lundi 7 novembre 2005

un petit brin

d'écriture automatique non censurée....ça fait longtemps :O)

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L'écrin cache les perles, ces sangsues suceuses d'âmes, pour qui les femmes se prostituent à chaque jour. On dirait des matins qui ne finissent plus, des soleils toujours levants, des feuilletons de mille-feuilles. Merde.

L'écrin, je l'ai à la main: c'est le secret de l'histoire avec un grand H, de la femme avec une grande jambe (mais qui en a deux pareil, tsé!). Le secret à portée de main est toujours bien gardé: j'veux pas l'connaître, d'un coup qu'il me mordrait. J'suis pas vacciné. Re-merde.

Alors je le caresse avec un air idiot au visage, content de ma malchance, heureux dans cette petite déchéance vulgaire, pas comme un top en dentelle sur une fille d'Hochelaga mais comme les mots d'Hubert, ceux que tout le monde comprennent. faciles, simples. Yes sir!

J'suis même pas conscient des jaloux parce qu'ils n'ont aucune raison de l'être. C'est comme un écureuil que je me dis...Si tu veux le toucher, bouge pas. Pis quand il va être collé sur toué, touches-y pas plus. Fait rienque le regarder. C'est assez pour être heureux. Clisse. c'est pas dur à catcher.

J'me balance entre deux mondes, des fois trois, comme une balansigne en 3D. ça, y'en avait pas dans l'parc chenous. Juste des avec d'la chaîne pis un siège en bois. Des fois, j'rêvais d'être le premier à faire un tour. J'me contentais d'pousser ben fort de regarder les chaînes s'entortiller su'l poteau d'en haut. Anyway, j'aurais eu mal au coeur.

Aujourd'hui, j'ai regardé l'écrin pendant des heures, pis j'ai risqué un oeil en dedans.

Dans quelques heures, j'mettrai l'deuxième.

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