mardi 30 septembre 2008

La tague de Félix, foutrement en retard

Bon, y'a que Félix (et Carl) qui me taguent, alors je me prête (non, me donne entier) au jeu.

Voici les règles:
- Mettre les règlements sur son blog (pas sur un papier dans une vieille chaussette)
- Tous les tagués doivent répondre aux questions
- Les tagués doivent être avertis sur leur blog
- Laisser savoir à la personne qui vous a tagué que vous avez rempli votre mission

1- Qu’est-ce que je faisais il y a 10 ans?

J'avais 22 ans, à peine revenu d'Europe, complétant mon bacc. J'habitais depuis moins d'un au 5023, je faisais de la musique dans plein de groupes, je vivotais de contrats d'animation et j'étais un joyeux drille. Je chattais sur La Jasette, était encore sur PC et n'avais qu'un ou deux tatouages. Moe n'était pas encore né, j'étais célibataire et n'en profitais pas vraiment. Je dormais peu, mangeais beaucoup et refaisais le monde aux 10 minutes.

2- Nommer 5 choses que je dois faire aujourd’hui (sans ordre particulier).

1) Du montage vidéo
2) Un bout d'épicerie pour souper
3) aller en réunion d'équipe
4) brosser mes dents
5) trouver des papiers pour le divorce

3- Les collations que j’aime

Biscuits, beurre d'arachides, chips et cochonneries :)

4- Les choses que je ferais si j’étais millionnaire :

Rendre la vie des gens que j'aime plus facile en remboursant des dettes et en payant des gâteries, bâtir mon studio de rêve, dans le sous-sol de mon cottage sur le Plateau ou dans Mile-End, donner de l'argent aux causes qui me tiennent à coeur et faire plusieurs voyages en duo avec plusieurs de mes amis. Je ferais aussi opérer Moe pour guérir ses bobos de genoux et lui trouverais un ami.

5- Trois mauvaises habitudes :

1) Ronger mes ongles
2) manger mal
3) m'arracher des poils quand je suis stressé

6- Cinq endroits où j’ai habité :

1) la maison parentale, le 30. Je disais que c'était MA maison, parce que l'adresse est la même que ma date d'anniversaire. Mais la rue ne se nomme pas Avril alors c'est foutu.

2) Au Mont-Bénilde, où j'ai été pensionnaire pendant 4 ans.

3) 2770 Goyer, appartement 19 (me semble). Premier appart' à Montréal, dans Côte-des-Neiges. Ça ne rassure pas forcément son homme d'entendre des coups de feu la première nuit dans la grande ville.

4) le 5023, mon premier vrai chez-moi à Montréal. 7-8 ans, quelques colocs, des partys mémorables, des moments inoubliables, des peines d'amour, des premiers baisers, des malentendus, des brosses, des soupers, des regards, des amitiés scellées pour la vie, des bouteilles vides, de la pauvreté, de l'abondance, bref, le squelette de ce que je suis en tant qu'adulte provient de mes années passées là.

5) le 425, première maison, premier mariage, premiers rêves de vie à deux. Grosses responsabilités, gros plaisirs mais aussi un quotidien lourd et l'impasse. Je vais m'en souvenir toute ma vie, pour les bons et les moins bons moments.

7- Cinq emplois que j’ai eu :

1) coordonnateur des vidéoreporters. Juste avant d'être promu "Superviseur" :P

2) Détecteur. Si vous vous savoir c'est quoi, fouillez dans le blogue. J'ai plus l'goût de l'expliquer.

3) Coordo d'événements spéciaux. J'ai adoré ce job, certes stressant, mais ô combien motivant. Gérer une centaine d'événements par année, du party de CPE au dépouillement d'arbre de Noël d'une mégacompagnie, c'est vraiment, mais vraiment trippant. J'y retournerai un jour.

