lundi 21 décembre 2009

Elle...

Si vous relisez les posts qui parle d'une "elle" non définie, ben, sachez que j'ai un visage devant les yeux.

Sachez que j'ai une peau sous les doigts, des lèvres sur les miennes.

Une tête enlignée sur la mienne, un univers commun.

C'est simple, sain, facile, pas stressant. Pis en même temps c'est trop.

Trop c'qu'elle voulait, trop ce que j'attendais.

Mais on navigue là-dedans super bien. Sans stress, sans s'casser la tête.

Juste deux personnes qui goûtent chaque morceau de c'bonheur tranquille mais fort.

J'taime Marie.

dimanche 29 novembre 2009

L'oeil du cyclone, sans

J'ai traversé le mur de la tornade, sans grands dommages.

autour, ça tourne, vite, fort, sans arrêt. Je me croirais dans la Matrice, tellement c'est zen où j'ai les pieds, avec le chaos aux alentours.

Dans l'oeil du cyclone tout est paisible

She was right

Julie was right.

She always is.

mardi 24 novembre 2009

je te chanterais

si t'étais là, près de moi, là. je te chanterais ça



mais j'enlèverais le WITH.

un autre virage

C'est de plus en plus rare que je parle de ma job, parce que c'est au beau fixe ascendant. J'adore ce que je fais.

Mais des fois, comme ce matin, je trouve ça un peu plus rushant. Quand quelqu'un qui n'y connaît rien ou presque prend des décisions qui affectent mon équipe, qui font que je devrai ramer comme un cave pour garder le moral de mes troupes, j'trouve ça moins l'fun.

Watch out le ton web va prendre le bord dans pas longtemps...

lundi 23 novembre 2009

fin 90, début 2000

Trois bands qui pour moi sont indissociables, même si leurs styles sont aux antipodes: afghan whigs, cake et soul coughing. J'pense que c'est à cause de ces trois-là que mes goûts sont partis dans toutes les directions...





dimanche 22 novembre 2009

LaRoux

Ça m'a pris du temps avant d'embarquer, mais j'ai acheté le disque aujourd'hui et si j'ai pas écouté Bulletproof 15 fois, mon nom c'est cochon!



Version dépouillée de la toune. Tout se tient, c'est aussi bon que la version de l'album, une autre preuve que ce qui est important, c'est la chanson.

Y'a des ti-fucks dans le playing, la Danelectro est désaccordée, mais c'est pas grave!

Se sont aussi retrouvés dans ma discothèque Ersatz de Julien Doré et l'album des Noisettes avec Never Forget You!

lundi 9 novembre 2009

Andrew Bird...

POur ceux qui aiment le folk traditionnel mâtiné d'une touche de modernisme



J’arrive pas à le concevoir. Le voir oui, mais me le rentrer dans la tête, non, vraiment pas.

Je ne suis plus anormal.

Je ne ressors plus du lot, physiquement.
J’suis juste un autre gars chubby, qui prend qu’une seule place dans le métro, qui ne force pas les collègues à se coller au mur lors d’un croisement dans un couloir étroit, qui s’habille comme il veut et non comme il peut.

Mais je me vois encore gros, énorme, obèse, patapouf, volumineux ou comme m’expliquait David Meunier au primaire, “t’es pas gros Fred, t’es spacieux”.

Une partie de moi le sait, le dit, le crie: WOW! J’ai plus l’air d’un pachyderme, en plus j’suis musclé. Une autre occulte le travail des derniers mois et n’a pas encore “processé” ce qui se passe depuis mai.

Trop rapide comme changement? J’en doute. J’aurais pas fait autrement. Je me sens bien, je suis en forme comme jamais.

Pis, on le dira pas fort, mais je me sens beau. J’rayonne ostie, j’rayonne.

Et ça, ça m’fait penser à un macaron tordant que j’ai quelque part dans mes boîtes pas défaites….



Mets-en.
Pis ceux qui sont trop éblouis, ben regardez ailleurs. Je n’ajusterai pas le rhéostat de mon bonheur.

No fucking way!

jeudi 5 novembre 2009

POk pok pok

J'aime beaucoup marcher de Pie-IX à chez-moi, c'est plus zen que d'attendre l'autobus et n'y rester que pour trois coins de rue. Entre Joliette et mon point d'arrivée, j'ai eu ça dans les oreilles



Les portes à peine ouvertes, la partie rapide de la chanson commençait, et j'ai monté les marches quatre à quatre. Rendu à haut, j'avais envie de continuer ma course, de courir vers où j'aurais dû être, vers où je voulais aller, m'enfoncer les boutons des écouteurs encore plus loin dans les oreilles, les greffer à mon cerveau, pour que les impulsions électriques stimulent plus directement les zones à stimuler.

Et ça m'grouillait dans le ventre, au lieu de m'grouiller dans tête, là où j'vis ma vie. À tout penser, à tout prévoir, à écrire les hosties d'scénarios. C'est avec la musique dans l'corps que j'ressens le plus, que j'me sens le plus, que j'vis. C'est simple.

J'aurais voulu, mais j'ai pas fait. J'aurais peut-être pu, mais j'saurai jamais.

Mais bon, la tête a encore m'né le coeur. Pis y'est temps que ça stoppe. Sinon, j'serai toujours le chicken.

Je serai toujours l'ami...

dimanche 1 novembre 2009

Un argument de plus pour le sexe matinal

L'avenir appartient à ceux qui se lèchent tôt.

vendredi 30 octobre 2009

Choses à ne pas dire lors d'une première rencontre avec une "date" d'internet

- M'as-tu googlé toi aussi?
- Si on est pas pour coucher ensemble, j'paierai pas pour toi.
- J'peux sentir tes pieds? Non non, c'est pas un fétiche.
- T'es pas mal plus cute sur tes photos.
- Ouin, j'aurais du écrire à ton amie finalement...
- En vrai, tu ressembles moins à mon ex...
- Crisse! Tu fais autant de fautes en parlant qu'en écrivant.
- Si tu savais le nombre de fois que je me suis branlé en regardant ta fiche!
- Sur internet, au moins, tu puais pas.
- Quelques livres en trop?!?!? J'pense que t'as coulé tes maths toi...

samedi 24 octobre 2009

Eric Hutchinson - All over now

La qualité audio est correcte, le montage donne mal au coeur, mais maudit que la toune rend de bonne humeur!

mercredi 21 octobre 2009

les mots perdus

Les mots me reviennent, ceux qui étaient partis y'a quelques temps, ceux qui disent, ceux qui frappent, les mots-météores.

Vous l'savez pourquoi y reviennent, j'ai pas besoin de vous l'écrire.

Pendant que les mots pleuvaient de mes doigts dans le métro, je checkais un p'tit couple du coin de l'oeil. Jeune vingtaine, mariés, le gars s'occupait de sa femme: elle avait l'air de pas filer. Tout ça pendant que Moffatt me chantait qu'elle nous voit bien dans rien (c'est ça l'amour, j'le sais...bien dans rien).

Juste au moment où Marin allait chanter "la vie sans toi, j'en veux pas", la fille a vomi. Par terre, sur son chum, sur elle. J'ai fouillé dans mon sac à dos pour sortir les napkins vertes (oui, j'avais des napkins vertes dans mon sac à dos). J'ai lu le "merci" sur ses lèvres juste avant de sortir à Pie-IX.

Comme il faisait beau (j'trouve qu'il fait beau le soir, quand il pleut un peu pis que la rue est mouillée-luisante), j'ai décidé de marcher, la musique dans l'fond du coco. C'est toujours bon, ces moments de liberté-là.

Après Marin, j'suis tombé sur Superstition. J'marchais su'l beat, des grands pas, les épaules qui roulent, pis j'me sentais king solide. King parce que j'me sens plus gros, parce que j'me sens normal, parce que je me sens ben. Juste ben. Tout l'temps ben. King parce que j'tiens la vie dans mes mains, parce que j'ai de la musique dins oreilles, d'la testo plein les couilles pis du bonheur en caisse de 24.

PIs j'me sentais p'tit aussi, p'tit du chemin qui m'reste, pas juste pour le corps, mais pour la tete aussi, pour "etre le meilleur homme que je puisse etre" dixit le père de Frisou. Pis parce que c'est Stevie, crisse! C'était géant sa musique dans les seventies!

PIs c'est là que l'coup de poing est arrivé. Juste après ce qui aurait été mon loft, au coin d'Ontario. J'suis content que le projet soit tombé à l'eau: j's'rais pas qui j'suis aujourd'hui si je m'étais encabané. Non, pas vis-à-vis le loft, 2-3 maisons après.

C'est "Le Phalène" qui m'a raccompagné jusque chez-nous. C'te bébitte à lumière qui veut toucher c'qu'y'a de plus beau, mais qui a peur encore de s'bruler, qui ose pas aller vers "le feu qui décapite". Crisse, j'ai pus de circonflexe...

Pis sur Lafontaine, devant la p'tite maison multicolore, j'avais envie de m'asseoir sur le bord du trottoir, de regarder la nuit sur repeat pendant que Martin Léon m'emplissait de sa musique pis d'ses mots, un peu comme ceux qui me r'viennent.

J'suis rentré dans l'appart, j'ai flatté Moe, fou comme d'la marde (lui, pas moi) pis j'suis v'nu vous taper ça.

Pis Ju, j'espère que t'as raison pour c'que tu m'as dit c't'été. J'espère ben...Parce qu'y'est temps-là.

Y'est temps.

Mais au moins, j'ai r'trouvé mes mots.

dimanche 18 octobre 2009

Le iPod taquin

J'ai le iPod taquin ces jours-ci. Il me balance toujours la même chanson dans les 3-4 premières, en mode aléatoire. PIs c'est une chanson coup-de-poing, une chanson dins dents, une chanson quessé-t'attends-gars?

Quessé j'attends?

Quessé j'attends...

It's just that all the simple lines have been taken, and the radio repeats them everyday.

mardi 13 octobre 2009

Nouvelle toune, encore.

