Je parle bien entendu des moustaches d'ados...
ce mini agglomérat de poils duveteux, coquins et sveltes! (???)
ce poème à la masculinité naissante, ce chemins de Damas entre l'enfance et l'âge adulte, cette transition entre le ti-cul et l'homme, ce rite de passage incontournable, cette 8ème merveille du monde. Qu'un mot, qu'une expression, qu'une onomatopée pour décrire cette étape: WOW!
que ce soit le petit pinch à la hitler ou les deux bouts qui un jour se rejoindront, tous les adolescents (et certaines adolescentes) ont arboré la moustache de lait (dents de lait...moustache de lait...faut tout expliquer!) avec fierté. Moi-même, j'ai commis pendant des années cette crinière de lèvre supérieure, léchant de temps en temps les commissures de mes lèvres pour m'assurer que ma virilité était encore là.
Ah! Comme ces jeunes hommes sont fiers de pouvoir enfin se raser, mais ils ne le font pas, ça non. Trop heureux de pouvoir claironner à la face de la planète que la testostérone les habite, ils évitent comme la peste le rasoir. Les malheureux. Ils connaîtraient alors les sensations plutôt agréables que procure une peau douce et rasée de près. Et en bonus, leur duvet s'épaissirait pour devenir poil.
Mais, à cause du force surnaturelle, les jeunes pubères font fi du bon sens et entretiennent leur(s) poil(s) facial (aux) avec toute la patience et l'acharnement d'un maître bonsaïste (ça existe peut-être pas comme mot, mais j'le trouve beau), comme des monsieur Miyagi de la petite moustache laide (tiens, une tautologie!).
Ce fléau existera tant que nos gènes récessifs contiendront des informations quant à notre pilosité. Et nos générations futures connaîtront elles aussi les joies de la première moustache.
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1 commentaire:
Je DÉTESTE les pinchs mous... ouach!
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