jeudi 30 mars 2006

Un peu plus...

Allez, parle-moi de toi, décris les circonstances, sûrement nébuleuses, de notre première rencontre, dis-moi ce que te rends unique, ce qui fais de toi une rose. Sois bon, petit, prince.

J'veux voir tes mots couler de source, entendre ton rire rejaillir: riais-tu de mes blagues? Et moi des tiennes? Un moment particulier reste gravé dans ta mémoire? Faut le partager, sinon, il ne reste qu'un souvenir qui s'étiole tu sais. Je vieillis: bientôt trente ans. Toi aussi sûrement, peut-être plus même.

Allez, parle, sinon je lâche les chiens, des daschnunds aggressifs, entraînés à lécher jusqu'à ce que mort s'ensuive. Souffrance atroce, bien pire que le supplice chinois (ou le triplé même): mourir par désquamation.

Non, je blague. N'empêche qu'il faudrait laisser tomber le superficiel et l'aérien (les indices subtils le sont toujours pour celui qui les sème. Celui qui les récolte ne voit que des pas-indices.) et tomber dans le plus concret. Des situations, mêmes imagées, m'aideraient fortement à mieux définir ton contour encore si flou, filou.

Je dois retourner gagner ma pitance, mais je reste aux aguets. Jèai bien hâte de voir qui se cache derrière cette plume habile.

6 commentaires:

Anonyme a dit...

Tu deviens impatient. Seulement, j'ai l'impression que tu sais déjà qui je suis, alors j'essaie simplement de faire durer l'illusion. Comme lorsqu'on était petit (pas nous, car nous n'étions pas petits ensemble et n'avons en fait jamais été petits, ni l'un ni l'autre)... Comme lorsqu'on était petit, dis-je, et qu'on se cachait derrière les barreaux d'une chaise. Nos parents faisaient semblant de nous chercher pour le simple plaisir du jeu.

Tu as raison, par contre, à propos des indices. je m'use à trouver des indices subtils qui ne me dévoileraient pas trop et t'en diraient suffisamment. Ça donne ce que ça donne. Comme l'histoire du boxeur qui n'était qu'un prétexte pour inclure cinq jeux de mots indicateurs de l'endroit où nous nous rencontrâmes. (Ça fait toujours très littéraire d'accorder un verbe au passé simple)

Allons bon! Tu veux du sérieux, du vrai, du vécu, de l'émotion, de l'hémoglobine même, si possible. Je vois bien que tu es un violent. (Savais-tu que la désquamation est l'arme secrète du super-héros Eczéman?)

Nous étions quatre (qui ne voulions pas nécessairement nous battre) à nous dire mutuellement des niaiseries, en privé comme en public. Un quatuor à s'tordre. C'est sur scène qu'on s'est rencontré, alors que tu dressais un machin poilu. (Dresser dans le sens d'élever... Euh! J'veux dire d'apprivoiser) Ma rencontre avec toi, coincide avec le début d'une grande aventure. (Ouf! Aussi avec le début d'une chanson d'Isabelle Boulay on dirait) C'est en effet en ta compagnie que j'ai commencé à assumer publiquement les absurdités engendrées par mon cerveau. Pour cela, tu seras toujours important pour moi et je t'embrasse le coco.

Maintenant, ça y est. Je suis su. Mon flou ne te floueras plus. Me pardonneras-tu un jour, Ô frère, d'avoir troublé ta quiétude et ton sommeil en me rappellant ainsi à ton souvenir?... (En notre mutuelle absence, je me suis développé un talent de tragédien)

M... (Je ne signerai pas... quand même... d'un coup que tu sais pas vraiment... peut-être que c'est pas encore assez clair... qu'est-ce t'en pense?... C'tu correct?... J'en ai-tu assez dit?... J'peux-tu y aller?... C'est beau?... bon ben bye)

Frédéric a dit...

C'est bon, je ne fais plus de migraine (toi, t'en as jamais fait, t'en as une complète) (mais quel mauvais gag...je crois lèavoir déjà entendu de très près...) Je crois avoir percé ton armure de jeans avant d'avoir vu la fin des étoiles...(ouch, si c'est pas toi, tu comprends rien!)

Je t'ai identifié dès le début, sous-kaysersoze. Okay, c'était un wild stab in the dark, mais ce sont les crevettes qui m'ont vendue la mèche. Après, je n'étais plus sûr de rien.

Tu signes de ton surnom en plus, descendant de curé. Faut du culot!
Écris-moi par courriel, on s'échangera nos numéros de téléphone (ou des cartes de hockey ou des vieilles bouteilles de Dow, au choix). Faut ben venir de Portneuf...

Anonyme a dit...

C'est merveilleux, en tant qu'anonyme-pas-rapport, d'assister à la rencontre virtuelle de deux amis. C'est excitant de suivre cette péripétie digne de la série Campus. :)

Vanille
-blogueuse curieuse émérite qui aime ce blogue.

Anonyme a dit...

Digne de la série Campus?... J'arrive pas à saisir si c'est un compliment. Tant que ce n'est pas digne de l'émission de Claire Lamarche.

Le perdu retrouvé («il est une voix qui m'appelle et me suit... Au fil des jours...»)

Anonyme a dit...

Bein la ... je ne sais pas plus c'est qui moi!

Je veux savoir ... ton public doit savoir :D

LOL

Anonyme a dit...

au fil des jours? Je poursuis mon parcours ...

:P

Ah mais c'est un compliment bien sûr :)

J'adorais Campus, quand j'avais 17 ans :)