Hier soir, j'me suis fait plaisir (c'est pas ce que vous pensez...): j'ai branché des micros, mis le matériel sous tension, placé les trucs à peu près et j'ai enregistré, sommairement, cette nouvelle chanson.

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Nowhere - Paroles et musique : FM 2009

Enweye viens t’en sur un nowhere
C’est vers ça qu’on s’enligne
Avec nos menteries pis nos p’tites guerres
Mes morsures pis tes grafignes

Me semble qu’une ride de char
Pas d’carte la radio dans l’tapis
Ça pourrait pas nous faire de tort
On pourrait croire qu’on est encore en vie

Enweye faudrait qu’on parte
Laisse faire le beau ligne pis l’make up
C’est c’qui nous faut pour que ça r’starte
Ça pis pas mal de luck

J’veux te r’trouver comme au début
Tsé quand tu m’trouvais beau
Avant que tu sois tout le temps déçue
Avant qu’l’autre vienne scraper l’tableau

On pourrait s’perdre une dernière fois
Quelque part dans l’bout d’Rawdon
Tout nu sur le bord du bois
Avant qu’on abandonne

Enweye viens t’en sur un nowhere
C’est vers ça qu’on s’enligne
Avec nos menteries pis nos p’tites guerres
Mes morsures pis tes grafignes

Me semble qu’une ride de char
Pas d’carte la radio dans l’tapis
Ça pourrait pas nous faire de tort
On pourrait oublier qu’nous deux c’est fini
On pourrait oublier que c’est fini

lundi 12 octobre 2009

Un scénario

"J'écris d'avance le scénario, de ce que j'voudrais vivre"...

J'ai entendu ça à la radio l'autre jour, un groupe qui s'appelle Baobab j'pense. C'est drôle, j'fais pareil: j'invente ma vie et je la regarde jouer dans ma tête, spectateur, comme au cinéma.

J'extrapole, je suppose, j'évoque des possibilités...ben...toutes les possibilités. Chaque situation le moindrement importante y passe. Et je joue les films dans ma tête, en parallèle avec ma vraie p'tite crisse de vie plate et normale.

Et y'a cette fille faite en lumière, croisée dans l'métro sur la ligne bleue. J'pourrais pas vous la décrire, ça s'rait une injustice que d'essayer de la traduire en moi. Elle est, c'est ce que je peux faire de mieux. Elle sortait et moi j'entrais. Une fraction de seconde, son odeur dans mes narines, son visage sur ma rétine, mon coeur sur le sien.

Les déclinaisons se bousculaient dans ma tête: drame, comédie romantique, action, thriller, amour...J'ébauchais des débuts d'histoire, des semblants d'intrigue, mais y'a rien qui collait vraiment.

Le soir en me couchant, j'ai compris pourquoi: ce scénario-là, c'est le premier que je voudrais écrire à quatre mains

jeudi 8 octobre 2009

ton odeur

Y'a ton odeur partout dans l'appart.

Pas que ça me dérange, au contraire; j'aime ton parfum.

Le seul hic, en fait, c'est que t'as jamais mis les pieds chez moi...

mercredi 9 septembre 2009

Choisir ses images

Nous étions quelques journalistes dans une salle de presse d'un festival de musique. Les posters collés aux murs avec de la gomme bleue tombaient sans cesse depuis deux jours, malgré les efforts des relationnistes qui les recollaient tant bien que mal.

Exaspérée, l'une d'elles souffle "La gomme bleue, c'est la pire invention de l'humanité!"

Sans trop réfléchir, je lance: "Je vote pour les fours crématoires comme pire invention"

Silence frette, sauf NIk qui se bidonne.


J'y repense et c'est vrai: dans la balance des pires inventions, le four crématoire pèse plus lourd que la gomme bleue, même si ses capacités adhésives sont moins élevées que nos attentes. Au moins, la gomme bleue n'a pas tué des millions de personnes.

lundi 24 août 2009

résumé révisé de ma visite à la clinique

- Docteur?
- Oui Monsieur Calon?
- Ayoye!

dimanche 23 août 2009

Jouer à la marelle

J'ai envie de jouer à la marelle. Dessiner le jeu à la craie sur le trottoir en face de chez-moi, trouver la roche parfaite et la lancer sur les cases un peu croches tracées de ma main maladroite et gauche.

Parce que jouer à la marelle, c'est revenir à nos 6 ans, où pour se rendre au Paradis faut juste avoir une bonne motricité fine pis de l'équilibre et savoir un tant soit peu sauter à cloche-pied. Pas plus compliqué que ça.

Lancer la roche, sauter, ne pas toucher à la case où est la roche. Se rendre au Paradis comme ça. Une série d'étapes simples, une série de gestes répétés. Une routine apaisante dans sa facilité.

Mais à 33 ans, la vie c'est pas un jeu de marelle, même si les mêmes situations se répètent. Non, à 33 ans, on comprend trop bien ce qui se passe, ce qui se trame, ce qui se dessine. On comprend qu'il y a un contexte en dehors du jeu, et surtout, plein de gens qui te regardent jouer.

Certains espèrent secrètement que tu te pètes la gueule, d'autres te crient une stratégie. Faut que tu fasses ton chemin là-dedans, parce que ton Paradis est sûrement pas à la même lpace que celui des autres. Du moins, t'espères.

Pis c'est pas le même jeu pour une autre raison, pas mal plus importante celle-là. à 33 ans, on est pas mal plus lucide et pas mal moins innocent qu'à 6. Même si on porte des lunettes roses.

J'voudrais jouer à la marelle ce soir, mais dehors, il pleut.

Tu veux venir jouer avec moi quand même? On va mettre nos cirés.

Encore des bébelles

J'ai échangé un ampli et des sous pour du matériel que je voulais acheter depuis longtemps.

Me voilà avec une ligne d'entrée vraiment bien. Très bien même.

Le nouveau micro Sontronics, dans un Summit Audio 2BA-221, dans un Summit Audion TLA-50.

Pour la guitare acoustique et la voix, c'est magique!

Encore une fois

Elle est encore une fois à l'hosto. Oh, c'est moins souvent que lui, mais quand même...

Entêtée comme lui, elle ne change pas ses mauvaises habitudes, bornée comme lui, elle ne voit pas qu'elle se détruit à petit feu.

Encore une fois, elle est hospitalisée, pour le même problème. Mais tout va bien.

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

mercredi 19 août 2009

Du nouveau

Oui oui, regardez à gauche de l'écran....un peu plus haut.

Une nouvelle photo!

35 livres de moins que sur l'ancienne....YÉ!

Un sourire moins fake, parce que je suis heureux du travail accompli...

C'est tellement, mais tellement pas fini!

mardi 18 août 2009

Un hit that's it!



Pis que j'vois personne faire des comparaisons avec Amy Winehouse et Duffy...Y'a un edge dans les Noisettes que ces deux médames-là ont pas.

lundi 17 août 2009

La Patère Rose

Un excellent jeune groupe d'ici.

Musiques électro, airs vieillots.






Un bien triste constat

Dans la vie, il n'y a pas de petites trahisons, que des coups de poing dans ma naïveté.

dimanche 16 août 2009

Tel maître, tel chien

On dit souvent qu'un chien ressemble à son maître...Ce qui n'est pas fou, ni faux.

Malgré ce que peut prétendre mon papa, le maître de Moe, c'est moi. Et les commentaires que je reçois sur lui, en promenade, au parc, partout, reviennent toujours aux deux mêmes:

- Mon dieu qu'il est beau!
- Eh qu'il est imposant...

J'adhère de plus en plus à la théorie tel maître, tel chien vous savez.

Et j'ajouterais, dans le cas de Moe - et de moi par la bande.

- Il a l'air con, mais il est plus brillant que vous pensez
- Il mange pas tant que ça
- Il est très protecteur de son environnement
- Il ronfle et dort très profondément
- Les promenades en auto, c'est super pour lui
- Il adooooooore les gens qu'il connaît
- Il aime se faire caresser en écoutant la télé
- Il aime sentir les crotch...Ouin, ça c'est pas mal juste Moe par contre.

Le retour de l'enfant prodigue

Je revenais de Trois-Rivières, vers 22h50 ce soir. Je prenais la sortie Montréal-Centre-Ville de la 25, pour rentrer à la maison.

La finale des feux d'artifice éclatait sous mes yeux, comme si Montréal fêtait mon retour. Pas de la Mauricie, mais de mon absence de 30 mois.

Moi aussi, je t'aime, ville chérie. Et je suis plus qu'heureux de m'endormir dans tes bras chaque soir.

vendredi 14 août 2009

Une de mes obsessions

Un de mes premiers posts avait comme sujet mes obsessions: classer les chemises (m'en fout pas mal maintenant), les livres (toujours) et les cd (plus que jamais).

Une autre de ces obsessions est l'achat de matériel pour faire de la musique.

Depuis 1 an, j'étais plutôt calme, me restreignant à 3 achats. Bon...le moins dispendieux des trois s'élevait à 1000$, mais c'est quand même juste trois achats en un an.

Aujourd'hui, je devais aller chercher un fil spécial pour Ultra Bravo. JE me suis dit que je pourrais également me prendre un mélodica, moi qui en veut un depuis looooongtemps.

En arrivant dans la section studio du magasin, je savais que j'allais succomber. Un micro m'était tombé dans l'oeil l'été dernier, mais je n'avais pas les moyens de me l'acheter. La marque n'est plus distribuée au Canada, le magasin les liquide...à 25% du prix.

Woh minute...25%!!!!!

Je l'ai essayé, ai été flabbergasté par la pureté du son, ai acheté le micro (et le fil pour Ultra Bravo) pédalé jusque chez moi, soupé, fouillé dans les boîtes pour sortir un preamp honnête et mon interface pour l'enregistrement, branché le tout, joué "L'exil", écouté "L'exil" et trippé solidement.

MAIS QUE J'ADORE CE MICRO!!!!

