mercredi 3 août 2005

Coldplay, centre bell, 3 aout 2005

J'avais des attentes. En fait, une seule. Je m'attendais à un bon spectacle.

Je ne m'attendais pas à ça.

J'empêche qui que ce soit d'appliquer une tangente négative à ma dernière phrase. Je suis encore ébahi par ce que j'ai vu, par ce que j'ai entendu, par ce que j'ai ressenti.

Rarement un spectacle m'a fait tripper à ce point. Afghan Whigs, les deux fois...Bélanger et desjardins au spectrum...La liste est courte.

Non, le ça de ma phrase résume en deux petites lettres les longues phrases qui vont suivre:

ça, c'est les jeux de lumières schizo, qui ne se répètent jamais, qui soutiennent les musiques, les textes, les ambiances, qui réveillent les émotions, les cris et les poils qui dorment sur les bras.

ça, ce sont les musiciens, chevronnés par de longues tournées, opérant la machine au quart de tour, avec des petites notes toutes simples, mais bien placées, avec un aplomb d'acier et une attitude "j'suis cool mais j'sais ce que je fais".

ça, c'est l'énergie diabolique et inépuisable de Chris MArtin, qui court, qui gesticule, qui se tord, qui prend tout l'espace disponible sur la scène, que dis-je, dans le centre bell, au propre et au figuré (fallait l'voir évaché dans les rouges du coin, un chandail du CH enfilé à la hâte, terminer une chanson...in my place je crois)

ça, c'est le son bien balancé, les hautes de guitares qui n'écorchent pas les oreilles, le piano riche et puissant, la batterie bien calibrée, la basse subsonique, qui fait trembler le plexus..les séquences qu'on entend mais qu'on ne voit pas.

ça, c'est l'écran utilisé avec brio, ne serait-ce que pour le décompte de 1000 au début du spectacle, pour les chromatiques, pour les gros plans sur les musiciens, pour la traversée de l'infiniment grand à l'infiniment petit pendant "The scientist"

ça, c'est pour la mini prestation acoustique de deux ou trois pièces, sur le devant de la scène, xoù on voit quatre copains presque dans leur local de répèt', jouer des tounes qu'ils aiment, pour le plaisir de le faire.

ça, c'est, je le crois ou j'aime le croire, l'affection toute particulière que coldplay a pour montréal (arcade fire vient d'ici...)

ça, c'était le répertoire bien choisi et bien balancé...

ça, c'était un des meilleurs shows que j'ai vu dans ma vie.

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sur une note plus académique:

crime, la fin de clocks, en accélération...incroyable!

recommencer Yellow trois fois! problèmes de guitare...Chris martin: Arrêtez! Arrêtez (en français)! On ne peut pas faire ça...

Vu que c'est leur band favori...j'aurais bien aimé un petit Rebellion(Lies) en collaboration avec Arcade fire...

PUISSANT!

un 80$ tellement bien dépensé!

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