lundi 18 juillet 2005

Un essai...

Un peu comme dans Minuit, le soir, mais pas pantoute pareil, j'essaie un petit quelque chose...Une sorte de cadavre exquis, mais dénaturé...J'vais tenter d'écrire une mini-histoire qui s'tient debout en ploguant un mot par phrase, choisi au hasard dans le dictionnaire.

ça peut pas être pire que mes autres histoires... :O) (j'prends l'titre au hasard aussi) (le mot choisi va être entre parenthèses...comme les sites du genre de blogger pensent pas au gens qui ont des Mac, j'peux pas modifier l'apparence des lettres...)

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GLACÉ

Marie entre dans la maison et se défait de sa (coiffe). J'étais resté à l'intérieur; il faisait beaucoup trop froid pour que je sorte et j'en avais profité pour fumer un peu de (marijuana). "J'suppose que t'as pris ça à la (pharmacie)"? Marie pouvait être baveuse des fois...

J'(enserre) le joint entre mes lèvres et j'en tire une bouffée, celle qui fait basculer, celle qui décuple le pouvoir de la drogue. "Jean, tu trouves pas que notre vie est...(déjetée)?"
- Déje...quoi?
- Ben, qu'elle dévie...Qu'elle ne nous fait pas de (quartier), qu'elle prend elle-même les décisions pour nous...
- C'est ta marche dans la tempête qui fait ça? Que je lui dis, (jumelant) deux actions pourtant non reliées.
- Oui et non...En marchant, j'me suis mise à penser aux (cacaouis) qu'on avait vus à Terre-Neuve, à leur existence paisible...à nous quand on est allés là-bas...Je vois sa lèvre inférieure trembler, signe que ça va dégénérer...
- Mêle pas les cacaouis à ça, dis-je d'un ton neutre, ça ne sert à rien!
- On avait tellement de (plaisir) avant, non?
- Avant quoi? Je regarde son visage, où la (désintégration) s'achève.
- Avant ça, qu'elle crie en quittant la (pièce)

Elle me (dispense) des détails, ce qui pourtant le plus important. Je l'entends faire du bruit dans la cuisine, sa voix qui se fait discrète: elle est sûrement à (rapporter) l'événement à ses amies. La vie suis son (cours), j'en ai bien peur.

J'ramasse mon iPod, cliquète quelques instants pour que la liste de lecture DÉPRIME m'emplisse les oreilles. J'écrase mon joint dans le cendrier. J'enfile mon manteau, mes bottes. J'me visse une tuque sur la tête et je sors. L'air est glacé, mais c'est beaucoup moins froid qu'à l'intérieur.

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J'ai triché un peu, mais j'voulais écrire ces phrases-là.

1 commentaire:

Mlle B. a dit...

Vraiment intéressant comme exercice! Tu me donnes le goût d'essayer, mais bon, je vais résister ;) (ou peut-être pas...) hihihi