Bon, ok, c'est dit. J'suis un geek du matériel de studio, des guitares, des basses, des amplis pis des drums...J'assume mon loisir à 10000 0000 000 000%!

J'ai hâte de prendre le temps d'installer les trucs, de calibrer correctement l'enregistrement, d'ajuster ma guitare, le micro et d'enregistrer comme du monde avec cette merveille...J'ai vraiment hâte...Dès qu'il fait un peu moins chaud mettons...

jeudi 13 août 2009

Mon rôle dans la vie

C'est quoi, mon rôle dans la vie?

J'essaie de ne pas me définir par mon travail, ce qui est difficile pour moi, ni par ce que je possède ou par ce que je voudrais posséder.

je ne voudrais pas ne devenir que le-gars-qui-a-perdu-100-livres non plus.

Mais je me demande souvent qui je suis. Pour moi, et pour les autres. Je sais, ça fait ado en crise existentielle, mais ça me tarabuste.

J'ai l'impression, peut-être à tort, de faire une différence chez les autres, de les aider dans une sphère ou une autre, de par ma grande sagesse (ouin, euh...on repassera) ou par mes mots...je sais pas.

Mais une fois que c'est fait, il -me - reste quoi, à part la satisfaction d'avoir aidé?!

Et d'un autre côté, autant je peux être présent pour les autres, autant je ne laisse personne entrer pour moi. Je me débrouille tout seul. Je parle beaucoup de ce que je vis, oui, mais juste pour évacuer.

Peut-être que c'est pour ça que les autres sont là, pour m'écouter. Pis juste ça ça m'fait du bien.

"J'aimerais que tu prennes 30 secondes ce soir pour écouter ce que j'ai à te dire. J'veux pas qu'tu changes mes idées noires ni que tu t'forces pour me faire rire. T'as juste à faire comme tu l'fais souvent, être là pour moi, juste en silence..."

Oui, c'est sûrement ça.

Anyway. J'ai besoin ces temps-ci de quelqu'un (quelqu'une tsé), qui me prendrait dans ses bras, qui dirait rien, qui ferait juste me serrer fort, en me donnant des becs su'l coco.

D'une fille qui rirait de mes conneries, qui en ferait avec moi, qui comprendrait sans juger. Qui serait là, comme moi je serais là.

Tsé, la VRAIE définition de pour le meilleur et pour le pire.

La petitesse des gens

Cette semaine, j'ai été témoin...non, j'ai vécu ou plutôt subi la petitesse de quelqu'un d'autre.

Je vous épargne les détails, ce n'est pas vraiment important, mais disons que certaines de mes réflexions et conclusions ont été confirmées.

J'en revenais juste pas...Encore à peine. Mais bon...Faut pas s'en faire avec ça, hein?!

De l'argent, c'est juste de l'argent.

dimanche 9 août 2009

Au revoir, les Francos

Ça finissait ce soir...Malgré les grands shows tous les soirs, je trouvais la programmation un peu plus pauvre cette année.

Anyway, j'suis allé voir plein de shows et y'en a qui m'ont jeté à terre, comme ceuzes de Karkwa et de Martin Léon.

Donc, cette année, j'aurai vu, en tout ou en partie:

Husky/Coeur de Pirate
Poussières d'étoiles (Colocs)
Martin Léon (avec Saule en première partie)
Paul Cargnello
Chinatown (le début)
Karkwa (avec Marie-Pierre Arthur et l'étrange et pas du tout agréable Ludo Pin)
Carte blanche à la Confiserie (pas au complet, maudit)

P'tites francos pour moi, donc.

Mais au moins, j'suis tombé amoureux 637...non, 636 fois. C'est qu'une des brunettes venait de se faire couper les cheveux et je ne l'avais pas reconnue...

Bon, j'vais monter le topo sur Joe Dassin, sans vomir si possible. Pas que j'aime pas Joe, au contraire. Mais ce genre de spectacle (revue musicale) j'suis pas capable.

samedi 8 août 2009

C'est un fait

I fucking love indie chicks...

vendredi 7 août 2009

Aujourd'hui, sur St-Laurent

Aujourd'hui, sur St-Laurent, une vieille pute dégueue m'a posé la question suivante:

"would you like to have sex?"

Ce à quoi j'ai répondu "no!"

Elle a rajouté "Maybe a blowjob?"

Moi de lui dire: "no, not at all"

La vraie réponse était en fait:

"yes, but not with you..."

mercredi 5 août 2009

Martin Léon

J'ai trippé à faire l'entrevue avec lui. Un gars vrai, solide, qui se sait, se sent.

Le show pouvait juste être pareil, tsé.

Faque j'ai filmé les deux premières tounes, comme d'habitude, ce qui fait que j'ai pas pu apprécier "le râteleur" à sa juste valeur. C'est d'valeur, parce que c'est une de mes meilleures.

Le reste du show, j'me suis laissé aller. Me suis mis tout nu pour que chaque note, chaque mot, chaque silence, me touche partout pis m'rentre dedans pour venir me shaker au plus profond.

J't'ais réceptif.

Faque quand Martin a commencé "j'aime pas ça quand tu pleures", me suis souvenu pourquoi j'avais tant aimé Catherine, pourquoi j'avais été heureux avant qu'on s'éloigne.

Pis quand les mots du "phalène" sont sortis des speakers, y'a une face qui m'est apparue. Ouin...

Toujours la même face depuis queques temps. Un peu mêlée à d'autres, comme mon panthéon de filles dont je tomberais amoureux si j'm'aimais un peu plus.

J'avais les larmes aux yeux, même si des gens riaient de certains mots. Y comprennent pas j'pense...

Anyway, j'suis parti du show chamboulé. Revenu au bureau, j'ai laissé la caméra su'l bord d'la porte, j'suis ressorti pis j'ai pris mon bécique.

L'soir était doux, la route pour moé tu seul. J'ai r'pensé à elle en roulant.

Crisse que t'es belle.

dimanche 2 août 2009

John Goodman et moi, c'est fini

Il y a quelques mois, voire un an, j'ai écrit que j'avais des joues comme celles de John Goodman, c'est-à-dire plus larges que ma face.

C'est fini ce temps-là.

J'en suis content, beaucoup.

Je m'entraîne fort, très très fort. Pour ma santé, et pour me faire une blonde cute ;) Vraiment cute. Cute cute cute :P

dans 15 livres, j'aurai atteint la moitié de mon objectif final.

J'ai pas honte de l'écrire.

Je pesais 225-230 livres en 2004.
J'suis monté à 315 livres en 2009.
Là, après 6 mois d'efforts, j'suis à 272.
Je redescendrai à 200...Ce que je n'ai pas pesé depuis le secondaire, où j'étais mou et flasque.
Là, ça va être un 200 en forme :)

L'été prochain, je brûle certains de mes anciens vêtements.

Et les joues de John Goodman ne seront qu'un mauvais souvenir.

Y'a de ces journées

Y'a de ces journées où je voudrais être ton jeune premier, celui qui fait que tu te sens belle même quant tu te sens moche, celui qui t'ferait rire quand t'as les bleus, celui qui comprendrait qu'il vaut mieux qu'il se ferme la gueule et juste te sourire après une de tes remarques assassines, le gars qui te ferait changer de mood juste avec un baiser déposé sur ta nuque, celui dont les bras seraient un refuge, celui qui marierait la bonne toune au bon moment, celui avec qui tu voudrait déjeuner tous les matins dans un resto différent (ou à la maison), celui qui te ferait languir, qui t'ferait tripper, damner, rire, aimer comme toi seule peut aimer.

Mais en même temps, j'suis tellement pas le genre plateau-mile-end-ténébreux-barbe-de-deux-jours que tu sembles affectionner, pis les femmes-enfants, j'ai déjà trop donné, t'es pas encore certaine de vouloir des enfants...

Pourtant, Anouk m'a dit que ça serait bien, nous deux, t'es cute à mort en plus, j'perds pas mal de poids pis j'vais être top shape dans quelques mois, tu sembles voguer vers l'âge adulte avec sérénité, j'suis un romantique fini pis c'est ce que tu veux, t'es fucking créative, j'pense être capable de compromis pis aussi...t'es cute à mort!

Damn, j'm'en viens compliqué!!!!

ça doit être la perte de poids!

lundi 27 juillet 2009

Ça s'fait vous pensez...?

Demander à mon ex pour les coordonnées d'une de ses connaissances, que je trouvais de mon goût???

ben quoi? C'est pas comme si elle m'haïssait pas déjà....

dimanche 26 juillet 2009

Rant par rapport aux sites de rencontre...

Bon, pas tellement les sites en tant que tels, mais plutôt l'utilisation de l'expression «Apparence: très bien» par certaines filles.

On va mettre quelque chose au clair tout de suite.

«Apparence: très bien», c'est du Karine Vanasse territory, c'est la fille qui fait le cover du Elle Québec, c'est «si j'étais assez grande, je serais mannequin» ou «j'suis aussi cute qu'Ellen Page», c'est « j'pourrais être une védette de tivi juste par ma beauté». Pis par mannequin, je veux dire euh...pas pour la circulaire Wal-Mart.

Tsé, quand tes amies de filles te disent «t'es super belle ma pitoune», ça compte pas. C'est comme quand ma mère me dit que je suis «donc beau depuis que t'as perdu du poids». C'est vrai, mais juste pour ton cercle d'intimes. Pas pour le Québec en entier. POur le reste du monde, t'es normale, un peu plus cute que la voisine, regardable ou bedon pichou solide.

Qu'est-ce que je lis entre les lignes quand je vois une fille avec des tops en spécial au Bedo Liquidation pis une coiffure expérimentale à 3 couleurs (juste ça, j'pourrais en parler pendant des heures, les hosties de coiffures 3 couleurs...T'es pas un oiseau en voie d'extinction qui veut se reproduire calice, t'es une femme!), pis qui écrit «apparence: très bien», hein quessé que je lis entre les lignes?

