mercredi 5 août 2009

Martin Léon

J'ai trippé à faire l'entrevue avec lui. Un gars vrai, solide, qui se sait, se sent.

Le show pouvait juste être pareil, tsé.

Faque j'ai filmé les deux premières tounes, comme d'habitude, ce qui fait que j'ai pas pu apprécier "le râteleur" à sa juste valeur. C'est d'valeur, parce que c'est une de mes meilleures.

Le reste du show, j'me suis laissé aller. Me suis mis tout nu pour que chaque note, chaque mot, chaque silence, me touche partout pis m'rentre dedans pour venir me shaker au plus profond.

J't'ais réceptif.

Faque quand Martin a commencé "j'aime pas ça quand tu pleures", me suis souvenu pourquoi j'avais tant aimé Catherine, pourquoi j'avais été heureux avant qu'on s'éloigne.

Pis quand les mots du "phalène" sont sortis des speakers, y'a une face qui m'est apparue. Ouin...

Toujours la même face depuis queques temps. Un peu mêlée à d'autres, comme mon panthéon de filles dont je tomberais amoureux si j'm'aimais un peu plus.

J'avais les larmes aux yeux, même si des gens riaient de certains mots. Y comprennent pas j'pense...

Anyway, j'suis parti du show chamboulé. Revenu au bureau, j'ai laissé la caméra su'l bord d'la porte, j'suis ressorti pis j'ai pris mon bécique.

L'soir était doux, la route pour moé tu seul. J'ai r'pensé à elle en roulant.

Crisse que t'es belle.

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