vendredi 30 octobre 2009

Choses à ne pas dire lors d'une première rencontre avec une "date" d'internet

- M'as-tu googlé toi aussi?
- Si on est pas pour coucher ensemble, j'paierai pas pour toi.
- J'peux sentir tes pieds? Non non, c'est pas un fétiche.
- T'es pas mal plus cute sur tes photos.
- Ouin, j'aurais du écrire à ton amie finalement...
- En vrai, tu ressembles moins à mon ex...
- Crisse! Tu fais autant de fautes en parlant qu'en écrivant.
- Si tu savais le nombre de fois que je me suis branlé en regardant ta fiche!
- Sur internet, au moins, tu puais pas.
- Quelques livres en trop?!?!? J'pense que t'as coulé tes maths toi...

samedi 24 octobre 2009

Eric Hutchinson - All over now

La qualité audio est correcte, le montage donne mal au coeur, mais maudit que la toune rend de bonne humeur!

mercredi 21 octobre 2009

les mots perdus

Les mots me reviennent, ceux qui étaient partis y'a quelques temps, ceux qui disent, ceux qui frappent, les mots-météores.

Vous l'savez pourquoi y reviennent, j'ai pas besoin de vous l'écrire.

Pendant que les mots pleuvaient de mes doigts dans le métro, je checkais un p'tit couple du coin de l'oeil. Jeune vingtaine, mariés, le gars s'occupait de sa femme: elle avait l'air de pas filer. Tout ça pendant que Moffatt me chantait qu'elle nous voit bien dans rien (c'est ça l'amour, j'le sais...bien dans rien).

Juste au moment où Marin allait chanter "la vie sans toi, j'en veux pas", la fille a vomi. Par terre, sur son chum, sur elle. J'ai fouillé dans mon sac à dos pour sortir les napkins vertes (oui, j'avais des napkins vertes dans mon sac à dos). J'ai lu le "merci" sur ses lèvres juste avant de sortir à Pie-IX.

Comme il faisait beau (j'trouve qu'il fait beau le soir, quand il pleut un peu pis que la rue est mouillée-luisante), j'ai décidé de marcher, la musique dans l'fond du coco. C'est toujours bon, ces moments de liberté-là.

Après Marin, j'suis tombé sur Superstition. J'marchais su'l beat, des grands pas, les épaules qui roulent, pis j'me sentais king solide. King parce que j'me sens plus gros, parce que j'me sens normal, parce que je me sens ben. Juste ben. Tout l'temps ben. King parce que j'tiens la vie dans mes mains, parce que j'ai de la musique dins oreilles, d'la testo plein les couilles pis du bonheur en caisse de 24.

PIs j'me sentais p'tit aussi, p'tit du chemin qui m'reste, pas juste pour le corps, mais pour la tete aussi, pour "etre le meilleur homme que je puisse etre" dixit le père de Frisou. Pis parce que c'est Stevie, crisse! C'était géant sa musique dans les seventies!

PIs c'est là que l'coup de poing est arrivé. Juste après ce qui aurait été mon loft, au coin d'Ontario. J'suis content que le projet soit tombé à l'eau: j's'rais pas qui j'suis aujourd'hui si je m'étais encabané. Non, pas vis-à-vis le loft, 2-3 maisons après.

C'est "Le Phalène" qui m'a raccompagné jusque chez-nous. C'te bébitte à lumière qui veut toucher c'qu'y'a de plus beau, mais qui a peur encore de s'bruler, qui ose pas aller vers "le feu qui décapite". Crisse, j'ai pus de circonflexe...

Pis sur Lafontaine, devant la p'tite maison multicolore, j'avais envie de m'asseoir sur le bord du trottoir, de regarder la nuit sur repeat pendant que Martin Léon m'emplissait de sa musique pis d'ses mots, un peu comme ceux qui me r'viennent.

