C'est pas compliqué hein!
Mardi, ça faisait presque 7 jours que je ne l'avais pas vu. 7 journées à changer certaines habitudes, à laisser la stéréo du salon éteinte parce qu'il n'a pas besoin de son pour combler le vide laissé par mon absence, à écouter la télé trop seul sur le grand divan, à m'endormir trop seul dans le petit lit une place...
Mes parents s'en occupent à merveille, le sortent, le brossent, lui lavent les oreilles (ça c'est de l'amour) bref, comblent ses besoins. Mais ils ne sont pas moi.
Mardi soir, en arrivant chez eux, je suis monté en catimini. Mon père était bien enfoncé dans son la-z-boy et Moe, endormi sur le plancher.
"Allô Moe" que j'ai dit, d'une voix toute douce.
Il s'est reveillé, m'a regardé quelques secondes dans les brumes du sommeil pas si lointain et m'a reconnu.
Léchage de visage, donnage de patte, collage fort fort fort, tout y est passé. Pendant trente minutes, il m'a collé aux baskets.
Le lendemain soir, je suis retourné chez mes parents. Moe et moi on s'est promenés et, en revenant, il a fait une longue sieste à mes pieds.
À l'hôtel, j'ai ouvert la grande porte latérale de la camionnette de maman pour lui faire un dernier câlin avant de partir...Rien! Monsieur le chien me "sent", il sait que je m'en vais. Distant, le regard triste, la mine renfrognée, il ne bouge pas d'un poil.
Je lui fait une caresse et la promesse d'un retour dans moins d'un mois, et d'une belle vie en appart', entre gars, juste nous deux.
Souvent, les gens qui parlent de leurs animaux et de leur relation privilégiée font rire d'eux. Je comprends les gens.
J'suis super cartésien et "frette", mais Moe, c'est plus que mon chien.
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