Je lis que t'es une fille déphasée d'avec la réalité. Je lis que t'es une méga-contrôlante castratrice qui comprend pas la vie. Je ne vois pas une fille qui a confiance en elle. Une fille qui a confiance en elle écrit «correcte ou bien» pis se montre pas la craque de seins pour pogner un gars «avec des belles valeurs pour une relation sérieuse, les one night, c'est fini LOL!»

Ah oui,

pis les filles avec des NICKS comprenant LIBELLULE, LADYBUG, COCCINELLE, Dragonfly, des noms de fleurs, Cocotte, chouchoune, Dauphin ou leur nom qui finit en OU (comme Nathou, Chantalou)...

Zéro potentiel de sexe!!!!! My god! Le missionnaire doit leur faire peur! Ces filles-là passent leur week-ends à faire du scrapbooking parce que c'est tellement rare pour elles de faire des activités l'fun, faut qu'elle en fasse une activité pour s'en souvenir!!!! PIs quand le scrapbooling est fini, elles vont chez le coiffeur à 15$ se faire faire une coupe 3 couleurs, juste avant d'aller courir les spéciaux à l'aubainerie, parce que tsé, une réceptionniste dans une PME de 8 employés à Mascouche, faut que ça porte du linge différent toué jours!

Toutes des futures porteuses de chandails de loup pis de leggins, avec des enfants qui s'appelent Mathis 4 ans après le gros de la mode.

Je me tiens loin de ces filles-là....

Faudrait un site de rencontre où y'a juste des filles à la suicide girls...

vendredi 17 juillet 2009

Une fois chez-moi ici

Une fois chez-moi ici, ce sera décoré à mon goût à moi, les armoires rangées à ma manière, avec toujours une porte d'armoire de cuisine entrouverte, un frigo rempli assez santé, un peu de poils de chien en boule dans le corridor mais pas trop, des lumières suspendues à la rambarde du balcon en arrière, des rideaux qui empêchent la lumière d'entrer le matin même si je peux dormir en plein soleil, de la musique qui joue presque tout le temps, des livres de bouquinerie partout, des cd toujours alphabétisés, des guitares qui chantent, un chien heureux, un vélo toujours prêt, des vêtements de plus en plus petit, des soupers avec des amis, des bouteilles vides le lendemain matin, des rires qui résonnent dans le pas-de-ruelle en arrière, des photos de gens que j'aime sur les murs, que du positif tout le temps, même quand ça va mal pour deux minutes.

Une fois que ce sera chez-moi ici, y'a une fille qui va s'asseoir sur le divan du salon après un souper cuisiné par moi, qui va me dire que c'est beau chez-nous, qui ne rentrera pas dormir chez elle, qui va passer sans s'annoncer, qui va avoir sa clé aussi.

Une fois que ce sera chez-moi ici, y'aura des party, de la musique dans la pièce en arrière tsé celle que tout le monde me dit que j'devrais faire ma chambre dedans, des chansons qui vont être enregistrées, un livre qui y sera corrigé, un deuxième qui y sera écrit pendant mes vacances en octobre.

Une fois que ce sera chez-moi ici, j'vais continuer à fondre, à devenir plus moi en dedans, nouveau moi en dehors.

Une fois que ce sera chez-moi ici, il va faire beau même quand il pleut.

jeudi 16 juillet 2009

Le défi!

Faire fondre fred va pour le mieux. Oh que oui!

Ça va faire 9 semaines demain que je sue, que je mange mieux (bon, les deux semaines du déménagement ont été fortes en sueurs mais faibles en manger bien), que je travaille fort au gym, que je regarde les étiquettes de bouffe...

9 semaines que je vois mes vêtements devenir trop grands, mes muscles se dessiner, le gras fondre.

J'ai maintenant des jambes d'enfer. Et faut dire qu'elles faisaient déjà ma fierté, ces jambes. Des épaules de plus en plus définies et fortes, un bedon qui disparaît.

Mais c'est long le bedon, à partir...

Bon, depuis quelques lignes, vous devez vous demander combien j'ai perdu, hein?

j'ai commencé à 299 livres le 11 mai, je serai autour de 272 demain matin. 27 livres en 9 semaines.

L'objectif de 50 livres va être fracassé, c'est certain. Je veux descendre à 199 livres pour ma fête l'an prochain. Un superbe cadeau que je me ferai. Celui d'être bien, d'être en santé. D'être beau aussi.

En plus, j'ai commencé à aller au boulot en vélo. 30 minutes aller, 30 minutes retour. D'ici une semaine, j'en connaîtrai les bénéfices. J'aimerais bien accueillir mon entraîneur, de retour de vacances dans une semaine et demie, sous la barre des 270 livres.

Dire qu'à pareille date l'an passé, je faisais osciller (péter en fait) la balance à 315 livres...

Comme j'écrivais dans "Des jours": quand j'ai quetchose dans la tête, j'l'ai pas dins pieds.


Non monsieur-madame.

à 34 ans, je serai dans la forme la plus resplendissante que j'aurai jamais été.

:)

Watch out toi ou toi. Tu vas virer su'l top en me voyant...

Oui, toi...

lundi 13 juillet 2009

Les proverbes sont mes amis!

Je marchais vers la station de métro, lorsqu'au coin de la rue, j'ai vu un homme, visiblement sous l'emprise de la peur.

Je m'enquéris de la source de son malaise, de sa paranoïa. Il m'a dit, en substance: "La bâtisse, j'ai peur d'elle. On dirait qu'elle va me manger, comme elle avale tous les passagers. J'ai peur de mourir."

N'écoutant que mon bon sens et ma miséricorde, j'ai répondu au pauvre homme: "voyons donc mon bon monsieur, tout le monde sait que l'édicule ne tue pas."

Je sentais ses yeux darder mon dos de mille poignards tandis que je traversais la rue...

dimanche 12 juillet 2009

Écriture éthylique

Saoul, d'alcool et de wow. De musique et de "ça s'peut, une fille comme ça?"...

J'explique et j'élabore, je décortique et j'essaie moi-même de comprendre.

C'est la fête d'une amie d'une amie. On se retrouve au restaurant, avec une amie de la fêtée. Ça commence à être loin de moi mettons.

Un peu plus petite que moi, mince, un body d'enfer, joli minois. Classée immédiatement dans "fucking cute mais trop malingre pour moi". J'anticipe le pétard classique: belle et vide.

Dans mes dents. Fucking dans mes dents.

Non seulement elle est "là", non seulement elle est drôle, mais en plus, elle est transparente. Je réécris en majuscules: TRANSPARENTE.

C'est la première fois de ma vie que j'entends une fille le dire et l'assumer: Je suis transparente, je ne suis pas capable de faire dire autre chose à ma face que ce que je pense...

WOW!

Elle trippe sur sa job, elle n'a aucune gêne...ben, j'veux dire qu'elle n'a pas peur du ridicule...elle est transparente, dit ce qu'elle pense, jolie au naturel, indépendante, solide, intelligente sans être intello, musicienne...En plus, elle sait qu'elle est belle, mais elle s'en calice...C'est qu'une partie d'elle, pas ce qui la définit.

Fuck!

Flabbergasté, à terre, la mâchoire su'l plancher...

Donne-moi 6 mois pour être trop shape....6 mois!

Je ne veux pas le revoir d'ici là, pour ne pas devenir son ami, pour être casé dans c't'hostie de rôle poche que j'ai trop souvent.

J'viens d'être shaké dans ce que je croyais vouloir, dans ce que je pensais être le mieux pour moi, dans mes convictions.

Merde, j'trouve une fille mince vraiment de mon goût.

J'pense que j'ai trop bu. Mais demain, je n'aurai désaoulé que de l'alcool.

vendredi 3 juillet 2009

La peur

D'un jet, sans me relire, sans vraiment réfléchir....

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J'ai enfin un nouvel appart, dans lequel j'emménagerai définitivement lundi. Avec mes meubles, mes cossins, Moe, mon quartier, ma vie nouvelle. manque qu'un papier de divorce et l'affaire est dans le sac.

Mes amis et mes parents sont venus m'aider. Et c'est pas fini. L'aide j'veux dire. Il reste encore à peinturer, placer, visser, ranger, déplacer, replacer, installer, m'installer.

Mais ça, ça ne me fait pas peur. J'suis un bourreau de travail. Comme mon père. Enfin...Comme l'était mon père.

Mercredi soir, on travaillait à rendre mon appart vivable. Pascal et Anouk fumaient chacun une cigarette en jasant avec ma mère et moi dans la cuisine pendant qu'Andréanne finissait de décrotter le carrelage de la douche quand on a entendu un grand fracas dans le salon.

Papa venait de tomber.

J'ai couru vers la pièce double, où il était étendu par terre.

Les trois mètres avaient l'air de millions de kilomètres.

Papa me regardait, confus et rouge..."je me suis enfargé" qu'il a dit...Enfargé mon cul!

Il a eu un malaise, mais il ne voulait pas le dire. Pas devant les autres, pas paraître faible, pas être incapable de m'aider parce que j'en ai besoin...J'm'en crisse de l'appart, si je ne peux plus y recevoir mon père....

Il est resté couché quelques minutes, trop étourdi pour se relever. Je l'ai aidé à se redresser. Maman est apparue avec une débarbouillette fraîche. Je lui ai presque arrachée des mains, pour la passer dans le cou de mon papa, qui ne disait pas un mot.

Il voulait absolument s'asseoir, alors j'ai approché une chaudière de peinture et je l'ai soulevé, pour ne pas qu'il force trop. Quand il a été assis, j'ai continué à lui passer la débarbouillette sur la tête, les épaules. Il s'est mis la main gauche dans le visage et a laissé sortir un seul sanglot, lourd comme l'humidité d'avant l'orage. Fort aussi.

Un seul.

Toute sa douleur y était concentrée.

Pas sa douleur physique, mais celle qui le ronge par en-dedans. Celle de ne plus être capable, de ne pas être le plus fort, d'être faible devant quelqu'un d'autre. Celle de l'orgueil ravagé, de l'amour-propre blessé dans sa nature.

Pas facile pour lui.

