"J'écris d'avance le scénario, de ce que j'voudrais vivre"...
J'ai entendu ça à la radio l'autre jour, un groupe qui s'appelle Baobab j'pense. C'est drôle, j'fais pareil: j'invente ma vie et je la regarde jouer dans ma tête, spectateur, comme au cinéma.
J'extrapole, je suppose, j'évoque des possibilités...ben...toutes les possibilités. Chaque situation le moindrement importante y passe. Et je joue les films dans ma tête, en parallèle avec ma vraie p'tite crisse de vie plate et normale.
Et y'a cette fille faite en lumière, croisée dans l'métro sur la ligne bleue. J'pourrais pas vous la décrire, ça s'rait une injustice que d'essayer de la traduire en moi. Elle est, c'est ce que je peux faire de mieux. Elle sortait et moi j'entrais. Une fraction de seconde, son odeur dans mes narines, son visage sur ma rétine, mon coeur sur le sien.
Les déclinaisons se bousculaient dans ma tête: drame, comédie romantique, action, thriller, amour...J'ébauchais des débuts d'histoire, des semblants d'intrigue, mais y'a rien qui collait vraiment.
Le soir en me couchant, j'ai compris pourquoi: ce scénario-là, c'est le premier que je voudrais écrire à quatre mains
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1 commentaire:
Contente de te retrouver! Bonne semaine!
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