J'suis rentré dans l'appart, j'ai flatté Moe, fou comme d'la marde (lui, pas moi) pis j'suis v'nu vous taper ça.

Pis Ju, j'espère que t'as raison pour c'que tu m'as dit c't'été. J'espère ben...Parce qu'y'est temps-là.

Y'est temps.

Mais au moins, j'ai r'trouvé mes mots.

dimanche 18 octobre 2009

Le iPod taquin

J'ai le iPod taquin ces jours-ci. Il me balance toujours la même chanson dans les 3-4 premières, en mode aléatoire. PIs c'est une chanson coup-de-poing, une chanson dins dents, une chanson quessé-t'attends-gars?

Quessé j'attends?

Quessé j'attends...

It's just that all the simple lines have been taken, and the radio repeats them everyday.

mardi 13 octobre 2009

Nouvelle toune, encore.

Hier soir, j'me suis fait plaisir (c'est pas ce que vous pensez...): j'ai branché des micros, mis le matériel sous tension, placé les trucs à peu près et j'ai enregistré, sommairement, cette nouvelle chanson.

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Nowhere - Paroles et musique : FM 2009

Enweye viens t’en sur un nowhere
C’est vers ça qu’on s’enligne
Avec nos menteries pis nos p’tites guerres
Mes morsures pis tes grafignes

Me semble qu’une ride de char
Pas d’carte la radio dans l’tapis
Ça pourrait pas nous faire de tort
On pourrait croire qu’on est encore en vie

Enweye faudrait qu’on parte
Laisse faire le beau ligne pis l’make up
C’est c’qui nous faut pour que ça r’starte
Ça pis pas mal de luck

J’veux te r’trouver comme au début
Tsé quand tu m’trouvais beau
Avant que tu sois tout le temps déçue
Avant qu’l’autre vienne scraper l’tableau

On pourrait s’perdre une dernière fois
Quelque part dans l’bout d’Rawdon
Tout nu sur le bord du bois
Avant qu’on abandonne

Enweye viens t’en sur un nowhere
C’est vers ça qu’on s’enligne
Avec nos menteries pis nos p’tites guerres
Mes morsures pis tes grafignes

Me semble qu’une ride de char
Pas d’carte la radio dans l’tapis
Ça pourrait pas nous faire de tort
On pourrait oublier qu’nous deux c’est fini
On pourrait oublier que c’est fini

lundi 12 octobre 2009

Un scénario

"J'écris d'avance le scénario, de ce que j'voudrais vivre"...

J'ai entendu ça à la radio l'autre jour, un groupe qui s'appelle Baobab j'pense. C'est drôle, j'fais pareil: j'invente ma vie et je la regarde jouer dans ma tête, spectateur, comme au cinéma.

J'extrapole, je suppose, j'évoque des possibilités...ben...toutes les possibilités. Chaque situation le moindrement importante y passe. Et je joue les films dans ma tête, en parallèle avec ma vraie p'tite crisse de vie plate et normale.

Et y'a cette fille faite en lumière, croisée dans l'métro sur la ligne bleue. J'pourrais pas vous la décrire, ça s'rait une injustice que d'essayer de la traduire en moi. Elle est, c'est ce que je peux faire de mieux. Elle sortait et moi j'entrais. Une fraction de seconde, son odeur dans mes narines, son visage sur ma rétine, mon coeur sur le sien.

Les déclinaisons se bousculaient dans ma tête: drame, comédie romantique, action, thriller, amour...J'ébauchais des débuts d'histoire, des semblants d'intrigue, mais y'a rien qui collait vraiment.

Le soir en me couchant, j'ai compris pourquoi: ce scénario-là, c'est le premier que je voudrais écrire à quatre mains

jeudi 8 octobre 2009

ton odeur

Y'a ton odeur partout dans l'appart.

Pas que ça me dérange, au contraire; j'aime ton parfum.

Le seul hic, en fait, c'est que t'as jamais mis les pieds chez moi...