samedi 29 novembre 2008

Fermé pour le ouiquinde

Pour cause de chien en manque de caresses, maître en manque de sommeil, basse en manque de doigts et plan en travail.

Note à tous (et surtout Miss Madame): mardi matin.

vendredi 28 novembre 2008

De la crème (ou un lit)



- Crème pour les cernes - 25$
- Oreiller de plumes - héritage de mémé
- Perte de productivité parce que je dors 5 heures par nuit - Faudrait demander au boss
- Jaser et déconner avec Miss Madame jusqu'à 1h du matin tous les jours - Ça n'a pas de prix!

(niais)

jeudi 27 novembre 2008

L'attaque surprise

La tuerie de Virginia Tech ne date que de quelques jours et le moral est bas au boulot.

Les nouvelles sont moches, les chefs de section n'ont pas le coeur à la fête.

Fred P. et moi sommes dans notre bureau, à déconner...euh...travailler, comme d'habitude.

Je joue avec un grand sac en papier. Je le gonfle, le dégonfle, le froisse. Je regarde Fred...

''Prends ta caméra man, on va faire une bonne joke aux éditeurs de contenu....''

On sort du bureau sans faire de bruit. Fred filme pendant que je regarde dans le trou dans la porte (il n'y a pas et il n'y aura jamais de poignée sur cette satanée porte).

Tout est calme. J'ouvre doucement la porte, pour ne pas faire de bruit et ainsi avorter notre mission.

Personne ne peut me voir car les bureaux font tous face aux murs. J'avance presque au milieu de la pièce, mon gros sac bien gonflé en main.

D'un large mouvement, je fais toucher le fond du sac à la paume de ma main libre...

POW!

Cris.

Daphnée, la française coordonatrice nous regarde, des dards dans les yeux: ''Mais qu'est-ce que vous êtes cons!''.

Nous, on s'bidonne.

Avant de quitter le local je dis: ''si j'avais été un tireur fou, vous seriez tous morts!''.

Pendant une semaine, j'avais des yeux tout le tour de la tête.

Pas pour débusquer un tireur potentiel, non. Que pour bien voir venir les collègues et la revanche au goût douceâtre pour eux, amer pour moi...

Analyse externe

En conversant au téléphone avec Miss Madame hier soir (oui, c'est ton nom de blogue (ah oui, fort jolie voix)) je me suis rendu compte à nouveau d'un tic conversationnel que j'ai.

Lorsque que quelqu'un relate un fat, une histoire, je fais l'inventaire des trucs semblables qui me sont arrivés pour le raconter à mon tour. Une oreille non-avertie y verrait une tentative de tout ramener à ma petite personne, mais ce n'est pas le cas.

Ces diffusions vocales de mes expériences passées sont en fait une empathie maladroite, une tentative de connexion avec l'Autre, une manière de lui dire "moi aussi".

Pour mes sept lecteurs et quart, je commence à être redondant dans ma mise de l'avant de mes difficultés à créer un lien solide et non-éphémère avec les gens.

Et quand je sors mes millions d'anecdotes, c'est autant de petits crochets que j'envoie en dehors de moi.

Qu'une chose à dire...

J'ai tout un plan en tête...

mercredi 26 novembre 2008

Quelques vidéos

J'ai parlé un peu de musique dans un post ce mois-ci.

Voici, pour les paresseux qui ne veulent pas fouiller sur YouTube, quelques clips que j'aime bien. Ben...soit la chanson, le clip, ou les deux.

Bonjour Brumaire - Prunelle



Alexandre Désilets - L'éphémère



Vampire Weekend - Mansard Roof

mardi 25 novembre 2008

En phase

En marchant en revenant du train, j'ai décidé de laisser mon iPod au fond de la poche de mon blouson, pour réfléchir un peu. Je venais de passer une très belle soirée avec mon ami Sébastien (resto, badminton, discussion à bâtons rompus dans le train) et j'avais le goût de garder ça comme souvenir pur, sans musique rattachée au moment.

Même si je marchait dans la gadoue, je ne maugréais pas.

Je n'ai jamais été bien comme ça dans ma vie. Pas heureux.

Juste bien.