Et pour moi non plus.

Ce sanglot-là m'a fendu le coeur en deux, tandis que ses échos qui résonnaient dans la pièce vides en piétinaient les morceaux.

Si je n'avais pas été de la même trempe que lui, j'aurais pleuré.

Mais moi-non plus, je me donne rarement le droit d'être faible, de me laisser aller.

Même si j'fais plus attention que lui pour la santé physique, je ne sais pas ce qui me fait le plus peur: savoir que de plus en plus, papa peut mourir à n'importe quel moment, ou savoir que je deviens de plus en plus comme lui...
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Crisse de vie chienne qui m'apporte toujours des événements poches avec les événements heureux...

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En allant vers IKEA ce midi, je pensais à ma nouvelle vie, chez-moi, et les larmes me sont montées aux yeux.

Mardi, quand je serai seul, je vais me mettre un cd - je ne sais pas encore lequel - je vais me caler dans mon fauteuil favori, mettre une chanson qui me fait du bien, qui me libère, et je vais me laisser aller.

C'est poche, prévoir ses larmes, je trouve.

Ça sera sûrement Walk...

"the blows they have just a little more space in-between them
Gonna take a breath and try again. "

try again, and again, and again, and again, and again.....

jeudi 18 juin 2009

Ben Folds qui fait un cover de The Postal Service ou WTF c'est ça Fred?

COVER



ORIGINAL

Aye Caramba

Avec ma prochaine blonde, l'énergie dégagée quand on fera l'amour ressemblera à celle de l'albumPinkerton.

mercredi 10 juin 2009

Not dead!

Je ne suis pas mort, loin de là!

C'est juste que la réorientation de mes habitudes de vie prend beaucoup de mon temps (et c'est bien), la musique prend beaucoup de mon temps (et c'est très bien) et que l'idée d'Un automne au Portugal germe dans ma tête (et c'Est très très bien).

J'ai l'intention d'en faire mon second livre (faudrait que je termine la correction du premier et que je le shoppe aussi...)

Je suis à écrire dans un cahier toutes les idées qui me viennent en tête, à bâtir la structure, à noter les phrases qui frappent, les éléments importants, les charnières de l'histoire...

Et faut dire que je vis moins de choses bizarres ces temps-ci. Je prends de moins en moins le transport en commun, quand je le fais j'ai le nez plongé dans un livre. Dans un mois, alors que je voyagerai en vélo pour aller et revenir du boulot, j'aurai sûrement plus d'histoires à raconter.

lundi 25 mai 2009

Je sais pas qui tu es, mais je sais ce que tu es.

Lumineuse, yeux pétillants, drive positive, sourire sincère, naïve et "groundée" en même temps, regard intelligent, voix agréable à mon oreille, autant capable d'apprécier Tom Waits que Fall Out Boy, Sex Drive que Taxi Driver...

dimanche 24 mai 2009

Un automne au Portugal - 3

25 octobre - 15h45

Ça fait presque une heure que la tempête bat le littoral. Une heure que Philippe est assis, serein, dans la grande pièce, à fixer ses papiers sur le mur, à ruminer.

Une heure à écouter les volets battre le rythme de sa nouvelle chanson, celle qui naît en ce moment, qui éclôt, qui pousse pour sortir de son crâne, de ses tripes. Un couplet, un refrain, une figure rythmique, une mélodie forte, qui reste en tête. Ne manque que quelques morceaux cruciaux, et elle sera prête.

La raison de son voyage ici.

De son retour en fait.

Juste une bonne, c'est ce qu'il lui faut. Qu'il lui fallait.


25 octobre - 20h02

La tempête est chose du passé. Une fois le battement des volets réduit à une pulsation digne d'un comateux profond, Philippe a rebranché l'électricité, sorti son équipement, branché les fils.

Programmation d'un beat adéquat, ersatz de basse en instrument virtuel, piste de guitare rythmique, quelques mélodies de guitare ici et là.

Reste la voix, ce qui donne le ton, ce qui fait que ça passe ou ça casse.

Il place la tête de lecture quelques mesures avant le début de la chanson, enfile le casque d'écoute, appuie sur record, recule de quelques pas et se place devant le micro. Prend une grande respiration.

Une prise.

Une seule.

Il sait.

Sauvegarde du fichier, mise hors tension de l'ordinateur, de l'équipement. Philippe range ses trucs, mange un peu, boit une coupe de vin.

Demain, il retourne à Montréal.

vendredi 22 mai 2009

un automne au Portugal - 2

25 octobre - 14h57

La mer commence à se déchaîner et l'embarcation de Philippe passe près de chavirer à chaque fois qu'une vague la frappe. L'idée semblait pourtant excellente au départ. Louer un voilier, voguer vers le large et, à quelques milles nautiques de la côte, sortir le laptop, brancher l'interface audio, bien placer le micro, accorder la guitare et enregistrer, avec le son du vent en filigrane sonore, loin de tout.

Mais le plan est rapidement tombé à l'eau, au propre comme au figuré. Le vent s'est levé subitement, et le marin néophyte s'est retrouvé avec une situation trop lourde à gérer pour ses capacités.

Le laptop baigne sur le pont, juste à côté de l'étui de la Gibson, au feutre détrempé. Philippe tente tant bien que mal de protéger sa Dove chérie, mais l'eau a déjà sérieusement abîmé la caisse.

Il lève les yeux et, en voyant le ciel se voiler, se rend compte que le pire de la tempête s'en vient.

Juste comme une longue plainte sourde s'éveille au creux de son estomac, a proximité de la boule permanente qui le noue depuis des mois, Philippe se réveille en sueurs, allongé dans le hamac de la véranda, fouetté par le vent qui vient de se lever.

Il se lève, ferme solidement les volets, attache le vélo à la clôture et s'enferme dans la maisonnette. Par précaution, le matériel d'enregistrement et la Dove se retrouvent sous le lit, à l'abri d'intempéries trop insistantes.

Une fois le disjoncteur à off, Philippe tire une chaise, s'assied, pose les coudes sur la tables et regarde le mur devant lui.

Track sheets, idées de paroles, bouts de mélodies griffonnées sur des papiers froissées. Fissures, peinture défraîchie.

Le vent commence à siffler entre les volets et la maison. Le claquement du bois contre la pierre devient presque hypnotique. Philippe se surprend même à y déceler des figures rythmiques intéressantes.

L'obscurité gagne la grande pièce où les bruits de la nature déchaînée sont maîtres.

Philippe, ferme les yeux, pas craintif pour deux sous.

La visite au marché du village attendra...

jeudi 21 mai 2009

Un automne au Portugal

23 octobre - 9h22

Philippe s'éveille dans la seule chambre de la maisonnette qu'il loue sur le bord de l'Atlantique. Il reste dans le le lit, les yeux ouverts, fixants les lattes de bois du plafond croche. À sa droite, les chiffres du réveil-matin clignotent. L'électricité a encore flanché cette nuit.

Par la fenêtre, il entend les vagues qui se cassent sur les rochers. Il les entend, mais ne les remarque plus. Ça fait plus de trois mois qu'il est dans le nord du Portugal. La mer est devenue un bruit de fond et un refuge quotidien. Comme s'il retournait quelques instants dans le confort du liquide amniotique.

9h36.

Les chiffres clignotent toujours, obstinés à marquer un rythme qui n'existe plus. Philippe se lève, ne prend pas la peine de s'habiller et se dirige vers la grande pièce qui fait office de cuisine, de salon, de salle à manger, de bureau et de studio d'enregistrement.

Les gestes machinaux du matin, ceux d'avant la première cigarette, se répètent dans le même ordre que depuis des mois: vider la cafetière, la remplir, ajouter du café, la déposer sur le rond gauche du poêle électrique à deux éléments, allumer le rond, trouver les cigarettes, en ficher une entre ses lèvres, fouiller sur le comptoir pour trouver des allumettes, allumer la cigarette, tirer une bouffée en regardant par la fenêtre. Vider la tête. Voir au loin, de l'autre côté de l'Atlantique.

Effacer les images de juin, à Montréal, sur De Lorimier, dans sa chambre.

Verser le café, le boire en essayant de faire le vide, encore une fois. Éteindre la cigarette

Enfiler un short, sortir, courir vers la mer, s'y plonger.

Résister à l'envie de crier sous l'eau, de laisser ses poumons s'emplir, de couler à pic.

Sortir de l'eau, marcher vers la maison. Démarrer l'ordinateur, prendre la guitare.

Enregistrer des chansons d'amour de merde pour une fille de merde.

Effacer le disque dur.

Déjeuner.

attendre...
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(à suivre?!)

mardi 19 mai 2009

Virage obligatoire

"La trentaine, la bédaine, les morveux, l'hypothèque..."

J'ai les deux premiers, pas encore le troisième (maudit!) et plus le quatrième...

Fallait faire de quoi, c'était certain. Le premier, j'peux pas l'changer, et pour arriver au troisième, faut réduire le second. LE quatrième, c'est non-essentiel, tant que le troisième et l'amour sont au rendez-vous.

Depuis une semaine, je travaille fort sur le point numéro 2. Gym tous les matins, manger mieux, manger moins, bouger plus, moins stresser.

Ça marche. Dans mon corps et dans ma tête.

6,2 livres de perdues en 7 jours. 23 si je pars le calcul de mon Everest de kilos, atteint cet été.

Parce que si je veux la séduire, faudra plus que mon humour, mon charme et mon intellect. Un beau body va aider aussi!

De plus en plus, je sais c'est qui "LA" aussi. Ça, ça m'aide moi.

dimanche 17 mai 2009

pour toi.

Ben non, c'est pas grave qu'on se soit connus après 30 ans. Même si notre amour va durer moins longtemps, il sera plus fort, plus vrai, plus toutte.

Inquiète-toi pas, avec l'expérience qu'on a en arrière de la cravate (ou du joli t-shirt à peine moulant mais ô combien sexy pour toi), on va éviter les écueils.

