proche d'la vache, ti-phonse s'est mis à y parler doucement, pour pas qu'à s'énarve, pendant que moi, j'm'approchais de sa grande gueule de vache. Une couple de secondes plus tard, ti-phonse a dit "c'est l'temps" pas fort. J'ai enfourné toutte le paquet d'linge dans yeule d'la vache, pendant qu'il lui perçait les flancs.

On l'a dépecée sur place. On a rempli nos poches pis le seau de viande.

Au début, j'ai écrit qu'y'avait une vache dans le pré du voisin. Là, y'a rien qu'une carcasse de vache.

jeudi 8 décembre 2005

Yellow matter custard

dripping from the dead dog's eye....

JL

mercredi 7 décembre 2005

Oeufs, mayonnaise, pain et mal de coeur...

Aujourd'hui, j'ai mangé...non, ingéré, le pire sandwich aux oeufs de l'histoire des sandwiches aux oeufs...

j'ai mal au coeur.


C'est vrai que de boire du jus d'orange en même temps, ça aide pas...

lundi 5 décembre 2005

Le yabe est aux vaches!

Bon.

Mon père aime Pierre Lapointe...Il le trouve bon, adore ses paroles et sa musique et veux le voir en spectacle.

Il aime aussi Ariane Moffat. Il trouve qu'elle ressemble à Angèle Arsenault, parce qu'elle est dynamique et pleine d'enthousiasme. Côté musique, c'est légèrement différent, mais bon...

Qu'est-ce qui m'attends, je me le demande...?

Mon père qui arrive chenous avec un char pimpé à l'hydraulique, la basse de The Chronic dans l'tapis?

Un coupe de cheveux Emo et des tatouages?

Il remonte un vieux game boy pour faire du grime?

Il couche 9 jours devant le Archambault de trois-rivières pour avoir des billets des Fall out boys?

Il suit My Morning Jacket en tournée?

Il me recommande des disques de groupes que je ne connais pas?

Il jase avec M de musique, qui lui dit que tel ou tel groupe défonce ou pas? ;O)

Il fait du body-surfing...(bonne chance, foule...)

Il convainc Dave et Kris de reformer Nirvana, avec lui comme frontman?


J'ai peur.

dimanche 4 décembre 2005

bientot sur vos écrans

Le nouveau film du grand réalisateur Yolando Groupato , "Oussé qu'y'est, l'boeuf?"

Ce film raconte l'histoire d'un jeune couple dans la vingtaine qui cherche désespérement un paquet de boeuf disparu mystérieusement du frigo. Toutes les pièces de leur appartement sont fouillés, le frigo inspecté mais rien n'y fait. Il leur faudra sur les visions de la médium Clara pour retrouverces cubes diaboliques.

(le punch...ils sont sous le sac de lait, rangé à la hâte dans le tiroir à viandes....)

Sortie simultanée en anglais sous le titre de :Where's the beef?


Critiques:

"Un vrai régal!"

"J'espère qu'ils vont nous en servir une deuxième portion!"

"Maudits niaiseux...Y'était en d'sous du lait!"


À ne pas manquer!

vendredi 2 décembre 2005

C'était février

C'était février, le mois de l'amour, mais pour moi, c'était le mois le plus froid. Après le père nowel, et juste avant le lapin de pâque, Cupidon m'avait oublié. Encore une fois.

Son nom, c'est Jeanne. Elle s'occupe du p'tit café à l'université. À toutes les pauses, j'cours aller me chercher un mokaccino, même si la salle de cours est à l'opposé dans le pavillon. C'est que Jeanne fait les meilleurs mokaccinos au monde. On repassera pour l'objectivité.

Je ne sais même plus ce que je préfère: ses cheveux, ses mains, son sourire, ses pomettes qui tressaillement quand j'ose une blague, ses seins, ses cheveux...Ou l'anticipation de la voir, mon coeur qui bat de plus en plus fort plus j'approche de son odeur. Elle sent la vanille.

Lundi, 234 pas.

Mardi, 271 pas.

Mercredi, 418 le matin et 349 l'après-midi

Jeudi, j'ai congé de cours

Vendredi, 234 (c'est le deuxième bloc de mon cours du lundi)

Chaque fois, j'ai le temps de préparer mes mots, de rejouer la scène dans ma tête. Je l'invite chez-moi pour prendre un café que JE lui prépare. Elle rit. Elle sourit à pleine dents. Et elle sent la vanille. Mais de plus près. Et elle goûte bon la vanille.

C'est aujourd'hui la st-valentin. Cupidon est avec moi, je le sens! mes pas sont plus légers et plus rapides à la fois. Je cours vers Jeanne, mon discours sur le bout de la langue, le reste de mon être sur le bout des orteils.

Je commande mon mokaccino, comme à l'habitude. Elle me le prépare en parlant de tout et de rien. Je prends le gobelet, tends la monnaie. Elle ouvre la main pour la recevoir. J'en profite pour effleurer sa peau.

- T'as vu ma bague? Qu'elle dit en triant la monnaie pour le tiroir-caisse.
- Non, montre.

Elle me présente sa main gauche. Une bague brille à l'annulaire.

-Mon chum m'a demandée en mariage à matin!
- c'est donc ben cool! J'feins l'intérêt...

Le temps passe. Je prends une gorgée de café.

-Euh, Jeanne, j'voulais te dire...Y'a un café qui va ouvrir dans l'université, pis comme les pauses sont courtes, j'pense que j'vais aller là astheure...
-T'es pas l'premier qui me dit ça...C'est plate, j'pourrai plus rire de tes jokes!
- Peut-être qu'on va s'recroiser...
- Oui, peut-être...

C'était février.

Respect

Respect à Pinotte!

Partir de chez-moi

C'est dans ma boîte de réception et sur la boîte vocale.

C'est dans ma tête depuis un bout déjà aussi...

Cath et moi, on vient d'avoir notre pré-approbation hypothécaire.

C'est super, parce que ça fait longtemps qu'on parle d'acheter, d'arrêter de payer dans le vide, d'être vraiment maîtres chez-nous.

Là, c'est concret. Très.

Dans les trois prochains mois, il nous faudra trouver un condo qui sera notre maison pour les trois à cinq prochaines années....tout un contrat!

Ici, dans l'appart, je suis chez-moi. C'est un sentiment extrêmement important pour moi, me sentir à la maison, avoir mon port d'attache stable. Ça fait neuf ans que j'habite ici: je connais les aspérités du stucco, les inégalités du plancher...

J'aime ma maison, je m'y sens bien, j'en ai des beaux (et des moins beaux, c'est certain) souvenirs....

Les partys, les soirées tranquilles, quand Coco était l'voisin, quand les amis s'ramenaient sans s'annoncer, le 35 films en un mois avec Coco et Julie (fallait l'faire!) les jams de musique, le show (oui, un show) des firmin's sons dans l'salon, la première nuit de catherine ici...

J'suis un gars d'habitudes, pis là, ça va donner un grand coup...

Depuis que je suis travailleur autonome à nouveau (!!!), j'me répète que pour mes trente ans, j'm'offre une maison.

Objectif atteint :O)