En phase. Avec moi, les autres, mes aspirations, mes ambitions, ma vie, mes choix.

Je viens d'écrire trois ou quatre conclusions différentes pour ce post. Y'en a juste pas...

Horrible fool

Y a pas mal de réponses vraiment drôles.

1.Put your iTunes on shuffle.
2. For each question, press the next button to get your answer.
3. YOU MUST WRITE THAT SONG NAME DOWN NO MATTER HOW SILLY IT SOUNDS!
4. Tag 10 friends who might enjoy doing the same as well as the person you got the note from.

1) IF SOMEONE SAYS "IS THIS OKAY" YOU SAY?
Je veux tout - Ariane Moffatt

2) WHAT WOULD BEST DESCRIBE YOUR PERSONALITY?
Arrachez-moi les yeux - Vulgaires Machins

3) WHAT DO YOU LIKE IN A GUY/GIRL?
This is how I disappear - My Chemical Romance

4) HOW DO YOU FEEL TODAY?
Le petit pain au chocolat - Joe Dassin

5) WHAT IS YOUR LIFE'S PURPOSE?
Le columbarium - Pierre Lapointe

6) WHAT IS YOUR MOTTO?
On verra ben - Vincent Vallières

7) WHAT DO YOUR FRIENDS THINK OF YOU?
Trousse/Chemise - Charles Aznavour

8) WHAT DO YOU THINK ABOUT VERY OFTEN?
Open book - Cake

9) WHAT IS 2+2?
Montagne d'entrain - Alexandre Champigny

10) WHAT DO YOU THINK OF YOUR BEST FRIEND?
Warlocks - HCP

11) WHAT DO YOU THINK OF THE PERSON YOU LIKE?
Tu ne peux rien faire - Albin de la Simone

12) WHAT IS YOUR LIFE STORY?
Yesterday - The Beatles

13) WHAT DO YOU WANT TO BE WHEN YOU GROW UP?
Karaoke Soul - Tom McRea

14) WHAT DO YOU THINK WHEN YOU SEE THE PERSON YOU LIKE?
Star - Creature

15) WHAT DO YOUR PARENTS THINK OF YOU?
My Stupid Mouth - John Mayer

16) WHAT WILL YOU DANCE TO AT YOUR WEDDING?
Jamais les heures - Daniel Bélanger

17) WHAT WILL THEY PLAY AT YOUR FUNERAL?
Jambalaya - Hank Williams

18) WHAT IS YOUR HOBBY/INTEREST?
My boy lollipop - Milly Small

19) WHAT DO YOU THINK OF YOUR FRIENDS?
Borderline - Madonna

20) WHAT'S THE WORST THING THAT COULD HAPPEN?
Le petit garçon - Serge Reggiani

21) HOW WILL YOU DIE?
Breakdown - Jack Johnson

22) WHAT IS THE ONE THING YOU REGRET?
Boom! - System of a Down

23) WHAT MAKES YOU LAUGH?
The Handshake - Bad Religion

24) WHAT MAKES YOU CRY?
Neutroniks - K-os

25) WILL YOU EVER GET MARRIED?
Sweetest Goodbye - Maroon5

26) WHAT SCARES YOU THE MOST?
Don't drink the water - Dave Matthews Band

27) DOES ANYONE LIKE YOU?
Love is the key - The Charlatans

28) IF YOU COULD GO BACK IN TIME, WHAT WOULD YOU CHANGE?
Faire la paix avec l'amour - Dany Bédar

29) WHAT HURTS RIGHT NOW?
Scrapbook of madness - Polyphemus

30) WHAT WILL YOU POST THIS AS?
Horrible fool - Jean Leloup

Je suis sur mes gardes

- Salut Mailloux, ça va?
- Oui, pas pire, toi?
- Ça va bien...J'me demandais si...
- Minute! C'est quoi ta date de naissance?
- Ben....le 4 mars.
- Ok, une chance que t'es pas né entre le 20 janvier et le 18 février.
- Ben pourquoi?
- J'viens de lire le livre de Salman Rushdie, "Les Verseaux Sataniques".
-Euh...Bye!