On va être capables d'être heureux, de se comprendre sans parler, de se laisser du temps, de se prendre du temps, de vivre notre amour, pas de le survivre. Parce qu'on sait. Parce qu'on saura.

Pis les kids vont venir, et on s'perdra pas au mileu de la tornade. On va s'épauler, s'aimer. Être un, être deux, être nous.

Je t'écris tout ça,mais je ne sais même pas qui t'es...

samedi 9 mai 2009

Un fantasme particulier

J'aimerais un jour devoir faire un discours devant cent-quarante-quatre toutounes.

Je m'adresserais à une grosse de grosses...

mardi 5 mai 2009

what makes a man...



Je pense que je commence à le savoir aussi...

Le noeud du problème

- Arrête de te sauver de tout! Tu m'énarves à t'fermer les yeux d'vant la vérité...
- Ta gueule, tu sais pas de quoi tu parles!
- Fuck you!

Porte de bureau et porte de chambre qui claquent à l'unisson. Au moins, on est encore en harmonie sur un point...

Ça fait deux jours que ça dure, deux jours à s'ignorer, à se faire la gueule, à faire exprès pour se faire chier par des petits riens subtils: ouvrir le journal un peu plus grand que d'habitude pour que le coin droit de la section Arts et Spectacles atterrisse sur la toast de l'autre, se raser sciemment avec le rasoir de l'autre...Une p'tite guerre de nerfs d'un couple qui se connaît trop.

On est passés le stade du make-up sex, du make-up déjeûner au resto, du make-up bouquet de fleurs, de la make-up pipe complète...Qu'est-ce qui nous retient ensemble sinon l'habitude et le confort des jours qui se suivent et qui se ressemblent fucking trop?

Mais bon, c'est tolérable, vivable, suffocant, mais pas assez pour asphyxier les morceaux d'amour qui essaient tant bien que mal de survivre.

L'appartement nous ressemble: à l'envers, débordé, dépourvu de sens, presque.

Et on joue cette pièce depuis tellement de mois qu'on en connaît les répliques par coeur, surtout les répliques qui piquent, qui font mal. Mais on est trop chickens pour changer le texte, jouer sur un autre registre. On continue dans ce qu'on connaît. Peut-être qu'au fond, ça fait notre affaire.

Et là, ce soir, à la table à dîner, c'est parti pour être la même répétition des mêmes mots, des mêmes synonymes. Usés, fatigués. Nous là, pas les mots.

entre deux bouchées, elle me regarde, neutre.

- Tu sais c'est quoi mon problème?
- Non.

C'est vrai, je ne le sais pas c'est quoi son problème...En fait, je sais quels sont SES problèmes. Elle est chiche de dire qu'elle n'en a qu'un.

- Mon problème, c'est toi.

Enfin.

Le troisième acte peut prendre fin, il a duré tellement longtemps. Le rideau va descendre bientôt, au grand plaisir des spectateurs obligés de cette pièce sordide, aux acteurs épuisés, au propos répétitif.

Pour la première fois depuis des mois, je ne réponds pas.

Pour la première fois depuis des mois, elle a raison.

lundi 4 mai 2009

Samedi soir.

tu me regardes, les yeux chauds. Les speakers de l'ordi crachent ta toune. Tu chantes à tue-tête en dansant, chacun de tes pas te rapprochant de moi, calé dans mon fauteuil favori.

Pis moi je te regarde danser comme un feu-follet parce que t'éclaires ma soirée, ma vie. J'suis saoul, mais pas à cause du vin. À cause de ton rire, d'la lumière dans tes yeux.

Ta toune finie, tu te dandines vers l'ordi "qu'est-ce que tu veux que je mette?"

J'ai le goût de répondre "Such great heights" mais ça briserait l'mood...

répondre "rien" aussi, j'veux pas être intense, j'veux plus être intense comme ça, surtout pas avec toi, légère et insaisissable comme le vent.

T'es juste là avec moi, pis tout est beau.

"Mets-donc I Hope I Don't Fall In Love With You de Tom Waits..." Tu farfouilles dans ma liste de lecture, repères la toune et la sélectionnes.

"Viens ici"

Tu t'approches, je dépose ma coupe de vin par terre, tu te loves sur moi, moulée dans mes bras.

Je te murmure chaque refrain au creux de l'oreille. Au dernier, je me tais.

Je ne peux pas voir ton visage, mais je jurerais que tu souris.

la madame de la caisse

C'est le premier du mois, celui où la file à la caisse est plus longue que d'habitude, celui où tu te maudis d'avoir à passer voir un caissier parce qu'il te faut retirer un montant excédant la limite permise au guichet.

J'attends depuis trop longtemps pour ma patience élimée, les ordinateurs de la caisse populaire surchauffant leurs processeurs Pentium III depuis de trop nombreuses années pour démarrer au quart de tour LA journée du mois où y'a trop de monde.

Un guichet se libère et je m'y présente, encore riche des profits tous relatifs de la maison fraîchement vendue. "Est-ce que le chèque est dégelé? Je dois retirer 5000$..."

Le gars pianote sur le clavier, va s'enquérir des procédures pour faire dégeler l'argent en me laissant planté au comptoir. Je consulte mes courriels sur mon smart phone, incapable de vraiment prendre une couple d'heures de congé.

Une dame se présente au caissier à ma droite, tremblante, ses deux chèques gouvernementaux à la main. "je veux déposer trente piasses, payer mon compte d'hydro et le reste en argent" qu'elle dit en sortant une facture chiffonnée de son sac à main.

"Des coupures en particulier madame?" de questionner le caissier, d'un français teinté d'un accent maghrébin. "100 en 5, pis un cinq piasses en change"

Le caissier effectue les transactions et remet cent dollars en coupures de cinq à la dame. Le regard de la vieille se brouille, elle commence à trembler. "C'est pas ça que j'ai demandé! Je veux cinq cent en cent piasses, le reste en vingts pis cinq piasses en change!" Le caissier conserve son calme, malgré le cafouillage intellectuel évident de sa cliente. Il change prestement les billets pour ceux demandés, met le livret à jour et le remet à la madame, de plus en plus confuse.

"Combien que j'ai dans mon livre?" " Vous êtes dans le rouge de 126 dollars madame"...

Les yeux affollés, les tremblements qui s'amplifient, la panique qui s'installe...

"Mais...comment ça? je comprends pas!"

"vous avez déposé trente dollars, payé votre compte de 150 dollars d'hydro, le reste je vous l'ai remis..."

"Mais voyons donc!" de l'interrompre la cliente "C'est pas ça qu'ils font d'habitude! faut déposer trente piasses, payer le compte et me donner le reste!"

"Madame, c'est la première fois que je vous vois, faut me dire clairement ce que vous voulez..."

"je te l'ai dit! Je fais toujours ça..."

J'ai envie d'attendre qu'elle parte, de retirer cent dollars de plus et de demander au caissier de le déposer dans son compte...

"Madame, c'est pas grave, on va refaire les opérations, tout va être comme d'habitude"

Pendant ce temps-là, mon caissier revient, avec la confirmation que le chèque est dégelé. Il compte les trente billets de cent devant moi, ajoute les quarante-cinq billets de cinquante et l'unique vingt à la pile. "Une enveloppe monsieur?" "Oui, s'il-vous-plaît..."

Je fourre l'enveloppe pliée dans ma poche et sort de la caisse, laissant derrière la dame confuse, qui ne comprend sûrement encore rien des événements aujourd'hui, pas assez présente intellectuellement pour développer une pensée abstraite lui permettant de cerner les opérations mathématiques effectuées, budgétant à la cenne juste pour arriver.

Crisse que des fois, je me plains pour rien...

PLein de nouvelles chansons

Pas toujours joyeuses, mes chansons...Normal, elles me servent d'exutoire.

paroles et musique/ FM 2009

L’exil

Un coup de poing à visage découvert
C’est ce que tu m’as servi pour souper hier
J’ai même pas pu goûter au dessert
Dans la face une poignée de désert

Dans ma coquille ben enroulé
Noyé de larmes jamais coulées
Y sort rien de mes réflexions
Que l’exil comme solution

Ça devient une mauvaise habitude
À l’amour, un drôle de prélude
J’tu trop gentil, j’tu trop prude?
C'est-tu ma calice d'attiude?

Dans ma coquille ben enroulé
Noyé de larmes jamais coulées
Y sort rien de mes réflexions
Que l’exil comme solution

t’as pas joué à l’avocate
pas coupé les cheveux en quatre
Rendus moins loin que prévu
un peu après le début.

Dans ma coquille ben enroulé
Noyé de larmes jamais coulées
Y sort rien de mes réflexions
Que l’exil comme solution


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Un homme libre

Flotter entre deux eaux
Penser à rien, même pas à elle
Afficher un silence radio
Et ne plus donner de nouvelles

J’aspire à l’inertie

Arrêter les mouvements
Débrancher les lumières
Essayer d’stopper l’temps
Et ériger les barrières

J’aspire à l’intertie

Trouver l’équilibre
Et le garder pour un bout
Endurer quand je vibre
Et me foutre de tout.
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Le long voyage

J’suis habitué au rituel
L’ordre normal des choses
Étape par étape j’me prépare
Finie la symbiose

J’m’en retourne vers mon soleil

L’air est vicié dans la station
Les pompes ne fonctionnent plus
Les bonbonnes sont vidées
Et mon rictus tordu

J’m’en retourne vers mon soleil

Une dernière pièce d’équipement
Un salut au drapeau pour la forme
J’ouvre la porte du vaisseau
Et quitte le dôme

J’m’en retourne vers mon soleil
J’m’en retourne vers mon soleil

Je commence le long voyage
Seul dans l’espace
Je commence le long voyage
Seul dans l’espace

J’m’en retourne vers mon soleil
J’m’en retourne vers mon soleil

vendredi 17 avril 2009

Le doigt solidement dans l'engrenage

J'ai une maudite grande gueule, un orgueil démesuré et un besoin quasi-maladif de pression.

Ajoutez à ça du poids à perdre et des idées folles et ça donne un cocktail explosif.

