mercredi 28 juin 2006

La phrase que je redoutais le plus...

En éducation physique, cinquième année primaire.

" Sur le rythme de la musique, on va s'exprimer en faisant des mouvements avec le fichu."

dimanche 25 juin 2006

Le petit explorateur

Pendant notre journée au parc A. (le parc souhaite rester anonyme...), un petit garçon, haut comme trois pommes se promenait parmi les gens, insouciant ou pas peureux pantoute.  Ses parents l'étaient tout autant: impossible de savoir qui dans cette masse humaine avait engendré ce petit être à la limite de l'envahissant.

Il était cute, avec ses boutons de varicelle séchés, son mini afro, sa camisole noire et rouge, son sourire permanent et ses yeux éveillés.  Quand il a vue Moe, le grand rassembleur, il s'est approché.

- Chien?
- Oui, c'est un chien.
- Patte?
- Oui, il donne la patte.

Il s'est mis à le caresser, pas doucement...et sur les yeux.  Je sais que Moe est doux, affectueux et patient, mais se faire poker les yeux ne fait sûrement pas partie de ses plaisirs coupables.  

- faut pas flatter là mon ami...
- Patte?
- Oui, il donne la patte.

Patte qui était grosse comme le thorax du petit explorateur.

- caca? Qu'il questionne en essayant de toucher l'anus de Moe.  (Moe déteste qu'on touche sa queue...)
- Oui, des gros, mais touche le pas là...

Avant que j'aie le temps de m'approcher pour l'en empêcher, le petit explorateur, qui regarde Moe dans les yeux, empoigne le sac protecteur de pénis de Moe, me regarde et dit: Caca?

- Euh, non, pas là.  Touche pas là, le chien aime pas ça (MENSONGE!!!!)

Le petit continue les caresses.  JE jase avec les amis, pour me rendre compte que l'explorateur du parc a un index bien enfoncé dans la narine gauche de Moe.  Index qu'il ressort prestement pour se l'enfoncer dans la bouche.

Quand j'étais petit explorateur, les seules crottes de nez que je bouffais étaient les miennes.  Déjàa que ma mère trippait pas trop, imaginez si ça avait été celles des autres.

Le petit part, explorer d'autres environnements que le nôtre. Une heure ou deux plus tard (je ne m'en souviens plus, Sangria et soleil aidant), il revient nous visiter. Ben, un gars d'entrepôt, somnole sur une couverture, à l'ombre d'un feuillu. Le petit explorateur ayant envie de s'étendre, va s'coucher en cuillère avec Ben, qui se réveille doucement, le temps de voir ce petit bonhomme pas de mère se faire une place contre son ventre. Ben n'étant pas le gars le plus stressé de la terre, se rendort avec le petit bonhomme qui gigote près de lui.

Comme il est temps de partir, Cath ramasse nos couvertures, laisse le petit bonhomme à son univers, et viens me rejoindre à la voiture. Il fait chaud et on ouvre les fenêtres. À la maison, je m'endors sur mon fauteuil top cool, Moe à mes pieds. Il me regarde, l'air de dire: "laisse pus personne mettre de doigts dans mon nez." Ouais Moe, j'vais faire attention, mais le p'tit gars, c'est probablement la seule chose qu'il a pu avaler de la journée.

Sans farce.

mardi 20 juin 2006

L'hérédité

Le fétichisme, c'est héréditaire...

J'en suis certain.

D'où viendrait l'expression "tel père, tel fist" alors?

dimanche 11 juin 2006

C'est qui?

L'actrice préférée des vautours toxicomanes?

Charogne Stone

samedi 10 juin 2006

Enfin seul....




Grumph...

Le gros monsieur y'est parti. Il a prit avec lui le bâton qui vibre. Je sais pas quand il va revenir. La madame qui sent bon est couchée. J'en profite pour jouer sur le truc blanc en plastique comme le gros monsieur. Grumph.

Moe. C'est comme ça qu'ils m'appellent. Moe. De toutes façons, dès qu'ils sont là, j'écoute. Ils pourraient m'appeller Graine de pavot que j'écouterai pareil. Des fois, y'ont un biscuit, faque je m'asseois et je donne la patte avant même qu'ils ne le demandent. Pas fou, le cabot!

Minute.

Aaaaaaaaah. J'avais envie de me lécher. C'est fait.

Minute.

Aaaaaaaaah. J'avais envie de me lécher. C'est fait.

Minute

Aaaaaaaaah. J'avais envie de me lécher. C'est fait.


C'est l'fun ici, pas mal plus qu'à la place pleine de chiens. J'étais dans une cage, pis les autres aboyaient tout le temps. Ici, c'est tranquille. J'jappe seulement quand y'a des étrangers qui essaient d'entrer sur le territoire. Le gros monsieur pis la madame qui sent bon sont un peu nonos: ils laissent passer bien trop de gens!

Comme le monsieur qui vient tous les jours jouer dans la boîte à côté de la porte: je ne lui fais pas confiance à lui. Il a un gros sac. Des fois, j'pense qu'il est plein de biscuits, mais non. Quand le gros monsieur entre dans la niche (parce que des fois il en sort), il a des morceaux de mou dans la main et il dit: ah non, la taxe de bienvenue...Ou: ah non, un compte. Jamais de biscuits dans la boîte à côté de la porte.

minute.

Aaaaaaaaah. J'avais envie de me lécher. C'est fait.


C'est ça. J'vais faire dodo. Comme d'habitude. Le gros monsieur me fait courir une fois par jour, alors je le fais, ça à l'air de lui faire plaisir.