J'arrête plus d'écrire des textes pour en faire des chansons

En voilà une autre:

Le guerrier - paroles FM

Poussé par le vent de l'ouest
Marchant droit vers mon adversaire
Je remonte le col de ma veste
Pour ne pas avaler de poussière

Les yeux vissés au fond des siens
Nos regards compétitionnent
J'vais tougher jusqu'au matin
Y'est pas question que j'abandonne

Le king de la rue
Le boss des m'as-tu-vu!

Oublier la peur qui me gagne
Et soutenir les comparaisons
Grincer des dents, montrer ma hargne
Prendre ma place pour de bon

Les yeux vissés au fond des siens
Nos regards compétitionnent
J'vais tougher jusqu'au matin
Y'est pas question que j'abandonne

Le king de la rue
Le boss des m'as-tu-vu!

Fier-à-tête, j'me bats avec les mots
J'fais leur fête aux fier-à-bras
J'descends peut-être à leur niveau
Mais ça fait du bien, j'm'en fais pas!

Les yeux vissés au fond des siens
Nos regards compétitionnent
J'vais tougher jusqu'au matin
Y'est pas question que j'abandonne

Le king de la rue
Le boss des m'as-tu-vu!

lundi 24 novembre 2008

Revisiter une comptine

"Le jour court après la nuit, la nuit court après le jour..."

Ma gardienne éteint la télé et me crie: " Pis là, la nuit s'enfarge dans son lacet défait, elle tombe par terre et s'érafle le genou au sang pis elle braille! Va te brosser les dents, c'est l'heure de se coucher!"

Le bedon qui fond

Ça a commencé par un commentaire de Seb, qui m'a dit:"me semble que t'as maigri".

J'ai eu des doutes en voyant l'espace entre mes hanches et la ceinture de mon pantalon.

J'en ai eu d'autres en constatant que j'attachais ma ceinture deux trous plus loin.

Mais hier, quand la balance m'a indiqué 10-12 livres en moins, je jubilais.

Ça, c'est juste parce que je fais UN PEU attention à ce que je mange, que je ne grignote plus le soir et que je marche relativement beaucoup.

Alors là, qu'est-ce que ça va être quand j'aurai le badminton à temps plein et que je pourrai cuisiner et apporter des lunches au boulot?

Watch out forme d'antan, je m'en reviens! Le plus difficile est fait.

samedi 22 novembre 2008

Salut mon oncle!

Mon oncle Donat est décédé la semaine dernière, à 93 ans.

C'est un des seuls oncles et tantes de mon père que j'ai connu un tant soit peu.

Je me souviens des rares fois où on est allés le voir dans sa résidence de Lac-Beauport. Il était content de notre visite et préparait notre arrivée. J'étais assailli de ring-o-los, chocolats et autres cochonneries. Et en partant, il serrait ma main entre les siennes, y laissant un billet de 20$ plié, me faisant un clin d'oeil complice.

Elle est drôle son histoire, à mononcle Donat.

Il a été placé en adoption par mes bisaïeux parce qu'ils ne pouvaient pas s'en occuper.
Quelques années plus tard, une dizaine si je me souviens bien, mon grand-père a été mis au courant de l'existence d'un frère, élevé par une autre famille.

Et c'est en son honneur que mon père a été prénommé Donat.

Samedi, j'irai aux funérailles, avec mon père, rendre un dernier hommage à ce monsieur d'une gentillesse et d'une délicatesse hors-du-commun.

Au revoir, mononcle Donat.

Solitaire

Les passants sont indifférents, voire hostiles. La rue et les trottoirs sont recouverts d'une mince couche de neige fine, glissante. J'ai peine à avancer, pris avec des pantalons neufs, aux rebords trop longs. À chaque pas que je fais, mes talons se prennent sur la couture récente.

Il est à peine 19h, mais le ciel de novembre est déjà noir sur la Ville Reine. Je cherche un resto où je pourrais souper. Je suis perdu dans cette ville que je connais peu, au milieu d'une foule pressée et hermétique à ce que je dégage.

Je m'attable, commande et rapidement, on m'apporte mon repas. Je mange en pensant à elle, à nous deux. Je demande l'addition, paie et me retrouve encore une fois à l'extérieur.

Il neige sur Yonge Street. Ça devrait être romantique.

mercredi 19 novembre 2008

Je me demande si...