Cette semaine, j'ai gagné un abonnement d'un an au gym, au boulot. Un de mes amis m'a dit "j'te gage 100$ que tu lâches avant trois mois"...Et paf dans mon orgueil. Je lui ai répondu que j'allais persister, ne serait-ce que pour le faire taire.

Mais l'idée a fait son chemin. Y'a moyen d'être mature avec ça et d'aller chercher cette pression extérieure dont j'ai besoin (sinon je procrastine).

Et le flash est arrivé: pour chaque livre perdue, je verse 2$ à une cause (la fibrose kystique, dont souffre la fille de Carl et Véro)

Mais bon, juste moi, c'est pas grand chose, hein...

Alors j'en ai parlé à des amis du boulot. Eux aussi embarquent. Yé! Des supporters.

La suite logique, dans mon esprit tordu, était d'aller voir les Ressources Humaines et d'impliquer TOUS les employés willings.

Les RH trippent sur le projet. Lundi, ça sera sûrement accepté par les big légumes...

Plus de retour en arrière là...Je vais souffrir, et me faire rappeler qu'il faut que je souffre. Mais c'est ce dont j'ai b'soin...

Voici les paramètres, en gros:

Pour chaque livre perdue, les gens s'engagent à verser un montant x. Je me pèse le 1er mai, je me repèse le 1er novembre.

L'objectif est de 50 livres en 6 mois. Dur, mais réaliste quand même.

Savoir que pour chaque livre que je perds, il y a 100, 200, 300 dollars qui vont pour une cause, ça me motive.

En plus, ça prend des proportions UN PEU exagérée. Une de mes employées veut faire un vidéoreportage sur le sujet, la directrice de notre département veut en parler au Journal, pour qu'un article soit écrit sur le sujet...

J'ai vraiment plus le choix...Faut que je performe, que je tienne ma parole. Et comme je suis orgueilleux au max, je vais le faire. Une bonne cause (ma santé) pour une bonne cause.

Voci le texte que j'ai écrit comme participation au concours (tirage au sort en plus)

"Bon, pourquoi moi plus qu’un autre, hein?

À part le fait que j’ai un IMC très élévé (je sais, ça ne paraît pas beaucoup, mais c’est le cas), plusieurs raisons font de moi le gagnant idéal. Les voici:

Si je fais du sport, je perds du poids et mange moins, ce qui fait plus de nourriture pour les gens qui en ont vraiment besoin. Si je perds du poids, je ré-enfourcherai mon vélo pour me promener dans mon quartier faire mes emplettes, laissant la voiture à la maison, propageant moins de CO2 dans l’atmosphère, brûlant moins de pétrole et améliorant le bilan routier (je conduis en fou). Si je perds du poids, mes vêtements seront plus petits, donc moins de tissu sera utilisé pour les confectionner. Mon empreinte écologique sera d’autant diminuée: moins de pesticides, moins de transport pour mes chemises XXXL.

Plus mince, aussi, mais ce n’est pas la raison première, je pourrai me faire une blonde HOT! ;)


Je le fais pour la Terre, et non pour moi (à peine pour moi). Aidez-moi à vivre mon altruisme...

En espérant être votre candidat,"

lundi 13 avril 2009

Frédéric avec un C.

J'ai laissé tombé le Marmelade Trio...trop vieux, trop de souvenirs reliés à ce nom...Maintenant, c'est "Frédéric avec un C."

Dans le groupe, y'a moi, à la guitare et à la voix, Nik à la basse et Pedro à la batterie. On va jouer mes tounes, mais plus rock que lorsque je les fais seul.

Il devrait y avoir un show pendant l'été, quelque chose comme ça. Une quinzaine de chansons, des vieilles (Icare me suivra toujours je crois) et des plus récentes (j'en ai écris quelques unes pas piquées des vers ces derniers temps).

J'ai hâte.

Je vous tiens au courant.

dimanche 12 avril 2009

La maison...

C'est fait, c'est officiel, la maison est vendue.

On passe chez le notaire le 27 avril. 3 ans. J'aurais été propriétaire 3 ans.

Mes 3 lecteurs (dont mes deux cousines) se souviendront que je m'étais promis une maison pour mes trente ans. Promesse que j'ai tenue. J'suis fiable avec ça, les promesses.

Sauf que lorsqu'on a emménagé Catherine et moi, Mémé est décédée. Et maintenant que je dois déménager et enfin revenir vivre à Montréal, c'est mon père qui va mal. Pas "mal" mal, pas "on craint pour sa vie" mal. Juste mal. Ce qui, dans son cas, n'est jamais bon signe, parce que plein de petits maux font un mal généralisé.

Là, il souffre de la goutte, peut-être une phlébite. En soit, c'est pas si pire. Mais ajouté au diabète, à l'insuffisance cardiaque, aux effets secondaires du cocktail de médicaments quotidiens, ce nouvel ennui de santé n'augure rien de bon.

C'est drôle, dans ma vie, chaque grand bonheur est accompagné d'un malheur équivalent....Alors, just for the record: ça me fait chier de déménager...

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Les boîtes sont presque toutes faites, ne reste que quelques morceaux de vaisselle, des verres fragiles et mes vêtements. J'aime ça terminer à la dernière minute. J'attends le 25 avril...

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Deux ans max, c'est la nouvelle promesse que je me fais. Dans deux ans, quand t'auras 35 ans Fred, tu seras de nouveau propriétaire. Promis juré craché.

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Pour l'instant, je continue ma vie nomadique, c'est pas mal moins pire que je pensais.

Question existentielle

Est-ce que ça s'peut, un chien avec une colostomie?

mercredi 8 avril 2009

Y'a des soirs...

Y'a des soirs où même Ray Lamontagne me semble upbeat, où même Damien Rice m'énarve avec son bonheur.

Des heures étouffées, des plaintes assourdies par le gras, des minutes vides auxquels les accords mineurs qui résonnent sous mes doigts ne rendent pas justice.

Durant ces moments, y'a toujours l'étincelle, toujours.

Savez, c't'étincelle que j'ai? Que vous enviez des fois? Ben, elle s'éteint jamais.

Mais y'a des soirs où elle brille moins fort.

Parce que je pense à l'amour qui me fuit. Ou que je fuis. C'te maudit amour graissé comme un cochon, qui me nargue à deux pieds la face. "Tu me pogneras jamais!" qu'il me dit.

"C'est pas vrai!" que je réponds. " J't'ai déjà pogné, mon salaud! Pis solide à part de ça!" PIs là. il sourit en coin...

C'est vrai, je l'ai déjà pogné. Souvent même. Mais il me glisse entre les doigts. Toujours. Peut-être parce que je le tiens trop fort, je sais pas.

Dis-toi une chose, l'amour: à un moment donné, tu t'en apercevras pas, pis moi non plus, mais tu vas t'coller su moé, de ton propre chef.

J'vais être au parc, ou à l'épicerie, ou ailleurs, mais avec elle. Pis ça va être niaiseux, ben niaiseux. Elle va me regarder, me sourire. Je vais faire pareil, j'suis pas ben bon avec les mots dans ces moments-là. Ça va durer 2 secondes, peut-être un peu plus. Mais on va l'savoir toué deux. Pis tu vas venir nous rejoindre, ben tranquille.

C'te fois-là, j'te serrerai pas, j't'attacherai pas, j'aurai pas peur de toi. J'vais t'laisser t'installer entre moé pis elle, à ton aise. PIs j'vais t'laisser t'pointer l'bout du nez quand tu voudras, quand on va rire, quand on va brailler, quand elle va me dire "laisse-moi t'aimer" avec ses yeux pis ses mains, quand on va lire La Presse dans l'salon l'samedi matin avec Alex Cuba dans l'système de son, quand on va faire des nowheres en char, quand on va s'aimer tard le samedi soir ou de bonne heure le dimanche matin, dans toutte tsé.

Pis quand j'vais te voir pour vrai, je me sauverai pas. Non. Même que j'vas relire ces mots-là pis j'vais me trouver drôle. "Maudit que t'étais peureux pis que tu comprenais rien Mailloux" que j'vais m'dire. Pis j'vais avoir raison tsé.

Mais ces temps-ci, y'a des soirs où je trouve Ray Lamontagne trop upbeat pour moi...

Au beau fixe.

-"Grouille-toi, on va être en retard."
-"Je vais être prête dans 10 minutes, écoute la télé en attendant!"

Pascal soupire et se résigne; selon lui, sa belle Julie est assez belle pour aller prendre une bière, pas besoin de se maquiller et de se coiffer.

Dans le salon trop petit de leur 4 1/2 rue Lafontaine, PAscal s'écrase devant la télé et allonge le bras pour prendre la télécommande. MAchinalement, il zappe d'une chaîne à l'autre, s'arrêtant quelques secondes sur chacune avant de décider que c'est ennuyant. Le programme télévisuel du vendredi soir est pauvre...

Son pouce cesse toute activité au CAnal Météo, où la présentatrice du moment capte son attention. Relativement jolie, elle parle du temps au beau fixe depuis quelques semaines.

"Sans être encore vraiment l'été, ce mois de juini est clément. Les normales saisonnières n'ont pas été dépassées, mais aucune baisse de température significative n,a été enregistrée. Depuis quelques mois déjà, la province de Québec est chanceuse! Du soleil sans excès au thermomètre, des averses ici et là, mais rien de particulier..."

Et elle continue son babillage sur l'accalmie météorologique qui frappe la province...

Pascal se lève et se dirige vers la salle de bains. Il reste planté devant la porte. Il entend Julie chantonner le dernier tube radiophonique, ses bruits de mise en beauté.

- "Julie?"
- "Oui?"
- "J'm'en vais..."
- "Ok, j'vais te rejoindre tantôt..."

Pogné à 15

POgné à 15 livres perdues, avec 80 à perdre. Ça veut dire que j'ai repris 5 livres. Y'a plusieurs facteurs qui expliquent cela.

