lundi 25 septembre 2006

Relecture classique

Habituellement, c'est le contraire qui arrive: une oeuvre classique est pré-mâchée pour la masse.

Voici une relecture classique d'une mélodie populaire.

Moe combat la timidité

Moe, car il a été battu par son"maître" précédent, est timide. Avec les humains, avec les autres animaux, avec les arbres, les balles et balayeuses. Sa famille, les insectes, les autos et la nourriture sont les seuls choses qui ne lui font pas vraiment peur.

Depuis deux semaines, nous allons dans un parc à chiens, pour le resociabiliser et lui faire perdre de sa timidité. Lors de la première sortie, il est resté assez près de nous, ne s'est pas mêlé aux autres chiens, ou très peu, n'a pas marqué son territoire...rien de ce qu'un chien normal fait.

Mais hier...

Moe gambadait, reniflait des derrières canins, jouait avec les autres chiens, allait voir les p'tits nouveaux qui arrivait et surtout, marquait son territoire. Partout. Souvent.

Enfin, il s'affirme.

Reste à lui apprendre qu'un petit chien n'est pas un territoire potentiel.

mercredi 20 septembre 2006

Dans le train

Depuis que je suis pigiste chez Canoë, pour une émission de téléréalité très (trop) populaire, j'ai décidé de voyager par train, pour des raisons économiques, logistiques et écologiques. Ça me permet d'arriver au boulot pas du tout stressé, de lire (ce que je ne faisais plus depuis un bout), de relaxer et d'observer les gens (ce que je ne faisais plus depuis un bout).

Ouais, confiné dans une cuisine/salle à manger de westmount-en-bas convertie en bureau, avec comme seuls détours de la routine de la détection que les appels de la coordo pour me dire qu'il manque des dialogues à tel ou tel timecode, il m'était difficile de jeter un regard sur mes amis les humains. Et passer ses grandes journées tout seul, ça n'aide pas la réhabilitation du borderline sociopathe que je suis. M'enfin, je m'éloigne du sujet.

J'arrive au train à peine quelques minutes avant le départ. J'suis pas assez banlieusard on dirait. Tous les voyageurs marchent d'un pas tranquille, confiants que le train ne partira pas sans eux. Moi, j'cours (dans ma tête) pour être certain de ne pas le manquer. J'grimpe à bord, repère un siège libre et m'assied. Yes! Une place assise dans le train de 17h35, c'est presqu'une médaille olympique.

J'range mon sac à dos sous le siège, sors le sachet de M&M de la poche de ma veste quand je remarque une petite fille, juchée sur le banc en face du mien. Ben, pas exactement en face du mien. Vous savez, les bancs de train? Ils sont groupés quatre à quatre, deux paires se faisant face? Ben, la p'tite fille est assise au même banc que moi, mais dans le groupe qui me fait face. Et comme elle n'est pas assise, elle me regarde.

Elle est super mignonne! Des grands yeux bleus, la peau encore brunie par l'été, avec un si grand sourire que le wagon à peine à le contenir...Je lui rends son sourire, parce que les enfants, ben, c'est naturel et spontané, alors on leurs sourit. Chose que je croyais impossible, la petite élargit son sourire encore plus...en tendant sa petite main vers moi.

Il n'y a plus de sourires gratuits, et c'est triste.

jeudi 14 septembre 2006

Relativité

Je ne veux pas diminuer ce qui s'est passé hier, loin de moi cette idée.

Mais...

Combien de sans-abri meurent chaque année à Montréal, faute de soins et d'intervention appropriées?

Combien d'enfants vont à l'école avec au ventre que la peur de leurs parents violents?

Combien de personnes âgées meurent dans l'anonymat le plus total?

Tout ça, sous nos yeux...Mais on ne le voit pas, parce que ce n'est pas de l'information-spectacle...

Pourquoi faut-il attendre les coups d'éclats avant d'agir?

mardi 12 septembre 2006

Quin les préjugés!

Est-ce que le gars vous ferait peur au centre-ville, vers minuit, près d'une ruelle sombre?


http://www.youtube.com/watch?v=Lk7_4aZY34A

mardi 5 septembre 2006

Exclusif!



Les dernières paroles (sous-marines) de Steve Irwin:


"ah, look mate, there's a stingr-aaaaw!"