Le chemin, je ne peux pas le changer, même avec toute la persévérance du monde: il est derrière nous, derrière toi et moi, et c'est comme ça qu'on l'a arpenté, veut veut pas.
Alors j'ai deux choix: soit le maudire, le décortiquer pour en trouver tous les obstacles, y revenir mille fois, y repasser sans cesse, m'enfarger dans les mêmes osties de racines tout le temps, soit me souvenir du voyage qu'on a fait, des moments de soleil, de la distance parcourue et de comparer le point de départ au point d'arrivée et de constater l'écart entre hier et aujourd'hui.
C'est pas facile de faire un choix entre les deux. Des fois, je récrimine, je rumine et je fulmine; d'autres fois je suis zen. Le temps aidera.
Avec le recul, le négatif s'estompera, parce que je choisis toujours de ne voir que le beau. Si être cynique et naïf est possible, j'applique pour la job drette-là.
Ouais, si j'ai compris une chose, le bonheur, c'est pas juste essayer d'en donner aux autres qui savent pas comment le trouver, c'est aussi de s'en garder égoïstement des petits morceaux.
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