4) Coordo de centre de loisirs. Tous les côtés administratifs de gérer un centre de loisirs pour enfants et adolescents SANS le plaisir de les côtoyer et de les aider à grandir.

5) Cueilleur de pommes: Là où j'ai développé mon sens des affaires..."si je cueille les pommes, ça me prends 1 heure remplir une caisse, qui m'est payée 5$. Si je ramasse les pommes, ça me prends 1h pour remplir 3 caisses payées 3.25$ chacune. Si je shake le pommier, je remplirai mes caisses de pommes ramassées plus vite...."

8- Cinq personnes sur qui je veux en savoir plus :

1) Sergio Momesso

2) Sarko

3) le chanteur des Black Kids

4) La fille assise à côté de moi ce matin dans le train

5) N'importe qui qui répondra à la tague.

Le code du steak

L'an passé, pour la fête de Maman, nous sommes allés souper dans un steak house chic que Cath et moi on aime bien.

Toutes les fois que j'invite mes parents au restaurant, je dois user de stratagèmes et de manipulation pour réussir à payer la facture. Et quand j'intercepte la serveuse avant les commandes, mon père s'entête à choisir le plat le moins cher. Ça m'énârve. Parce que je dois bien ça à mes parents, parce que maintenant, je peux les gâter, parce que bon.

Je déteste les restos montréalais qui n'ont pas de menus sans prix.

Mais à ce restaurant, les prix sont inscrits sans le signe de piasse...

papa: Ça l'air bon tout ça....Je pense que je vais prendre un steak...Mais on sait pas combien ça coûte.

moi: j'ai demandé des menus sans prix, parce que sinon tu prends les affaires les moins chères.

papa: Ah. ok. (ceux qui le connaissent peuvent l'entendre dire ça...Il a compris, mais pas trop...)

(pause)

papa: C'est quoi, le 24 au bout de la ligne pour le steak?

Catherine, rapide: C'est un code pour la cuisine.

Papa: Ah. ok.


Une chance, mais une chance qu'il n'a pas commandé un steak 24, avec une salade 7 et une bière 6. J'aurais eu honte.

lundi 29 septembre 2008

Salut Paul!

Je sais pas si St-Pierre lui a dit: "C'est du foil, t'en veux-tu?".

vendredi 26 septembre 2008

Musique

Bon, à part Ultra Bravo, qu'est qui est sorti dans la dernière année que j'aime en musique???

- Black Kids, un mash-up d'indie-rock-new wave. C'est un peu croche des fois, mais ça shake le booty.

- Deportivo, du rock français (en anglais et en français) qui rentre dans le dash, comme c'est rarement le cas du côté de l'Haxagone

- Portugal, The Man, Mars Volta acoustique.

- Bonjour Brumaire, de la bonne chanson indie.

- Le Husky, de la bonne chanson indie...

pis 324985954834298 autres bands/chanteurs...My god que j'ai du retard!

Moe me manque

C'est pas compliqué hein!

Mardi, ça faisait presque 7 jours que je ne l'avais pas vu. 7 journées à changer certaines habitudes, à laisser la stéréo du salon éteinte parce qu'il n'a pas besoin de son pour combler le vide laissé par mon absence, à écouter la télé trop seul sur le grand divan, à m'endormir trop seul dans le petit lit une place...

Mes parents s'en occupent à merveille, le sortent, le brossent, lui lavent les oreilles (ça c'est de l'amour) bref, comblent ses besoins. Mais ils ne sont pas moi.

Mardi soir, en arrivant chez eux, je suis monté en catimini. Mon père était bien enfoncé dans son la-z-boy et Moe, endormi sur le plancher.

"Allô Moe" que j'ai dit, d'une voix toute douce.

Il s'est reveillé, m'a regardé quelques secondes dans les brumes du sommeil pas si lointain et m'a reconnu.

Léchage de visage, donnage de patte, collage fort fort fort, tout y est passé. Pendant trente minutes, il m'a collé aux baskets.

