mercredi 30 mars 2005

Clarification

Des fois, je peux paraître incompréhensible parce que je fais de coquilles (sur le blog) ou parce que je cafouille (en parlant...ma bouche est pareille que mes doigts: les mots s'y bousculent et veulent tous sortir en même temps).

D'autre fois, je peux paraître incompréhensible parce que...

ça me fait penser, j'ai un cousin qui est correcteur des épreuves uniformes de français, celles qu'on doit réussir pour sauter du secondaire au cégep ou du cégep à l'université. J'lui faisais des lifts mtl-3rivières dans l'temps, et il me racontait les perles qui constellaient ses journées longues et pénibles dans les bureaux du ministère de l'Éduc'action. Ma préférée, phrase d'introduction par-dessus le marché, est sans contredit la phrase suivante:

Pendant que j'étais à Montréal.


QUOIIIIIIIII?? quessé qui c'est passé??? On veut l'savoir! Dans cette phrase-là, pas dans la suivante!

On s'envoie des réformes pour accentuer l'implication de l'élève dans le processus d'apprentissage...HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA! (je ne repartirai pas sur le sujet, je pourrais passer pour un jeune-vieux facho qui souhaite le retour de la strap et du battage d'enfants systématique, ce qui est loin d'être le cas. Mais y'a des affaires qui ne s'apprennent pas en faisant pousser des fleurs et en respectant les courbes d'apprentissage. Y'a pas plus concret que des règles de grammaires.) (ish que j'ai passé proche de déraper ici)

Une autre perle, mais belle cette fois...

Hier soir, match d'impro. On s'tape une impro de tueurs à gages ayant tous un contrat sur la tête du même type. Nous sommes trois cachés (mais le public nous voit quand même, parce que ce n'est pas un vrai appartement, mais une scène...) dans l'appartement du type, l'attendant pour le liquider. Il entre, avec une pitoune ramassée pour finir la soirée au lit. Nous attendons quelques secondes et sortons de nos cachettes respectives simultanément. S'ensuit une brève esclandre, où le mec, et les tueurs à gages, ne savent plus où donner de la tête.

On s'la joue cool, façon Vincent Véga, relax les tueurs, quand, même pas provoqué, un des tueurs, joué par Bouillon, tire en pleine face de la pétasse. (c'était de l'impro, donc pas une vraie balle...Émilie a pas eu mal). Elle s'écroule au sol, morte (pas pour vrai!). Interloqué, le type sur qui on a un contrat nous regarde et bafouille: mais, dfhsjfh , mais...et bouillon de répondre:

- le fait qu'on aie tué ta chienne, c'est juste l'acte un. (sur un ton nonchalant)

Habituellement, je suis un pro pour ne pas décrocher, mais là, c'était trop! Je retourne dans ma cachette et je ris. mathieu se prend un décrochage et Sti beaupré se mord les lèvres. résultat: Zéro crédibilité.

:O)

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