Devant chez-moi, y'a deux voitures de patrouille et deux remorqueuses. C'est qu'une auto s'est encastrée dans la porte d'entrée du voisin d'en face. Comment? Je n'en ai aucune idée. Peut-être le conducteur a-t'il mal manoeuvré pour garer la voiture et que celle-ci a dérapé pour percuter le mur de brique? J,en sais rien, mais j'imagine la scène, vue (ou plutôt entendue) de l'intérieur.
Bang!
- Chéri, ça cogne à la porte.
- Ben non Chérie, ça cogne pas.
- Oui Chéri, ça a cogné, j'suis certaine. J'pense c'est ton frère, y cogne toujours fort.
- J'vais aller voir.
Mario se lève de table, sous le regard attentif et affectueux de Guylaine. Malgré les années, leur amour brûle toujours d'une flamme vive. Malgré les trois enfants, les varices et les cheveux grichoux, Mario désire encore Guylaine. C'est sa femme. Et Guylaine, malgré la calvitie apparente de Mario, malgré sa bedaine de bière (et de gros lard) malgré les mains plus rugueuses de son homme, malgré la tendresse évaporée, Guylaine se donne a lui avec la même fougue, le même entrain. Mais je digresse...
Mario ouvre la porte...Guylaine, de la cuisine ne voit rien.
- pis, c'est-y ton frère?
- Non, c'est un radiateur.
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3 commentaires:
hahahahaha :P
:)rires
on pourrait trouver ca romantique a la limite!!!
LOL!!!!
J'adore ton blog
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