Le lendemain soir, je suis retourné chez mes parents. Moe et moi on s'est promenés et, en revenant, il a fait une longue sieste à mes pieds.

À l'hôtel, j'ai ouvert la grande porte latérale de la camionnette de maman pour lui faire un dernier câlin avant de partir...Rien! Monsieur le chien me "sent", il sait que je m'en vais. Distant, le regard triste, la mine renfrognée, il ne bouge pas d'un poil.

Je lui fait une caresse et la promesse d'un retour dans moins d'un mois, et d'une belle vie en appart', entre gars, juste nous deux.

Souvent, les gens qui parlent de leurs animaux et de leur relation privilégiée font rire d'eux. Je comprends les gens.

J'suis super cartésien et "frette", mais Moe, c'est plus que mon chien.

Je me relis

pis je me dis:

Tasse-toé ma Rhonda, t'as pas le monopole des guides d'apprendre à vivre!

Ils ne se regardaient pas

Je viens de passer quelques jours dans ma ville natale pour les auditions d'un célèbre show télévisuel...

Pendant que je travaillais, je regardais distraitement les candidats se soumettre un à un à l'oeil critique des juges quand elle est apparue...

Moche
Chubby (mais pas un chubby en santé, réparti et croquable, un chubby mou et flasque)
mal habillée
sans brassière...

Pendant qu'elle marmonnait un gargouillis indescriptible suivant à peu près le rythme et les notes prévus, je remarque une chose:

Elle louche des seins.

Le chemin

Le chemin, je ne peux pas le changer, même avec toute la persévérance du monde: il est derrière nous, derrière toi et moi, et c'est comme ça qu'on l'a arpenté, veut veut pas.

Alors j'ai deux choix: soit le maudire, le décortiquer pour en trouver tous les obstacles, y revenir mille fois, y repasser sans cesse, m'enfarger dans les mêmes osties de racines tout le temps, soit me souvenir du voyage qu'on a fait, des moments de soleil, de la distance parcourue et de comparer le point de départ au point d'arrivée et de constater l'écart entre hier et aujourd'hui.

C'est pas facile de faire un choix entre les deux. Des fois, je récrimine, je rumine et je fulmine; d'autres fois je suis zen. Le temps aidera.

Avec le recul, le négatif s'estompera, parce que je choisis toujours de ne voir que le beau. Si être cynique et naïf est possible, j'applique pour la job drette-là.

Ouais, si j'ai compris une chose, le bonheur, c'est pas juste essayer d'en donner aux autres qui savent pas comment le trouver, c'est aussi de s'en garder égoïstement des petits morceaux.

jeudi 25 septembre 2008

Un changement en apporte 47

Par où commencer, par quoi. Je me le demande maintenant, je me le demande depuis quelques mois. Une liste serait trop froide et impersonnelle, ne transmettant pas ou si peu tout le mouvement que ces changements impliquent, toutes les ramifications de ce renouveau. J'essaie d'être fluide, de naviguer dans ce chaos, moi qui est confortable dans les habitudes, dans mon nid (mon blogue s'appelle l'antre, tsé veux dire).

Séparation de corps et de biens, vente de la maison, retour à la vie urbaine, nouveau tatouage, plus de responsabilités au boulot, déménagement(s) temporaire(s), retour au sport, changement des habitudes alimentaires, un Ultra Bravo revu et amélioré....

Ça en fait, du stock à digérer pour moi, mais j'ai un bon estomac!

En plus de tous ces changements, j'ai la résolution de venir ici plus souvent, de faire renaître et revivre ce blogue qui, ma foi, fait pitié de par son offre famélique de textes, de nouvelles, de niaiseries.

Samedi, je quitte la maison, qui sera peut-être vendue à ce moment. Je quitte pour un grand bout d'inconnu, mais pour une fois, cet inconnu ne me fait pas peur, même que je l'accueille les bras ouverts.