S'il y a une action non-violente qui ne vise pas quelqu'un qui est pire qu'éjaculer entre les pages d'une Bible de chambre d'hôtel...

samedi 15 novembre 2008

La dernière

Je sais que tu lis des fois ce que j'écris.

C'est la dernière chanson pour toi. Juré.

Avec toi aussi, la paix est faite. Ce que tu fais ne me touche plus. J'espère que tu le fais pour toi et non pour me faire du mal, parce que sinon, tu dépenses de l'énergie dans le vide.

1\4 d'année

Paroles et musique - FM

1\4 d'année, c'est tout c'que ça t'as pris pour m'oublier
et mettre au chemin tout c'qu'on aura été.

1\4 d'année pour tomber en amour avec un autre que moi
Qui je l'espère, trouvera comment t'aimer.

Mais j'm'en fais pas même si ça fait mal
Tant pis pour toi, c'est pas l'coup fatal
que t'espèrais.

1\4 d'année c'est tout c'que ça m'a pris pour me retrouver
et clairer le fond de ma pensée.

Une autre année avant de m'embarquer avec une autre que toi
Qui elle, saura comment m'aimer.

Pis j'm'excuse pas, même si ça t'fait mal
Tant mieux pour moi, c'est pas l'coup fatal
Que j'redoutais.

Tu tournes en rond et fait les mêmes traces
À chaque rotation tes erreurs s'effacent
T'es prise dans ton carrousel
J'suis pas l'dernier débarqué ma belle.

Pis j'm'excuse pas, même si ça t'fait mal
Tant mieux pour moi, c'est pas l'coup fatal
Que j'redoutais.

Comment il marche?

J'veux dire mon cerveau...

Les connexions sont bizarres, les liens que je fais aussi. Je ne me plains pas, j'adore ma manière de penser et d'analyser ce qui se passe.

Bon, mes aptitudes sociales en souffrent peut-être un peu, rapport que je ne pense pas comme les gens. Pas que je sois un pas en avant d'eux. Bon, parfois oui...Je suis plutôt un pas à côté.

Un pas ailleurs en fait.


Exemple.


Cours d'anglais au boulot, on discute de la victoire d'Obama. Tout d'un coup, je pars à rire. Seul.

La conversation stoppe aussitôt. Les collègues et la (jolie) prof me regardent. Ouin, je leur dois une explication, c'est la moindre des choses.


"On est à Dallas, en 2009. Un tueur est embusqué sur la même butte où aurait été caché Lee Harvey Oswald. Il a l'oeil collé sur la lunette d'une carabine. Il bouge et sacre. La pointe du canon fait des cercles. On dirait qu'il ne sait pas où viser.

Au loin, y'a la CADDY pimpée d'Obama qui roule à Dallas en jouant des hydraulics, qui suivent le beat sourd du hip hop qui blaste du char...."

On me regarde, pantois.

Je suis celui qui danse autour de la réalité pendant que vous avez le nez collé dessus.

Au revoir

Salut,

Ça fait des années qu'on s'est pas vus, qu'on s'est pas parlés, je ne sais même pas ce que tu fais, ce que tu es devenue. J'espère juste que t'es heureuse.

Souvent après notre dernière conversation, celle où tu m'as dis " tu ne peux pas me revenir à chaque fois que ça ne marche pas avec une fille", j'ai pensé à toi. J'ai pensé que si tu me téléphonais un soir, je te dirais oui, que si je te recroisais dans la rue, on retomberait en amour, comme au premier jour.

Mais la vie ne fonctionne pas comme ça tsé. Tout de suite après ma rupture d'avec Cath, mes pensées se sont tournées vers toi, encore une fois. Et j'ai entendu ta voix me dire encore que je ne pouvais pas retourner à toi. Tu m'as aimé longtemps, après chaque rupture, pis je ne voyais pas que ça te faisait mal tant que ça.

Ta vie est refaite maintenant et sincèrement, je suis content.

On n'a pas eu de "closure" officiel. Une dernière nuit, un départ précipité, moi qui ensuite t'imposait mes choix de filles, qui te demandait laquelle serait mieux pour moi. Bravo champion.