1. Je ne fais pas de sport régulièrement
2. Je mange mal et à des heures irrégulières
3. J'ai de l'argent, je mange au resto
4. je marche moins qu'avant parce que j'ai des lifts.
5. C'est facile de me trouver du linge à mon goût quand même
6. J'aime pas avoir mal, souffrir...

Tous les buts que je me suis fixés dans ma vie, je les ai atteints. Celui ne m'échappera pas.

J'ai une maudite tête de cochon sale.

J'ai hâte d'Avoir un chez-moi pour me remettre à cuisinier et me faire des lunchs...Faire du sport 2 fois semaine...Juste ça, ça va me faire fondre pas mal plus.

mardi 31 mars 2009

Deux voyages différents...

Avant hier, une très bonne amie à ma maman est décédée. Elle sera enterrée jeudi après-midi.

Hier, ma mère partait pour la France, faire le voyage dont elle rêvait depuis des années. Elle ne sera pas présente pour dire un dernier au-revoir à une amie qui partageait sa vie depuis plus de trente ans.

Elle es heureuse et triste à la fois. Et moi, loin de ma petite maman, je trouve mes bras bien inutiles...

Tanné de Cavalia?

Ouin, moi aussi...

C'est pas comme si dompter des chevaux, c'était difficile, hein? Ça fait des années que cet animal est domestiqué, des années que l'humain lui apprend des tours. On le sait, le tour du sujet a été fait.

Ce que je veux voir, c'est POULET-XTREME ou FURETFOLIES!

Quand je verrai un de ces titres sur une marquise, je pourrai considérer acheter des billets.

mercredi 11 mars 2009

Douche d'hôtel

Maintenant que je voyage pour le travail (Québec, Toronto, toute la province bientôt), je passe beaucoup de temps dans les hôtels ici et là.

Et j'en profite énormément, surtout avec la douche.

je m'explique: à la maison (ce qui veut dire chez Carl ces temps-ci), je m'astreint à une douche utilitaire, où je me mouille, me lave et me rince en un temps record.

Mais à l'hôtel, j'en profite pour toutes les fois où j'aurais voulu le faire.

JE débute en tamisant les lumières et en montant le chauffage de la salle de bains. J'ouvre ensuite le robinet d'eau chaude presqu'au maximum, celui d'eau froide au minimum.

Lorsque le miroir est embué, je me glisse dans la douche, où les jets bouillants malaxent mes muscles endoloris.

Je ne compte pas les minutes: je ne sors qu'une fois les mains fripées.

Faut bien un avantage à passer tant de temps loin de la maison!

Presqu'officiel

Ça fait plus de deux mois que j'ai participé à la première réunion.

Ça fait plusieurs décisions charnières que je prends, seul ou avec d'autres.

Ça fait plusieurs conseils et recommandations que je fais.

Même sans carte d'affaire, même sans hiérarchie officielle, même sans salaire proportionné, je peux en parler, je crois bien.


Je ne suis plus superviseur des vidéoreporters, non madame-monsieur!

Je suis rendu - roulement de tambour, coup de cymbale - producteur exécutif.

Producteur exécutif des vidéoreportages de l'Empire papier et web, pour tout le Québec. 55 journaux, 1 gros site web.

Wow.

J'ai eu de la broue dans le pas de toupet pendant quelques semaines, mais la bête est apprivoisée, sans être domestiquée.

Je sais où je m'en vais avec, je sais ce que je dois lui faire faire.

Encore une fois, je n'ai pas postulé, on m'a offert. Imposé en fait.

"tu vas être producteur exécutif pour le Québec, Dave s'occupe du marché anglophone" que m'a lancé le VP au party de Noël.

Pas plus compliqué que ça....

Si tout continue comme ça, dans 2 ans, je suis directeur ou VP ou quelque chose du genre...Ouin :P

Mais faudra qu'on bonifie mon salaire d'ici là, parce que je ne pourrai pas toujours toucher celui de superviseur...

lundi 9 mars 2009

À la rédio!

Et deux fois plutôt qu'une!

Vendredi soir marquait le retour sur scène d'Ultra Bravo, ce qui déjà en soit est un événement, mais ce n'est pas de ça dont je veux parler, non.

Quelques heures avant, sur les ondes de CIBL, on a fait jouer "Pop star"...tout juste avant de m'interviewer.

Nous étions les quatre autour de la voiture quand les premières notes sont sorties des speakers. On s'est regardés et j'ai dit: "les gars, on joue à la radio!".

J'ai flotté jusqu'au show, où on a cassé la baraque!

jeudi 29 janvier 2009

Un ange

Je conduis sur Ontario, vers l'ouest. Au coin de De Lorimier, y'a une fille à l'arrêt d'autobus. Jolie, à peu près mon âge, habillée normalement. Il pleut et l'autobus se fait attendre...

Je patiente devant la lumière qui tarde à tourner au vert. La fille se penche et cogne à la fenêtre en me faisant signer de baisser la glace: elle veut me parler.

J'entrouvre et l'entend me dire ''tu me fais un lift? J'm'en vais pas loin''...

Je débarre la portière, elle entre, un peu trempée. On jase de tout et de rien pendant que je roule vers sa destination, à quelques coins de rues de la mienne.

Elle me demande si je suis célibataire. La réponse sort de ma bouche. ''Oui'' que je dis, ''j'suis pas super beau, les filles s'intéressent pas vraiment à moi...''.

Elle me regarde quelques secondes avant de me dire, très sérieusement ''J'te trouve cute moi, je sortirais avec un gars comme toi. Oh, c'est ici!''

Elle me remercie et descend de la voiture. Je continue ma route.

C'était qui? Je ne sais pas. Probablement une fille de région, comme moi, pour qui c'était normal de cogner à la fenêtre d'un inconnu pour bummer un lift d'une couple de coins de rues. Et moi, tout aussi naïf, j'ai jamais pensé que ça aurait pu être une pute...

Son compliment gratuit m'a certainement fait du bien cette journée-là. J'en prendrais bien un comme ça aujourd'hui, c'est moi qui est trempé...

mercredi 28 janvier 2009

Ma face de gros pervers cochon

Hier soir, vers 21h45, je vais au dépanneur à côté de l'hôtel. Je demande au proprio, un sympathique monsieur du coin du sri lanka, s'il a des films à vendre.

Il m'en sort une pile, je regarde les titres: tout est poche.

J'achète des chips, un jus d'orange. Il me regarde et me dit, avec cet accent chantant et roulant d'Apu:

"Maybe you like adult film?"

C'est rien qu'à moi que ça arrive...

mardi 27 janvier 2009

Ça bouge...encore!

Beaucoup de changements et peu de ma présence ici ces dernières semaines. Plus d’un mois en fait.

Voyons, qu’est-ce qu’il y a de nouveau? Je déménage samedi, chez mon ami Carl (et chez Véro, Will, Camille, Charlie et les chats!) avec Moe, oui, ce Moe dont je m’ennuie énormément.

Ensuite, y’a eu le début et la fin d’une relation, pas d’offre d’achat sur la maison, ma prequalification pour l’achat d’un condo (que je n’acheterai pas finalement) et un nouvel emploi.

C’est encore flou ce nouvel emploi, mais c’est toujours chez Canoe. Encore une fois, je défriche un sentier jusqu’ici inconnu, encore une fois je définis une nouvelle réalité, encore une fois j’épaule un changement majeur dans une industrie qui en a besoin.

Sauf que, contrairement à l’implantation de DuBStudio, j’ai beaucoup de plus de responsabilités, de prises de décisions importantes, de pouvoir et de liberté.

Quand j’y pense, ça me fait peur et me fascine en même temps: j’aide au renouveau de la production et de la distribution de l’information…”WOW!

Reste à négocier les conditions de travail…

Les amours

Je sais, je suis complexe.

Suite à plusieurs discussions, j’en suis venu à la conclusion suivante: ça prendra le temps que ça prendra, mais je vais trouver LA bonne (en fait, une des bonnes, parce que je suis convaincu qu’il n’y a pas juste une fille avec qui je pourrais faire ma vie).

Je me suis rendu compte de quelque chose: je suis fucking exigeant!

Exigeant avec moi, oui, mais tout aussi exigeant avec les autres.

Exigeant dans la vie de tous les jours, encore plus exigeant en amour. Pas au niveau des attentions ou des comportements. Au niveau de “l’être”…

J’ai souvent (tout le temps en fait) été en relation avec des filles qui me plaçaient sur un piédestal, ce que je déteste. Je veux être admiré par celle qui m’aime, mais je ne veux pas être dans cette position. Je veux être traité en égal.

Oui, je sais, ça l’air arrogant et prétentieux ce que j’écrit, mais je l’assume.

Je veux une fille qui me verra comme elle se voit, comme son partenaire et non comme un modèle. Et je veux voir ma blonde/femme/mere de mes enfants de la même manière.

Je n’exigerai jamais à quelqu’un plus que je ne m’en exige, mais je m’en demande beaucoup! Il me faut quelqu’un capable de
me suivre et de vivre avec qui je suis…Cette partie-là aussi.

Je suis toujours à “on”, éveillé à 150%, pensant à 14 trucs en même temps, toujours au fait de tout, ici et et ailleurs en même temps. J’ai l’esprit concentré sur l’infiniment petit et le macroscopique à la fois, la tête sur ce qui se passe où je suis au moment, mais occupée à régler des problèmes, jongler avec des idées, faire des horaires, jouer, créer, penser...

Here comes the most arrogant part: je suis quelqu’un de special. D’exceptionnel en fait. Ça, je le sais et je l’accepte depuis des années. 0,1 % de la population est comme moi. C’est le rapport avec les autres, avec ELLE en fait qu’il me faut définir. Une fille qui comprendra et connaîtra les méandres de mes pensées, qui n’aura pas besoin de carte routière. Une fille qui va savoir ce que je suis parce qu’elle aussi est.

Et léger detail: il faut qu’elle soit attirée par moi, que je sois attirée par elle et qu’on s’entende bien les deux…

Un p’tit contrat quoi!