Ça fait 6-7 ans que t'es en amour avec ton homme. Le passé est du passé pour toi, je le sais. Notre amitié ne reviendra jamais, je le sais aussi, parce que j'ai fait des choix douteux, pris des décisions imbéciles et égoïstes.

En marchant cette semaine, j'ai fait la paix avec tout ça. Avec l'idéal que tu es devenu au fil des ans, avec les souvenirs sélectionnés, avec la projection que je faisais de toi. Avec tout ce que j'aurais voulu que tu sois et que tu ne seras jamais.

Et je t'ai laissé partir. Seule. Et me voilà maintenant libéré de toi, qui me tenait prisonnier sans le savoir.

Tu ne liras jamais sans doute ces lignes, mais je te les dédie.

Au revoir.

vendredi 14 novembre 2008

Je ressemble à une vedette

J'arrive à la Gare Centrale juste à temps pour attraper le train. Il ne me reste que quelques minutes avant le départ, alors j'embarque dans le premier wagon, me disant qu'avant mon arrêt, je marcherai à l'intérieure pour m'approcher de la porte que je prends habituellement pour descendre.

Il ne reste que 2 stations, alors je me lève et me dirige vers le dernier wagon. Il y a un siège de libre, juste à côté de la porte. Je m'assied avec trois dames et une fillette (bon, une jeune demoiselle fort jolie, un quinquagénaire pimpante, la maman et sa petite fille).

Le petite gigote debout devant le siège où est assise sa mère. Elle cesse ses mouvements et me fixe, pendant que j'essaie de regarder du coin de l'oeil la fort jolie demoiselle sans passer pour un satyre. Anyway, j'ai les boutons d'écouteurs fichés dans les oreilles, je mime un beat de drum: j'ai l'air occupé.

"Regarde Maman!!!! Le monsieur, il a pas de cheveux! Il ressemble à Caillou!"

Elle le répète, le répète encore. Je me concentre sur la musique pour ne pas sourire jusqu'aux oreilles. Je trouve ça drôle ressembler à Caillou. Mais si je montre que j'ai entendu, la maman aura sûrement honte et fera taire sa petite, qui est vraiment, mais vraiment contente du lien qu'elle vient de faire.

"Tu trouves pas maman, qu'il ressemble à Caillou?"

Je me lève, car le train arrête sa course bientôt.

Dans la vitre de la porte, je vois le reflet de la jolie demoiselle qui enfile son chandail. Elle porte des lunettes carrées qui lui donne ce petit air intello que j'aime bien. Elle sourit à la quinquagénaire assise devant elle, lui dit quelques mots que je n'entends pas. J'ai relevé le volume du iPod.

Je sors du train et me dirige d'un pas lent et égal vers mon domicile temporaire. J'ai fait la journée d'une petite fille et j'ai contemplé une superbe fille....Ça me rend heureux.

En marchant, je me trouve zen. Je pense que je commence à être prêt.

Je pense.

mardi 4 novembre 2008

Hope...

CNN vient d'annoncer qu'Obama sera le prochain président des États-Unis.

Je suis content de ce changement qui, je l'espère, réhumanisera un pays qui en a bien besoin, qui, au fil des années, s'est éloigné de ses valeurs fondamentales.

MAIS...

Aujourd'hui au bureau, on parlait de la plus que probable éventualité de l'assassinat du premier président américain noir.

On a déjà le souvenir du 9/11, de l'invasion de l'Irak et d'autres merdes du genre.

Je préfère dire à mes futurs enfants ce que je faisais les journées de changements positifs pour la Terre et non l'inverse.

Je préfère être naïf et croire que la population se ralliera à ce leader qui peut, et doit, sous une pression énorme, remettre les États-Unis sur un bon chemin.

Alors Barack, si tu lis mon blogue, voici mon message:

Getting them to believe in the change you promised, getting them to vote for you, getting elected was the EASY part.

Now you need them to really change. And for that, you need to stay alive...Don't travel by plane for the next few months. Don't visit the Deep South either...Friendly piece of advice from me to you.

Dear B.O., you've got a shitload of work ahead of you. Time to roll your sleeves and pick the cotton! (NO PUN INTENDED!!!!)

Your dearest friend,

Frédéric